Six (06) mois après la publication d’un rapport sur les pro-Gbagbo, qui seraient de connivence avec les terroristes qui sévissaient au nord du Mali, les Experts des Nations-Unies viennent de sortir un dernier kata. Ils font des confidences, cette fois-ci, sur les deux camps.
Des Experts des Nations-Unies viennent de faire des révélations sur des activités subversives visant à déstabiliser le régime de Ouattara. Dans un document de 300 pages, ils confient avoir reçu des informations fiables sur des contacts établis en août 2012, au moment de l’attaque du camp d’Akouedo en août 2012, entre les chefs militaires pro-Gbagbo au Ghana et Guillaume Soro. Selon eux, malgré les arrestations de mercenaires libériens ou de pro-Gbagbo radicaux opérant depuis le Ghana, la menace de déstabilisation plane sur la Côte d’Ivoire. Les Experts de l’ONU considèrent que même si le potentiel déstabilisateur a diminué, ils avouent que la menace perdure. Nonobstant, l’amélioration de la coopération sécuritaire entre les autorités ivoiriennes et ceux d’Accra et Monrovia. Alors qu’il y a environ six mois, les Experts des Nations Unies assuraient que les pro-Gbagbo étaient entrés en contact avec Ançardine et les putschistes maliens. Aujourd’hui, le panel d’Experts semble retrouver une autre piste des ennemis de la Côte d’Ivoire. Au dire des Experts des Nations-Unies, sous la pression des autorités, ces groupes installés au Ghana se seraient en octobre dernier, réorganisés en cinq factions sous la houlette du Colonel Gouanou, de Damana Pickas, de l’ex-ministre Touré Amara, et du commandant Jean Noël Abehi, qui a été arrêté et rapatrié le 4 février à Abidjan. Tout en faisant des révélations sur l’ancien patron de la jeunesse pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé. Leur rapport révèle la liste des fausses pièces d’identités ivoirienne, malienne, béninoise que le ministre de la rue avait gardé par devers sur lui. Puisque durant sa cavale, le leader des jeunes patriotes se faisait appeler soit lexis Kobenan, Ousmane Coulibaly ou encore Armando Cevy, selon l’endroit qu’il squattait.
Des ex-chefs de guerre dans de faux coups ?
Au moment où tout porte à croire que le régime des « Houphouëtistes » n’est pas à l’abri des faux-coups, le même rapport des Experts, indique que des anciens chefs de guerre, qui ont combattu pendant la rébellion de 2002, s’adonneraient à des activités autres que celui du métier des armes pour lequel ils ont été promus à des postes stratégiques par le président Ouattara. « L’administration ivoirienne a progressivement intégré d’anciens commandants rebelles dans les forces armées nationales sans que ceux-ci aient abandonné leurs activités économiques et leurs méthodes de prédateurs et de chefs de guerre », disent les experts de l’Onu. Qui ajoutent que ces derniers auraient étendu leur « réseau militaro-économique » sur tout le pays pour se livrer à de fructueux trafics. Le rapport citerait, à cet effet, les noms de Ouattara Issiaka, alias « Wattao », Hervé Touré, alias « Vetcho », Koné Zakaria, Chérif Ousmane et Martin Kouakou Fofié. Alors que, Kouakou Fofié, ancien ‘’geôlier’’ de l’ex-président Gbagbo à Korhogo fait l’objet de sanctions de l’Onu depuis 2006 (gel des avoirs à l’étranger et interdiction de voyager). Le document affirme également que les anciens combattants rebelles maintiennent leur contrôle sur les mines de diamants et l’industrie artisanale de l’or. D’ex-membres des Forces nouvelles travaillent dans des exploitations forestières illégales dans la région de Bouaké, leur ancien bastion, et font la contrebande du précieux bois de teck. Des camions de l’armée ont été utilisés pour exporter clandestinement vers les pays voisins, surtout le Ghana, du cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier pays producteur au monde. « Les autorités ivoiriennes estiment que pour la saison 2011-2012, la contrebande de cacao a atteint 152.000 tonnes, ce qui représente pour les finances du pays une perte de 76 millions de dollars, soit 38 milliards F CFA », précise le rapport. Et pourtant, selon RFI, les autorités ivoiriennes auraient confié que pour la saison 2011-2012, la contrebande de cacao, essentiellement à destination du Ghana, a été de 153 000 tonnes. Une situation qui aurait engendré des pertes de plus de 300 millions d'euros, soit 196 milliards F CFA, pour l'économie nationale et une chute des recettes fiscales de 58 millions d'euros, soit 37,9 milliards F CFA. Si le gouvernement dit avoir pris des mesures pour contrer ces agissements, celles-ci se révèlent inefficaces, estime le panel d'experts.
FBI avec RFI
Des Experts des Nations-Unies viennent de faire des révélations sur des activités subversives visant à déstabiliser le régime de Ouattara. Dans un document de 300 pages, ils confient avoir reçu des informations fiables sur des contacts établis en août 2012, au moment de l’attaque du camp d’Akouedo en août 2012, entre les chefs militaires pro-Gbagbo au Ghana et Guillaume Soro. Selon eux, malgré les arrestations de mercenaires libériens ou de pro-Gbagbo radicaux opérant depuis le Ghana, la menace de déstabilisation plane sur la Côte d’Ivoire. Les Experts de l’ONU considèrent que même si le potentiel déstabilisateur a diminué, ils avouent que la menace perdure. Nonobstant, l’amélioration de la coopération sécuritaire entre les autorités ivoiriennes et ceux d’Accra et Monrovia. Alors qu’il y a environ six mois, les Experts des Nations Unies assuraient que les pro-Gbagbo étaient entrés en contact avec Ançardine et les putschistes maliens. Aujourd’hui, le panel d’Experts semble retrouver une autre piste des ennemis de la Côte d’Ivoire. Au dire des Experts des Nations-Unies, sous la pression des autorités, ces groupes installés au Ghana se seraient en octobre dernier, réorganisés en cinq factions sous la houlette du Colonel Gouanou, de Damana Pickas, de l’ex-ministre Touré Amara, et du commandant Jean Noël Abehi, qui a été arrêté et rapatrié le 4 février à Abidjan. Tout en faisant des révélations sur l’ancien patron de la jeunesse pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé. Leur rapport révèle la liste des fausses pièces d’identités ivoirienne, malienne, béninoise que le ministre de la rue avait gardé par devers sur lui. Puisque durant sa cavale, le leader des jeunes patriotes se faisait appeler soit lexis Kobenan, Ousmane Coulibaly ou encore Armando Cevy, selon l’endroit qu’il squattait.
Des ex-chefs de guerre dans de faux coups ?
Au moment où tout porte à croire que le régime des « Houphouëtistes » n’est pas à l’abri des faux-coups, le même rapport des Experts, indique que des anciens chefs de guerre, qui ont combattu pendant la rébellion de 2002, s’adonneraient à des activités autres que celui du métier des armes pour lequel ils ont été promus à des postes stratégiques par le président Ouattara. « L’administration ivoirienne a progressivement intégré d’anciens commandants rebelles dans les forces armées nationales sans que ceux-ci aient abandonné leurs activités économiques et leurs méthodes de prédateurs et de chefs de guerre », disent les experts de l’Onu. Qui ajoutent que ces derniers auraient étendu leur « réseau militaro-économique » sur tout le pays pour se livrer à de fructueux trafics. Le rapport citerait, à cet effet, les noms de Ouattara Issiaka, alias « Wattao », Hervé Touré, alias « Vetcho », Koné Zakaria, Chérif Ousmane et Martin Kouakou Fofié. Alors que, Kouakou Fofié, ancien ‘’geôlier’’ de l’ex-président Gbagbo à Korhogo fait l’objet de sanctions de l’Onu depuis 2006 (gel des avoirs à l’étranger et interdiction de voyager). Le document affirme également que les anciens combattants rebelles maintiennent leur contrôle sur les mines de diamants et l’industrie artisanale de l’or. D’ex-membres des Forces nouvelles travaillent dans des exploitations forestières illégales dans la région de Bouaké, leur ancien bastion, et font la contrebande du précieux bois de teck. Des camions de l’armée ont été utilisés pour exporter clandestinement vers les pays voisins, surtout le Ghana, du cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier pays producteur au monde. « Les autorités ivoiriennes estiment que pour la saison 2011-2012, la contrebande de cacao a atteint 152.000 tonnes, ce qui représente pour les finances du pays une perte de 76 millions de dollars, soit 38 milliards F CFA », précise le rapport. Et pourtant, selon RFI, les autorités ivoiriennes auraient confié que pour la saison 2011-2012, la contrebande de cacao, essentiellement à destination du Ghana, a été de 153 000 tonnes. Une situation qui aurait engendré des pertes de plus de 300 millions d'euros, soit 196 milliards F CFA, pour l'économie nationale et une chute des recettes fiscales de 58 millions d'euros, soit 37,9 milliards F CFA. Si le gouvernement dit avoir pris des mesures pour contrer ces agissements, celles-ci se révèlent inefficaces, estime le panel d'experts.
FBI avec RFI