Les élections couplées municipales et régionales tenues le 21 avril 2013, sur l’ensemble du territoire a vu la participation des candidats issus des principaux partis tels que le PDCI, le RDR, l’UDPCI et les candidats indépendants.
A l’issu du scrutin, l’on est au regret de constater une cascade de contestations, de nombreux cas de violences et de bagarres dans plusieurs circonscriptions électorales parmi lesquelles Yamoussoukro, Treichville, Koumassi, Ferkéssedougou, Adjamé, Yopougon, Marcory , Toumodi … figurent en bonne place.
Ces élections locales sensées favoriser le retour à la paix et à la cohésion sociale à travers le renforcement du développement au niveau local et communautaire se traduisent par une mécontentement casi général des candidats et des électeurs qui érigent des barricades dans certaines localités et communes stoppant du coup l’activité économique et sociale
Les accusations de fraudes constatées ici et là, interpellent la Commission Electorale Indépendante (CEI) à faire preuve de prudence et de neutralité pour éviter toutes suspicions qui pourraient envenimer la situation sociale déjà fragile.
La Côte d’Ivoire sort progressivement d’une longue crise sociopolitique et militaire qui l’a beaucoup affaibli et fragilisée dans tous les secteurs d’activités.
Au vu des difficultés que traverse le pays, il est inadmissible d’accepter des comportements qui appellent à la violence et à la manipulation de la jeunesse provenant de certains candidats malheureux.
Il est important que les acteurs politiques comprennent que les élections doivent être considérées comme un jeu dans lequel la démocratie doit s’exercer pleinement pour renforcer la fraternité et la solidarité déjà en souffrance depuis les élections présidentielles de octobre et novembre 2010
Cette situation irresponsable qui déshonore une fois de plus la classe politique ivoirienne et notre pays interpellent les membres de la COSOPCI qui formulent les recommandations suivantes :
Au Président de République
- Faire un discours à la nation en invitant les candidats malheureux au calme et au respect des procédures conformément au code de bonne conduite des partis politiques et des candidats
Au Gouvernement
- Sanctionner avec fermeté les instigateurs et les auteurs des violences postélectorales (élections municipales et régionales)
- Exclure les candidats violents de toutes compétitions électorales
Au Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur
- Ouvrir le débat sur une nouvelle Réforme électorale impliquant la Société Civile et les experts pour une loi électorale plus consensuelle et équilibrée
A la Commission Electorale Indépendante (CEI)
- Proclamer tous les résultats le plus rapidement possible pour éviter d’installer un climat de suspicion et de doute ;
Aux candidats
- Arrêter la manipulation de leurs partisans qui commettent la violence et stoppent l’activité économique et sociale
- Sont passibles de sanctions et de poursuite judiciaire en cas de destruction de biens et d’atteinte à la vie
A l’issu du scrutin, l’on est au regret de constater une cascade de contestations, de nombreux cas de violences et de bagarres dans plusieurs circonscriptions électorales parmi lesquelles Yamoussoukro, Treichville, Koumassi, Ferkéssedougou, Adjamé, Yopougon, Marcory , Toumodi … figurent en bonne place.
Ces élections locales sensées favoriser le retour à la paix et à la cohésion sociale à travers le renforcement du développement au niveau local et communautaire se traduisent par une mécontentement casi général des candidats et des électeurs qui érigent des barricades dans certaines localités et communes stoppant du coup l’activité économique et sociale
Les accusations de fraudes constatées ici et là, interpellent la Commission Electorale Indépendante (CEI) à faire preuve de prudence et de neutralité pour éviter toutes suspicions qui pourraient envenimer la situation sociale déjà fragile.
La Côte d’Ivoire sort progressivement d’une longue crise sociopolitique et militaire qui l’a beaucoup affaibli et fragilisée dans tous les secteurs d’activités.
Au vu des difficultés que traverse le pays, il est inadmissible d’accepter des comportements qui appellent à la violence et à la manipulation de la jeunesse provenant de certains candidats malheureux.
Il est important que les acteurs politiques comprennent que les élections doivent être considérées comme un jeu dans lequel la démocratie doit s’exercer pleinement pour renforcer la fraternité et la solidarité déjà en souffrance depuis les élections présidentielles de octobre et novembre 2010
Cette situation irresponsable qui déshonore une fois de plus la classe politique ivoirienne et notre pays interpellent les membres de la COSOPCI qui formulent les recommandations suivantes :
Au Président de République
- Faire un discours à la nation en invitant les candidats malheureux au calme et au respect des procédures conformément au code de bonne conduite des partis politiques et des candidats
Au Gouvernement
- Sanctionner avec fermeté les instigateurs et les auteurs des violences postélectorales (élections municipales et régionales)
- Exclure les candidats violents de toutes compétitions électorales
Au Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur
- Ouvrir le débat sur une nouvelle Réforme électorale impliquant la Société Civile et les experts pour une loi électorale plus consensuelle et équilibrée
A la Commission Electorale Indépendante (CEI)
- Proclamer tous les résultats le plus rapidement possible pour éviter d’installer un climat de suspicion et de doute ;
Aux candidats
- Arrêter la manipulation de leurs partisans qui commettent la violence et stoppent l’activité économique et sociale
- Sont passibles de sanctions et de poursuite judiciaire en cas de destruction de biens et d’atteinte à la vie