Depuis la nuit de dimanche 21 avril jusqu’à ce jour, c’est une véritable chasse à l’homme qui s’opère à la mairie de Bondoukou, cadre retenue par la commission régionale de la Cei pour recevoir et valider les résultats des élections couplées des conseillers régionaux et municipaux qui viennent de se dérouler.
La nuit électorale qui a pourtant bien commencé va être perturbée aux environs de 22 heures 30 par une horde de jeunes issus de la commune. Ils ont envahi l’espace réservé à la commission communale de la Cei en cassant tout sur leur passage. Pour le seul motif qu’on veut voler leur victoire. Celle de leur candidat en l’occurrence Haliadji Diabagaté, issu du Rdr, qui, avec ses partisans, continue de marcher sur la mairie pour dit-on, l’installer. Et pourtant, aucune délibération officielle n’est encore donnée. Gnamgbi Victor, secrétaire général de la préfecture dépêché sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts, a demandé de suspendre les délibérations au niveau de la commune en attendant que la commission régionale ne statue sur la question. Et, Diarasouba Soumailla vice- président de la Cei et superviseur du district du Zanzan qui a vécu de bout en bout ce triste événement n’a pas voulu se prononcer sur la question sur- le champ. Surtout sur la validation ou l’invalidation du scrutin de la commune de Bondoukou. Pour l’heure, c’est un important dispositif sécuritaire qui est mis en place afin de permettre aux commissaires de la Cei de continuer de travailler en toute tranquillité. Car, Haliadji Diabagaté et ses partisans ne démordent pas dans leur intention de s’installer à la mairie de Bondoukou.
Laurent Gbagbo n’avait pas tort de dire depuis la Haye que «c’est celui qui a perdu les élections qui a semé les troubles.» Et le Rdr dans son ensemble vient de lui donner raison. Car à Bondoukou, au vu des procès- verbaux des élections des conseillers municipaux réceptionnés par les différents candidats, tous connaissent celui qui sera élu. Pour l’heure, on peut le dire, les militants du Rdr veulent mettre Bondoukou à feu et à sang si jamais leur candidat n’est pas déclaré élu. Et ils sont déterminés pour cela. Tout cela arrive quand la Commission électorale a elle- même planté les germes de cette violence en intervertissant la position des candidats sur le bulletin de vote dans la commune sauf celle du candidat du Rdr qui, paradoxalement, lui n’a pas bougé de sa position de troisième place du bulletin de vote et du spécimen de campagne. Comme pour donner un coup de pouce au candidat du Rdr. Au moment où le candidat indépendant Kra Atta Kouame Gaston initialement à la première place se retrouve à la deuxième place. Et que Koné Heliassou, candidat indépendant de la quatrième place se retrouve à la première place. Et que le candidat Kouakou Dapa du Pdci passe de la quatrième place à la deuxième place. Du coup, mettant en difficulté tous les candidats sauf celui du Rdr qui ont fait campagne en faisant de leur position sur le bulletin de vote leur stratégie de choix. Ce sont donc des électeurs qui, «perdus», ont dû voter pour des candidats qu’ils ne voulaient pas par ignorance car en grande majorité analphabètes.
Rosemonde Desuza, Correspondante régionale
La nuit électorale qui a pourtant bien commencé va être perturbée aux environs de 22 heures 30 par une horde de jeunes issus de la commune. Ils ont envahi l’espace réservé à la commission communale de la Cei en cassant tout sur leur passage. Pour le seul motif qu’on veut voler leur victoire. Celle de leur candidat en l’occurrence Haliadji Diabagaté, issu du Rdr, qui, avec ses partisans, continue de marcher sur la mairie pour dit-on, l’installer. Et pourtant, aucune délibération officielle n’est encore donnée. Gnamgbi Victor, secrétaire général de la préfecture dépêché sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts, a demandé de suspendre les délibérations au niveau de la commune en attendant que la commission régionale ne statue sur la question. Et, Diarasouba Soumailla vice- président de la Cei et superviseur du district du Zanzan qui a vécu de bout en bout ce triste événement n’a pas voulu se prononcer sur la question sur- le champ. Surtout sur la validation ou l’invalidation du scrutin de la commune de Bondoukou. Pour l’heure, c’est un important dispositif sécuritaire qui est mis en place afin de permettre aux commissaires de la Cei de continuer de travailler en toute tranquillité. Car, Haliadji Diabagaté et ses partisans ne démordent pas dans leur intention de s’installer à la mairie de Bondoukou.
Laurent Gbagbo n’avait pas tort de dire depuis la Haye que «c’est celui qui a perdu les élections qui a semé les troubles.» Et le Rdr dans son ensemble vient de lui donner raison. Car à Bondoukou, au vu des procès- verbaux des élections des conseillers municipaux réceptionnés par les différents candidats, tous connaissent celui qui sera élu. Pour l’heure, on peut le dire, les militants du Rdr veulent mettre Bondoukou à feu et à sang si jamais leur candidat n’est pas déclaré élu. Et ils sont déterminés pour cela. Tout cela arrive quand la Commission électorale a elle- même planté les germes de cette violence en intervertissant la position des candidats sur le bulletin de vote dans la commune sauf celle du candidat du Rdr qui, paradoxalement, lui n’a pas bougé de sa position de troisième place du bulletin de vote et du spécimen de campagne. Comme pour donner un coup de pouce au candidat du Rdr. Au moment où le candidat indépendant Kra Atta Kouame Gaston initialement à la première place se retrouve à la deuxième place. Et que Koné Heliassou, candidat indépendant de la quatrième place se retrouve à la première place. Et que le candidat Kouakou Dapa du Pdci passe de la quatrième place à la deuxième place. Du coup, mettant en difficulté tous les candidats sauf celui du Rdr qui ont fait campagne en faisant de leur position sur le bulletin de vote leur stratégie de choix. Ce sont donc des électeurs qui, «perdus», ont dû voter pour des candidats qu’ils ne voulaient pas par ignorance car en grande majorité analphabètes.
Rosemonde Desuza, Correspondante régionale
