A quelques jours de la venue en Côte d’Ivoire du révérend Pasteur Paul Maforikan à la paroisse mère Saint-Michel (Port-Bouët derrière Warf) de l’Eglise du Christianisme Céleste, le Révérend Most Supérieur Evangéliste Moulod Nicolas, ingénieur agronome à la retraite, sort de sa réserve. Actuel responsable à la tête de la Sainte église venue des cieux, Eglise du Christianisme Céleste, il dresse le programme de l’arrivée en terre ivoirienne du Révérend Pasteur Paul Maforikan et invite les révérends Ediémou Blin Jacob et Kanon Luc à taire leurs différends.
Comment fonctionne votre église ?
Cette église est constituée d’un ensemble d’organes collégiaux et d’organes individuels qui forment un ensemble architectural assez complet et cohérent. De la base au sommet, nous avons la paroisse, la région, le diocèse et l’archidiocèse. Ces quatre niveaux sont les circonscriptions ecclésiastiques. Chaque circonscription ecclésiastique est délimitée géographiquement par un territoire, et dispose d’organes pour assurer son fonctionnement. Cet ensemble est pyramidal. Plus un organe est élevé dans l’échelle hiérarchique, plus il est important. Nous avons au niveau central des organes très importants dont le comité central, qui est l’organe suprême et qui s’occupe des questions très importantes, telles que l’examen des statuts, des règlements intérieurs, le problème d’ancrage pastoral, les problèmes de délimitation des régions, des modifications, des limites territoriales de nos diocèses et de nos régions. C’est aussi l’organe qui entérine les programmes annuels des responsables spirituels. Et c’est à cet organe que les spirituels doivent rendre compte des activités en fin d’année. Le conseil spirituel exécute les décisions du comité central. C’est un organe qui supervise et cordonne également les structures telles que le conseil national des chargés, le conseil national des chorales et le conseil national des prophètes. Puis, nous avons le comité directeur national, qui est un organe qui gère l’administration en particulier, de la gestion financière et du social. Cette structure est très décentralisée, il y a les diocèses, les régions et les paroisses. Au niveau de chaque diocèse, vous avez les démembrements des organes centraux. Au niveau d’un diocèse, vous pouvez trouver par exemple, le conseil spirituel diocésain, le comité spirituel diocésain, le conseil diocésain des chorales, conseil diocésain des chargés…Et l’église elle-même est rattachée sur le plan mondial à un pasteur où se trouve le siège mondial et international.
Il y a beaucoup de tendances au sein de votre église et certaines d’entres elles se considèrent comme étant autonomes et affirment ne pas recevoir d’ordres du Saint-Siège au Bénin ou au Nigeria. Qu’en pensez-vous?
C’est une position qui n’est pas juste parce que l’église du Christianisme Céleste est une église épiscopale, c’est-à-dire une église où il y a un chef, un évêque, à la tête avec une organisation mondiale décentralisée. Si une tendance refuse évidemment l’autorité suprême mondiale, il y a rupture. Et, ce n’est pas normal. L’église est une chaîne de solidarité et de la base jusqu’à ce qu’on arrive au diocèse, il faut aller plus loin, au-delà des limites des frontières de notre pays. Comme chez les catholiques où le pape est à Rome. Il faut donc respecter les principes. Le principe est que les diocèses sont rattachés à un pasteur mondial.
En dépit des soubresauts que connaît votre église, vous vous apprêtez à vivre un grand événement. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit de l’arrivée du Révérend Pasteur Paul Maforikan. Il exerce son autorité sur le diocèse que je dirige. C’est lui qui m’a nommé et quand il est de passage ici (Ndlr : Côte d’Ivoire) il prie pour le pays. Les intercessions qu’il a faites pour la Côte d’Ivoire et pour l’église, il y a des signes. Les paroisses dans lesquelles il est passé, certaines n’étaient pas achevées. Mais, il a prophétisé disant qu’à son prochain retour, ces paroisses seront terminées. Pourtant, il y avait beaucoup de travaux à faire qui nécessitaient d’énormes moyens. Et effectivement, à ses différents passages, les paroisses étaient achevées. Nous avons le cas de la paroisse Saint-Pierre de Yopougon et la paroisse de Saint-Uriel Marcory Résidentiel.
Qu’est-ce qui va meubler le programme de l’homme de Dieu ?
Il est prévu des rencontres avec les responsables de son Eglise ici en Côte d’Ivoire, des visites de certaines paroisses, il y a l’onction sainte pour ceux qui doivent être promus, une visite dans une ville balnéaire et notamment des rencontres avec certaines autorités ivoiriennes.
Quelles sont les relations qu’entretient la Sainte église venue des cieux avec des églises célestes sœurs ?
En général, nous avons de bonnes relations avec nos sœurs des autres tendances. Parce que le champ de Dieu est vaste. Et nous considérons qu’une tendance ne fait que son devoir dans l’espace géographique qui lui est assigné par le Seigneur avec les moyens mis à sa disposition. Nous n’avons pas à rivaliser avec une tendance. Nous les considérons comme des tendances sœurs.
Quelle est la vision de votre église ?
La vision de la Sainte église venue des cieux, c’est le rêve d’une grande église. D’une église authentique. Faite de fils de Dieu. Et ces fils de Dieu doivent vivre dans la communion fraternelle totale, ils doivent marcher dans la crainte de Dieu et la paix doit régner au sein d’une telle église. Cette église doit être une église qui est fondée sur le socle de l’unité. Si cela devient une réalité, il va s’en dire que la puissance de Dieu se manifestera parce que ce que le Seigneur désire, c’est que son église lui adresse des prières comme d’une seule bouche. Si vous vous êtes mis à prier qu’il y a des sons discordants, c’est la cacophonie et le Seigneur ne peut pas agréer ces prières. Le Seigneur veut qu’on prie comme s’il y a une seule personne. Nous avons l’exemple de l’église unifiée où les apôtres avaient beaucoup de soutien tout simplement, parce qu’ils vivaient en harmonie les uns avec les autres. Ils étaient investis de la puissance de Dieu, Dieu lui-même dirigeait son église et les gens étaient bénis. Les écritures disent qu’il n’y avait pas de mendiants ni de pauvres parmi eux. Parce qu’ils partageaient tout ce qu’ils avaient en commun et personne ne manquait de rien. Je crois que c’est de cette église que je rêve. Une fois qu’on l’aura réalisé, nous aussi, nous pourrons penser à l’unification de l’église du Christianisme Céleste.
Quels appels pouvez-vous lancer aux révérends pasteurs Ediémou Jacob et à son frère Kanon Luc ainsi qu’aux fidèles chrétiens de l’Eglise du Christianisme Céleste ?
L’Eglise de Jésus-Christ n’est pas divisée. Je pense que Ediémou est un frère, Kanon Luc également est un frère, même si par moments ils n’ont pas le même point de vue sur des problèmes essentiels que nous devons aborder. N’empêche que nous sommes des frères dans le Seigneur. Je considère que ces frères doivent se rendre à l’évidence que nous n’avons qu’un seul ennemi : C’est Satan. Nous sommes des frères et les luttes fratricides doivent disparaître. Pour le reste, je demande aux fidèles chrétiens de l’Eglise du Christianisme Céleste de se mobiliser très fortement pour accueillir le Révérend Paul Manforikan qui vient en Côte d’Ivoire, car nous connaissons tous la valeur de cet homme de Dieu qui est l’un des grands patriarches de notre église. Il a été le prophète de feu le Pasteur Samuel Biléou Joseph Oschoffa. Il a été également son couturier. Tous les modèles de soutane que le prophète Oschoffa portait sont ses œuvres. L’esprit les révélait au prophète Oschoffa et lui, les réalisait. Cet homme a été témoin de l’action de notre prophète-fondateur. Il est lui-même aujourd’hui un pasteur de premier rang. Il faudrait donc que toutes les paroisses soient représentées et que l’événement soit grandiose à la hauteur de l’homme de Dieu que nous attendons.
A.Dedi
Comment fonctionne votre église ?
Cette église est constituée d’un ensemble d’organes collégiaux et d’organes individuels qui forment un ensemble architectural assez complet et cohérent. De la base au sommet, nous avons la paroisse, la région, le diocèse et l’archidiocèse. Ces quatre niveaux sont les circonscriptions ecclésiastiques. Chaque circonscription ecclésiastique est délimitée géographiquement par un territoire, et dispose d’organes pour assurer son fonctionnement. Cet ensemble est pyramidal. Plus un organe est élevé dans l’échelle hiérarchique, plus il est important. Nous avons au niveau central des organes très importants dont le comité central, qui est l’organe suprême et qui s’occupe des questions très importantes, telles que l’examen des statuts, des règlements intérieurs, le problème d’ancrage pastoral, les problèmes de délimitation des régions, des modifications, des limites territoriales de nos diocèses et de nos régions. C’est aussi l’organe qui entérine les programmes annuels des responsables spirituels. Et c’est à cet organe que les spirituels doivent rendre compte des activités en fin d’année. Le conseil spirituel exécute les décisions du comité central. C’est un organe qui supervise et cordonne également les structures telles que le conseil national des chargés, le conseil national des chorales et le conseil national des prophètes. Puis, nous avons le comité directeur national, qui est un organe qui gère l’administration en particulier, de la gestion financière et du social. Cette structure est très décentralisée, il y a les diocèses, les régions et les paroisses. Au niveau de chaque diocèse, vous avez les démembrements des organes centraux. Au niveau d’un diocèse, vous pouvez trouver par exemple, le conseil spirituel diocésain, le comité spirituel diocésain, le conseil diocésain des chorales, conseil diocésain des chargés…Et l’église elle-même est rattachée sur le plan mondial à un pasteur où se trouve le siège mondial et international.
Il y a beaucoup de tendances au sein de votre église et certaines d’entres elles se considèrent comme étant autonomes et affirment ne pas recevoir d’ordres du Saint-Siège au Bénin ou au Nigeria. Qu’en pensez-vous?
C’est une position qui n’est pas juste parce que l’église du Christianisme Céleste est une église épiscopale, c’est-à-dire une église où il y a un chef, un évêque, à la tête avec une organisation mondiale décentralisée. Si une tendance refuse évidemment l’autorité suprême mondiale, il y a rupture. Et, ce n’est pas normal. L’église est une chaîne de solidarité et de la base jusqu’à ce qu’on arrive au diocèse, il faut aller plus loin, au-delà des limites des frontières de notre pays. Comme chez les catholiques où le pape est à Rome. Il faut donc respecter les principes. Le principe est que les diocèses sont rattachés à un pasteur mondial.
En dépit des soubresauts que connaît votre église, vous vous apprêtez à vivre un grand événement. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit de l’arrivée du Révérend Pasteur Paul Maforikan. Il exerce son autorité sur le diocèse que je dirige. C’est lui qui m’a nommé et quand il est de passage ici (Ndlr : Côte d’Ivoire) il prie pour le pays. Les intercessions qu’il a faites pour la Côte d’Ivoire et pour l’église, il y a des signes. Les paroisses dans lesquelles il est passé, certaines n’étaient pas achevées. Mais, il a prophétisé disant qu’à son prochain retour, ces paroisses seront terminées. Pourtant, il y avait beaucoup de travaux à faire qui nécessitaient d’énormes moyens. Et effectivement, à ses différents passages, les paroisses étaient achevées. Nous avons le cas de la paroisse Saint-Pierre de Yopougon et la paroisse de Saint-Uriel Marcory Résidentiel.
Qu’est-ce qui va meubler le programme de l’homme de Dieu ?
Il est prévu des rencontres avec les responsables de son Eglise ici en Côte d’Ivoire, des visites de certaines paroisses, il y a l’onction sainte pour ceux qui doivent être promus, une visite dans une ville balnéaire et notamment des rencontres avec certaines autorités ivoiriennes.
Quelles sont les relations qu’entretient la Sainte église venue des cieux avec des églises célestes sœurs ?
En général, nous avons de bonnes relations avec nos sœurs des autres tendances. Parce que le champ de Dieu est vaste. Et nous considérons qu’une tendance ne fait que son devoir dans l’espace géographique qui lui est assigné par le Seigneur avec les moyens mis à sa disposition. Nous n’avons pas à rivaliser avec une tendance. Nous les considérons comme des tendances sœurs.
Quelle est la vision de votre église ?
La vision de la Sainte église venue des cieux, c’est le rêve d’une grande église. D’une église authentique. Faite de fils de Dieu. Et ces fils de Dieu doivent vivre dans la communion fraternelle totale, ils doivent marcher dans la crainte de Dieu et la paix doit régner au sein d’une telle église. Cette église doit être une église qui est fondée sur le socle de l’unité. Si cela devient une réalité, il va s’en dire que la puissance de Dieu se manifestera parce que ce que le Seigneur désire, c’est que son église lui adresse des prières comme d’une seule bouche. Si vous vous êtes mis à prier qu’il y a des sons discordants, c’est la cacophonie et le Seigneur ne peut pas agréer ces prières. Le Seigneur veut qu’on prie comme s’il y a une seule personne. Nous avons l’exemple de l’église unifiée où les apôtres avaient beaucoup de soutien tout simplement, parce qu’ils vivaient en harmonie les uns avec les autres. Ils étaient investis de la puissance de Dieu, Dieu lui-même dirigeait son église et les gens étaient bénis. Les écritures disent qu’il n’y avait pas de mendiants ni de pauvres parmi eux. Parce qu’ils partageaient tout ce qu’ils avaient en commun et personne ne manquait de rien. Je crois que c’est de cette église que je rêve. Une fois qu’on l’aura réalisé, nous aussi, nous pourrons penser à l’unification de l’église du Christianisme Céleste.
Quels appels pouvez-vous lancer aux révérends pasteurs Ediémou Jacob et à son frère Kanon Luc ainsi qu’aux fidèles chrétiens de l’Eglise du Christianisme Céleste ?
L’Eglise de Jésus-Christ n’est pas divisée. Je pense que Ediémou est un frère, Kanon Luc également est un frère, même si par moments ils n’ont pas le même point de vue sur des problèmes essentiels que nous devons aborder. N’empêche que nous sommes des frères dans le Seigneur. Je considère que ces frères doivent se rendre à l’évidence que nous n’avons qu’un seul ennemi : C’est Satan. Nous sommes des frères et les luttes fratricides doivent disparaître. Pour le reste, je demande aux fidèles chrétiens de l’Eglise du Christianisme Céleste de se mobiliser très fortement pour accueillir le Révérend Paul Manforikan qui vient en Côte d’Ivoire, car nous connaissons tous la valeur de cet homme de Dieu qui est l’un des grands patriarches de notre église. Il a été le prophète de feu le Pasteur Samuel Biléou Joseph Oschoffa. Il a été également son couturier. Tous les modèles de soutane que le prophète Oschoffa portait sont ses œuvres. L’esprit les révélait au prophète Oschoffa et lui, les réalisait. Cet homme a été témoin de l’action de notre prophète-fondateur. Il est lui-même aujourd’hui un pasteur de premier rang. Il faudrait donc que toutes les paroisses soient représentées et que l’événement soit grandiose à la hauteur de l’homme de Dieu que nous attendons.
A.Dedi
