Le ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, avec l’appui financier de l’Uemoa organise du lundi 22 au mercredi 24 avril 2013, dans un hôtel en Zone 4, un atelier de validation de l’étude relative à l’analyse des vulnérabilités aux catastrophes et des capacités de réponse de la Côte d’Ivoire. C’est le Pr. Ochou Delfin, point focal RRC (Réduction des risques de catastrophes) qui a justifié l’évènement. Il a indiqué que depuis quelques années les catastrophes sont de plus en plus fréquentes avec des conséquences redoutables ainsi que des traumatismes souvent irréversibles. La destruction des infrastructures, les pertes des moyens de subsistance, les dommages causés aux écosystèmes et à l’héritage culturel, les blessures, la maladie, la mort sont des résultats directs ou indirects des catastrophes qui ralentissent les efforts consentis et fragilisent d’avantage ces pays à économie faible. Dans l’optique d’aider la Côte d’Ivoire à développer les bases institutionnelles, organisationnelles claires nécessaires pour répondre aux priorités dont le but fondamental est d’instaurer la résilience des nations et des collectivités face aux catastrophes nécessite, l’étude relative à «l’analyse des vulnérabilités aux catastrophes et les capacités de réponse» a été financée pour analyser les différentes formes de vulnérabilités en vue d’une mise en œuvre efficace de la politique de réduction des risques de catastrophe de la Côte d’ivoire. L’objet de ce présent atelier est de valider le projet de document portant sur «l’Analyse des vulnérabilités aux catastrophes et des capacités». Quant à M. Atayi, du Commissariat de l’Uemoa, il a souligné qu’en vue de mettre en place les bases institutionnelles et organisationnelles adéquates pour répondre aux cinq priorités du Cadre d’Action de Hyōgo, la Côte d’Ivoire a bénéficié du Projet Facilité ACP/UE pour la gestion des catastrophes naturelles en Afrique de l’Ouest, d’un financement pour la réalisation d’une étude portant sur l’Analyse des vulnérabilités aux catastrophes et des capacités de réponse en Côte d’Ivoire. Mme Kaba Nasséré, directeur de cabinet du ministre Allah-Kouadio Remi a affirmé que les risques qui pèsent sur le monde dans lequel nous vivons, affectent la sécurité humaine et environnementale. «Les calamités naturelles ou technologiques, ainsi que les maladies et les pandémies et les maladies émergentes provoquent de plus en plus de pertes et de souffrances humaines», a-t-elle indiqué. Cette étude, selon elle, a pour objectif d’analyser les différentes formes de vulnérabilités afin de modifier l’orientation de la protection sociale pour qu’elle ne se concentre plus exclusivement sur les interventions, mais qu’elle englobe des mécanismes de prévention des catastrophes et qu’elle cible les groupes vulnérables.
Olivier Guédé
Olivier Guédé