Education nationale / Après une dizaine de jours de grève : Les dessous de la levée du mot d’ordre

Après dix jours de grève, l’ISEF, l’Intersyndicale du secteur Education / Formation a fait profil bas. La coalition à Mesmin Comoé, secrétaire général du MIDD et Jean-Yves Abonga, secrétaire général du SYNAFETPCI, a levé son mot d’ordre de grève. Les cours reprendront donc ce matin, sur l’ensemble de l’étendu du territoire national, ainsi en a décidé l’ISEF. «Nous avons décidé de reprendre les cours ce matins», a annoncé Jean Yves Abonga que nous avons joint au téléphone. Pour ce qui est des raisons de ce revirement, une source proche du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignant technique indique que la ministre a décidé de répondre aux préoccupations des enseignants. «La ministre de l’Education nationale, Kandia Camara a décidé de répondre favorablement aux préoccupations des enseignants grévistes», indique notre informateur. Mieux, a-t-il renchéri, si le tendon d’Achille évoqué par l’Isef pour justifier la grève fut la ponction des salaires de certains enseignants ayant pris part à la grève de février, le gouvernement s’est résolu à y apporter une solution. «Le gouvernement a décidé de reverser les salaires des enseignants ponctionnés après la grève de février. Ainsi donc, leur salaire leur sera reversé en deux mensualités», a-t-il rassuré. Au journal télévisé de 20 heures, Bli Blé David, président de l’ISEF, a produit une déclaration dans laquelle, il a appelé tous les enseignants à reprendre le chemin des cours. «L’Isef décide de suspendre son mot d’ordre de grève à compté de ce jour, dimanche 21 avril 2013, incite tous les enseignants et assimilés à reprendre le travail dès le lundi 22 avril, à 7 heures», avant de remercier la convention de la société civile conduite par son coordonnateur national, Bakayoko Sidiki Saguidiba et à travers lui, tous ceux qui se sont impliqués positivement dans la recherche des points d’accord.
A.Dedi