Au sortir d’une rencontre avec les militants de Man, nous avons interrogé le secrétaire général du SNEPPCI, Gnelou Paul. Il revient ici sur les principales revendications des enseignants et l’action de l’Etat.
Le Patriote : Qu’est-ce qui motive votre présence à Man ?
Gnelou Paul : Depuis le 12 avril, nous avons initié une tournée nationale. Nous avons déjà fait Korhogo, Katiola, Bouaké, Yamoussoukro et aujourd’hui, Man, pour venir porter à nos camarades, des informations relatives à la situation que nous vivons au niveau de l’éducation. Vous le constatez avec moi, à cause des grèves, l’école est paralysée. Nous, nous avons signé un protocole d’accord avec le gouvernement qui est d’ailleurs respecté. C’est ce que nous sommes venus expliquer à nos camarades dans les détails pour que l’école puisse reprendre.
LP : Vous avez cité trois niveaux de revendications principales. A savoir : le profil de carrière, l’indemnité de logement et le rappel du CAP. A quel degré de satisfaction en êtes-vous pour chacune de ces revendications?
GP : En effet, il y a des acquis. Les indemnités diverses (indemnités d’études surveillées, de directeur d’école et de maîtres d’application) ont été honorées à 70%. Aujourd’hui, nous percevons l’intégralité de nos indemnités de logement de 40000f et il ne reste que les arriérés pour lesquels un plan de règlement a été établi. En ce qui concerne le rappel du CAP, on a payé jusqu’à 50% et la deuxième tranche sera payée en mai 2013. Au niveau de la bonification indiciaire, nous sommes à un taux de 75%. Au regard de tout ceci, nous pensons qu’un effort a été fait par rapport à la satisfaction de nos besoins. La lutte syndicale est une lutte permanente. Il y a un certain nombre de problèmes pour lesquels nous continuons de négocier.
LP : Certains de vos camarades refusent d’aller enseigner parce qu’ils ne sont pas contents d’avoir subi des ponctions sur leur salaires?
GP : Nous avons signifié cela au Premier ministre. Il a donné des instructions pour que ceux là soient rétablis dans leurs droits. Ils doivent fournir un certain nombre de papiers et nous les en avons informés.
LP : Vos militants, vous l’avez dit, sont délogés par les grévistes dans les salles de clases. Est-ce à dire que vous n’êtes pas assez forts pour éviter cette situation ?
GP : Vous savez, nous voulons éviter les affrontements entre enseignants. Nous sommes des éducateurs. Nous ne voulons donc pas donner une mauvaise image de l’enseignant en nous battant à l’école. C’est une question de responsabilité.
LP : Un appel à vos militants ?
GP : Nous disons qu’à partir du moment où des efforts ont été faits, nous leur demandons de continuer à aller à l’école. Et s’il y a des difficultés, qu’ils rendent compte à leurs supérieurs hiérarchiques.
Propos recueillis par Rahoul Sainfort
Le Patriote : Qu’est-ce qui motive votre présence à Man ?
Gnelou Paul : Depuis le 12 avril, nous avons initié une tournée nationale. Nous avons déjà fait Korhogo, Katiola, Bouaké, Yamoussoukro et aujourd’hui, Man, pour venir porter à nos camarades, des informations relatives à la situation que nous vivons au niveau de l’éducation. Vous le constatez avec moi, à cause des grèves, l’école est paralysée. Nous, nous avons signé un protocole d’accord avec le gouvernement qui est d’ailleurs respecté. C’est ce que nous sommes venus expliquer à nos camarades dans les détails pour que l’école puisse reprendre.
LP : Vous avez cité trois niveaux de revendications principales. A savoir : le profil de carrière, l’indemnité de logement et le rappel du CAP. A quel degré de satisfaction en êtes-vous pour chacune de ces revendications?
GP : En effet, il y a des acquis. Les indemnités diverses (indemnités d’études surveillées, de directeur d’école et de maîtres d’application) ont été honorées à 70%. Aujourd’hui, nous percevons l’intégralité de nos indemnités de logement de 40000f et il ne reste que les arriérés pour lesquels un plan de règlement a été établi. En ce qui concerne le rappel du CAP, on a payé jusqu’à 50% et la deuxième tranche sera payée en mai 2013. Au niveau de la bonification indiciaire, nous sommes à un taux de 75%. Au regard de tout ceci, nous pensons qu’un effort a été fait par rapport à la satisfaction de nos besoins. La lutte syndicale est une lutte permanente. Il y a un certain nombre de problèmes pour lesquels nous continuons de négocier.
LP : Certains de vos camarades refusent d’aller enseigner parce qu’ils ne sont pas contents d’avoir subi des ponctions sur leur salaires?
GP : Nous avons signifié cela au Premier ministre. Il a donné des instructions pour que ceux là soient rétablis dans leurs droits. Ils doivent fournir un certain nombre de papiers et nous les en avons informés.
LP : Vos militants, vous l’avez dit, sont délogés par les grévistes dans les salles de clases. Est-ce à dire que vous n’êtes pas assez forts pour éviter cette situation ?
GP : Vous savez, nous voulons éviter les affrontements entre enseignants. Nous sommes des éducateurs. Nous ne voulons donc pas donner une mauvaise image de l’enseignant en nous battant à l’école. C’est une question de responsabilité.
LP : Un appel à vos militants ?
GP : Nous disons qu’à partir du moment où des efforts ont été faits, nous leur demandons de continuer à aller à l’école. Et s’il y a des difficultés, qu’ils rendent compte à leurs supérieurs hiérarchiques.
Propos recueillis par Rahoul Sainfort