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Société Publié le mercredi 24 avril 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Abobo / Folle journée au Lycée Moderne hier - Des individus armés de gourdins font fuir enseignants et élèves

Après dix jours d’interruption, les cours ont bel et bien repris dans les Lycées et Collèges d’Abidjan et banlieues depuis le lundi 22 avril 2013, conformément à la levée du mot d’ordre grève de l’Isef (L’Intersyndicale du secteur Education/ Formation). A l’instar des établissements publics d’Abidjan, les élèves des établissements de l’intérieur du pays ont également retrouvé le chemin des cours. Cependant, la journée d’hier n’a pas été de tout repos pour les élèves du Lycée Moderne d’Abobo. Des individus non identifiés et armés de gourdins et d’armes blanches, ont entravé le bon déroulement des cours. Pris de panique, enseignants et élèves, ont pris leurs jambes à leur cou. C’était le sauve qui peut. La débandade totale. Cette situation qui a créé un désordre généralisé au sein de ce Lycée, a également marqué psychologiquement certains lycéens. «Je viens d’avoir ma fille au téléphone et elle est tout en pleures. Elle est traumatisée car elle dit avoir été délogée de sa classe par des individus armés», a témoigné M. N’Déhi Pascal, qui nous a joint au téléphone pour nous mettre la puce à l’oreille. Quant aux raisons et aux motivations de cet acte de barbarie, notre interlocuteur dit ne rien en savoir. Interrogé sur les raisons profondes de cet agissement, Traoré Siaka, secrétaire général du Synesci parle d’un acte de vendetta. «Lorsque les élèves du public n’avaient pas cours du fait de la grève, certains d’entre eux sont allés délogés leurs camarades d’un collège privé-dont nous taisons volontairement le nom- des cours. En représailles, ceux-ci sont venus se venger aujourd’hui, car en son temps, les élèves du public n’avaient pas cours», a expliqué le syndicaliste. Qui a déploré le cas d’un élève blessé. Si le bilan n’est pas regretable en termes de victimes, ses conséquences restent somme toute, gravissimes étant donné que les épreuves physiques du Bepc qui devraient se tenir à cette date n’ont pu avoir lieu. Les cours ont été interrompus et le Lycée est resté désert. Ensuite, comme il a été mentionné plus haut, certains élèves ont subi un traumatisme par la faute des vandales. Enfin, la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a été formelle: «la date des examens reste inchangée». Au lieu de prendre la pleine mesure de ce qui les attend, les élèves eux, jouent à un jeu de cache-cache avec leur avenir, en se faisant peur. Ainsi donc, après les campus de l’université Félix Houphouët-Boigny et Nangui Abrogoua, la violence s’est déportée en milieu scolaire.
A Dedi
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