Le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara affirme qu’il sera "vraisemblablement" candidat à un deuxième mandat en 2015 afin, dit-il, de pouvoir poursuivre le redressement du pays, dans une interview à paraître dimanche dans l’hebdomadaire Jeune Afrique.
"Oui, vraisemblablement, je serai amené à solliciter un deuxième mandat", a répondu M. Ouattara interrogé sur ses intentions par Jeune Afrique.
"Quand on décide de s’engager en politique, c’est parce qu’on a des objectifs. Le mien était d’être président pour apporter ma contribution au redressement de mon pays. (...) Et a priori je ne pense pas qu’il soit possible de redresser la Côte d’Ivoire comme je le voudrais dans les trois ans à venir", explique-t-il.
Proclamé vainqueur de la présidentielle de novembre 2010 face au président sortant Laurent Gbagbo, M. Ouattara est entré en fonction en avril 2011 au terme d’une crise qui a fait quelque 3.000 morts, après le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite.
Depuis la fin 2011, Laurent Gbagbo est détenu à La Haye, siège de la Cour pénale internationale, d’où il est soupçonné d’être "co-auteur indirect" de crimes contre l’humanité, commis pendant les violences postélectorales.
Son épouse Simone, toujours détenue en Côte d’Ivoire, est également sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI mais Abidjan refuse depuis plusieurs mois de la transférer à La Haye.
"Je n’ai rien décidé", a assuré M. Ouattara à Jeune Afrique. "La justice ivoirienne est en train d’examiner la question parce qu’un certain nombre de poursuites ont déjà été engagées contre elle au plan national. J’attends ses recommandations", a-t-il affirmé.
"Oui, vraisemblablement, je serai amené à solliciter un deuxième mandat", a répondu M. Ouattara interrogé sur ses intentions par Jeune Afrique.
"Quand on décide de s’engager en politique, c’est parce qu’on a des objectifs. Le mien était d’être président pour apporter ma contribution au redressement de mon pays. (...) Et a priori je ne pense pas qu’il soit possible de redresser la Côte d’Ivoire comme je le voudrais dans les trois ans à venir", explique-t-il.
Proclamé vainqueur de la présidentielle de novembre 2010 face au président sortant Laurent Gbagbo, M. Ouattara est entré en fonction en avril 2011 au terme d’une crise qui a fait quelque 3.000 morts, après le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite.
Depuis la fin 2011, Laurent Gbagbo est détenu à La Haye, siège de la Cour pénale internationale, d’où il est soupçonné d’être "co-auteur indirect" de crimes contre l’humanité, commis pendant les violences postélectorales.
Son épouse Simone, toujours détenue en Côte d’Ivoire, est également sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI mais Abidjan refuse depuis plusieurs mois de la transférer à La Haye.
"Je n’ai rien décidé", a assuré M. Ouattara à Jeune Afrique. "La justice ivoirienne est en train d’examiner la question parce qu’un certain nombre de poursuites ont déjà été engagées contre elle au plan national. J’attends ses recommandations", a-t-il affirmé.