Abidjan - La Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) propose des solutions pour la reprise effective des cours dans les établissements scolaires secondaires et primaires publics où les enseignants respectent depuis le 8 avril un mot d’ordre de grève lancé par l’Intersyndicale du secteur éducation-formation (ISEF) pour dénoncer la ponction effectuée fin mars sur leurs salaires.
Selon une déclaration publiée mardi par le vice-président de la ligue, Kouamé Adjoumani Pierre, le ministre de la Fonction publique devra rétablir le salaire des enseignants pour apaiser le climat social, gage d’une reprise des cours et condition d’une année scolaire régulière.
Au ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, la Lidho recommande la relance du dialogue social avec tous les acteurs du système éducatif, afin qu’une solution durable soit trouvée aux problèmes des enseignants.
Bien que relevant la justesse de leurs revendications, l’organisation de défense des droits de l’homme demande aux enseignants et responsables syndicaux de tenir compte des efforts consentis par le gouvernement dans un environnement post-crise caractérisé par des difficultés économiques.
Pour le vice-président de la Lidho, les menaces de la tutelle de poursuites judiciaires des grévistes n’ont fait que "durcir la position des enseignants", se traduisant par "le boycott des épreuves physiques du BEPC, les manifestations de protestation des élèves, sans toutefois perdre de vue un impact négatif que ces jours de grève ont sur le programme scolaire et sur la qualité de l’enseignement", souligne-t-il.
Rappelant au gouvernement son obligation de garantir les droits sociaux aux citoyens et l’égal accès aux droits fondamentaux de l’homme (santé, éducation, culture, formation, etc.), la Lidho appelle au dialogue social, caractéristique de négociations, de consultations et d’échanges d’informations entre les différentes parties autour de l’école ivoirienne.
(AIP)
kkp/kp
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Selon une déclaration publiée mardi par le vice-président de la ligue, Kouamé Adjoumani Pierre, le ministre de la Fonction publique devra rétablir le salaire des enseignants pour apaiser le climat social, gage d’une reprise des cours et condition d’une année scolaire régulière.
Au ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, la Lidho recommande la relance du dialogue social avec tous les acteurs du système éducatif, afin qu’une solution durable soit trouvée aux problèmes des enseignants.
Bien que relevant la justesse de leurs revendications, l’organisation de défense des droits de l’homme demande aux enseignants et responsables syndicaux de tenir compte des efforts consentis par le gouvernement dans un environnement post-crise caractérisé par des difficultés économiques.
Pour le vice-président de la Lidho, les menaces de la tutelle de poursuites judiciaires des grévistes n’ont fait que "durcir la position des enseignants", se traduisant par "le boycott des épreuves physiques du BEPC, les manifestations de protestation des élèves, sans toutefois perdre de vue un impact négatif que ces jours de grève ont sur le programme scolaire et sur la qualité de l’enseignement", souligne-t-il.
Rappelant au gouvernement son obligation de garantir les droits sociaux aux citoyens et l’égal accès aux droits fondamentaux de l’homme (santé, éducation, culture, formation, etc.), la Lidho appelle au dialogue social, caractéristique de négociations, de consultations et d’échanges d’informations entre les différentes parties autour de l’école ivoirienne.
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