Korhogo - L’Autorité pour le désarmement, démobilisation et réinsertion (ADDR) a procédé, vendredi, à Korhogo, lors d’une cérémonie couplée, à la remise de kits d’installation à 61 ex-combattants ayant bénéficié d’une formation agropastorale, et au lancement deux projets de réinsertion dans le domaine du transport, du commerce et de l’artisanat au profit de 674 autres.
Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des démobilisés et des autorités administratives et politiques, les responsables de l’autorité pour le désarmement, démobilisation et réinsertion ont présenté ces premiers projets qu’ils réalisent en faveur des démobilisés de la région, depuis l’inauguration de leur bureau régional, en janvier, pour les mettre en confiance.
Selon leur choix, les 61 ex-combattants ont bénéficié d’une formation de deux mois à l’Institut nouvelles technologies agricoles (INTA) d’Azaguié (Sud, région d’Agboville) pour la réalisation de cultures maraichères, vivrières ou l’élevage. Chaque ex-combattant formé a reçu dans le kit qui lui a été offert un livret de compte bancaire ouvert à son nom à la CNCE (structure financière partenaire de l’ADDR) et contenant la somme de 800.000FCFA nécessaire pour la réalisation du projet qu’il a choisi.
Le chef de la division désarmement, démobilisation et réintégration de l’ADDR, M. Soro Karna, a fait savoir que la structure de réinsertion bénéficie de l’appui conseil de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) pour la mise en œuvre de ce projet. «Ce que nous faisons aujourd’hui va accélérer ce que nous allons faire dans l’avenir», a dit M. Soro Karna, invitant les ex-combattants à faire bon usage des appuis qu’ils reçoivent.
Il a conseillé à ceux qui sont sur la liste d’attente d’avoir une idée nette et la conviction de ce qu’ils veulent faire pour faciliter la tâche à l’ADDR. «Quand vous voulez aider quelqu’un qui sert ce qu’il veut, c’est très facile», a-t-il affirmé. Le porte-parole des 61 bénéficiaires de la formation agropastorale, Doumbia Abdoulaye, a remercié les autorités et les responsables de l’ADDR pour ce qui a été fait pour eux, avant de demander que l’on en fasse autant pour leurs camarades.
Les 674 autres démobilisés inscrits sur liste des prochains bénéficiaires de l’appui de l’Autorité pour le désarmement, démobilisation et réinsertion (ADDR) dans le cadre des projets lancés se répartissent en deux groupes. Un groupe 350 personnes ont opté pour le transporteur intermédiaire ou projet de taxi-moto. Artisans et commerçants libéraux, 324 autres vont bénéficier de l’appui financier de l’ADDR pour consolider leurs activités.
Les premiers vont recevoir dès la semaine prochaine, une formation en civisme, sur le code de la route et en conduite, en vue de l’obtention du permis de conduire «toute catégorie».Tout comme leurs camarades, les artisans et commerçants bénéficieront eux-aussi une formation en comptabilité simplifiée. «Ceux qui ne vont pas participer à la formation n’auront pas d’engin», a prévenu le chef de la division désarmement, démobilisation et réintégration de l’ADDR.
A la fin de la formation, ils recevront chacun une moto ou un engin de transport intermédiaire ou moto-tricycle pour le transport de produits agricoles et l’approvisionnement des marchés locaux. Pour leur permettre de réaliser des économies afin de pouvoir s’acquitter des taxes municipales, l’ADDR leur octroiera un appui financier pour régler cette question durant une certaine période.
«L’ADDR a été créé pour vous; aucun démobilisé ne sera laissé pour compte», a déclaré le chef du bureau régional de l’ADDR, M. Doumbia Brahima, qui a rappelé le travail déjà abattu au profit des ex-combattants, avant de promettre la réalisation de toutes les promesses de l’autorité de réinsertion. «Chers amis ex-combattants, soyons patients car le train est en marche», a déclaré le porte-parole des ex-combattants, M. Kamagaté, qui a exhorté ses camarades à avoir confiance à l’ADDR et aux autorités ivoiriennes.
Le commandant du 4e bataillon d’infanterie de Korhogo, Cdt Fofié Kouakou Martin, a lui aussi initié un autre projet en cours, pour la réinsertion de 1800 ex-combattants. M. Soro Karna a promis le soutien de l’ADDR à cette initiative.
nbf/nfr
Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des démobilisés et des autorités administratives et politiques, les responsables de l’autorité pour le désarmement, démobilisation et réinsertion ont présenté ces premiers projets qu’ils réalisent en faveur des démobilisés de la région, depuis l’inauguration de leur bureau régional, en janvier, pour les mettre en confiance.
Selon leur choix, les 61 ex-combattants ont bénéficié d’une formation de deux mois à l’Institut nouvelles technologies agricoles (INTA) d’Azaguié (Sud, région d’Agboville) pour la réalisation de cultures maraichères, vivrières ou l’élevage. Chaque ex-combattant formé a reçu dans le kit qui lui a été offert un livret de compte bancaire ouvert à son nom à la CNCE (structure financière partenaire de l’ADDR) et contenant la somme de 800.000FCFA nécessaire pour la réalisation du projet qu’il a choisi.
Le chef de la division désarmement, démobilisation et réintégration de l’ADDR, M. Soro Karna, a fait savoir que la structure de réinsertion bénéficie de l’appui conseil de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) pour la mise en œuvre de ce projet. «Ce que nous faisons aujourd’hui va accélérer ce que nous allons faire dans l’avenir», a dit M. Soro Karna, invitant les ex-combattants à faire bon usage des appuis qu’ils reçoivent.
Il a conseillé à ceux qui sont sur la liste d’attente d’avoir une idée nette et la conviction de ce qu’ils veulent faire pour faciliter la tâche à l’ADDR. «Quand vous voulez aider quelqu’un qui sert ce qu’il veut, c’est très facile», a-t-il affirmé. Le porte-parole des 61 bénéficiaires de la formation agropastorale, Doumbia Abdoulaye, a remercié les autorités et les responsables de l’ADDR pour ce qui a été fait pour eux, avant de demander que l’on en fasse autant pour leurs camarades.
Les 674 autres démobilisés inscrits sur liste des prochains bénéficiaires de l’appui de l’Autorité pour le désarmement, démobilisation et réinsertion (ADDR) dans le cadre des projets lancés se répartissent en deux groupes. Un groupe 350 personnes ont opté pour le transporteur intermédiaire ou projet de taxi-moto. Artisans et commerçants libéraux, 324 autres vont bénéficier de l’appui financier de l’ADDR pour consolider leurs activités.
Les premiers vont recevoir dès la semaine prochaine, une formation en civisme, sur le code de la route et en conduite, en vue de l’obtention du permis de conduire «toute catégorie».Tout comme leurs camarades, les artisans et commerçants bénéficieront eux-aussi une formation en comptabilité simplifiée. «Ceux qui ne vont pas participer à la formation n’auront pas d’engin», a prévenu le chef de la division désarmement, démobilisation et réintégration de l’ADDR.
A la fin de la formation, ils recevront chacun une moto ou un engin de transport intermédiaire ou moto-tricycle pour le transport de produits agricoles et l’approvisionnement des marchés locaux. Pour leur permettre de réaliser des économies afin de pouvoir s’acquitter des taxes municipales, l’ADDR leur octroiera un appui financier pour régler cette question durant une certaine période.
«L’ADDR a été créé pour vous; aucun démobilisé ne sera laissé pour compte», a déclaré le chef du bureau régional de l’ADDR, M. Doumbia Brahima, qui a rappelé le travail déjà abattu au profit des ex-combattants, avant de promettre la réalisation de toutes les promesses de l’autorité de réinsertion. «Chers amis ex-combattants, soyons patients car le train est en marche», a déclaré le porte-parole des ex-combattants, M. Kamagaté, qui a exhorté ses camarades à avoir confiance à l’ADDR et aux autorités ivoiriennes.
Le commandant du 4e bataillon d’infanterie de Korhogo, Cdt Fofié Kouakou Martin, a lui aussi initié un autre projet en cours, pour la réinsertion de 1800 ex-combattants. M. Soro Karna a promis le soutien de l’ADDR à cette initiative.
nbf/nfr
