La bonne gouvernance exige que les populations soient informées sur les actions que les gouvernants posent à leur faveur. C’est justement dans ce cadre que Search for Common Ground (SFG) en collaboration avec la Coalition de la société civile a mené une étude en milieu rural. Objectif : renforcer les capacités de communication et de transparence des populations en matière de réforme au niveau de la gouvernance. L’atelier de restitution des travaux de cette étude a eu lieu le vendredi dernier à Novotel Plateau. A l’occasion le directeur résident pays de Search for Common Ground, Quentin Kanayatsi a indiqué que sa structure à travers cette étude veut contribuer à la promotion de la bonne gouvernance et à la cohésion sociale après la crise postélectorale. Il a souligné la nécessité de promouvoir une communication accrue sur les réformes en cours en matière de bonne gouvernance. D’où selon lui la mise en place d’une stratégie permettant de créer une interaction entre les structures gouvernementales, détentrices de l’information, la population et les acteurs de la société civile. « Cette stratégie va permettre de combler le déficit de communication à l’endroit des populations sur les réformes institutionnelles et la nécessité d’impliquer la société civile dans le processus des réformes », a-t-il déclaré. Intervenant au nom de la société civile, Traoré Wodjo Fini a indiqué qu’il faut mettre en place un mécanisme de prévention des conflits. Pour se faire, il a souhaité que les populations soient informées de toutes les reformes. « Les populations doivent savoir toutes les actions en matière de bonne gouvernance », a expliqué Traoré Wodjo Fini.
Zana Coulibaly
Zana Coulibaly