En Côte d’Ivoire, le gouvernement dit vouloir « des preuves » après la publication d’un rapport d’experts des Nations unies mettant en cause d’anciens chefs rebelles désormais cadres de l’armée. Le document indique notamment que ces anciens rebelles se livrent au pillage du cacao et d’autres ressources du pays. « Le gouvernement ne protège personne et ne protégera pas quelqu’un qui vole », a déclaré le ministre de la Justice, Gnénéma Coulibaly.Par ailleurs, cinq mois après avoir rendu public un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo, pour des crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale de 2010, la Cour pénale internationale attend toujours la réponse de l’Etat ivoirien qui détient l’ancienne première dame.
Une mise au point du ministre ivoirien de la Justice. Gnénéma Coulibaly a d’abord rappelé le fonctionnement de la Cour qui siège à La Haye avec les pays, à savoir que la CPI se saisit des cas lorsque les Etats ne manifestent pas la volonté de poursuivre les auteurs des faits incriminés ou lorsque les Etats sont dans l’incapacité de poursuivre.
« Or, le fonctionnement des juridictions ivoiriennes est aujourd’hui à un très bon niveau deux ans après la crise post-électorale », a expliqué le ministre Mamadou Gnénéma Coulibaly, précisant que le gouvernement est en train de réfléchir à la réponse officielle qu’il va donner à la CPI.
« Quand on aura fini de réfléchir, on dira à la CPI ce qu’on entend faire. Plus on prend de temps, plus la réflexion se bonifie. C’est pour cela qu’il ne faut pas se précipiter. La réflexion, ce n’est pas facile parce que ce sont des enjeux importants. Le gouvernement actuel n’a vraiment aucune animosité particulière contre qui que ce soit. Les jours à venir vous le démontreront », a-t-il ajouté.
Ce qui pourrait signifier que des libérations provisoires pourraient intervenir dans les prochains jours parmi les détenus pro-Gbagbo. Quant à la dénonciation d’une justice qui ne vise qu’un seul camp depuis le début de la crise, Mamadou Gnénéma Coulibaly a rétorqué que les preuves ne sont pas documentées pour les pro-Ouattara susceptibles d’être poursuivis.
Une mise au point du ministre ivoirien de la Justice. Gnénéma Coulibaly a d’abord rappelé le fonctionnement de la Cour qui siège à La Haye avec les pays, à savoir que la CPI se saisit des cas lorsque les Etats ne manifestent pas la volonté de poursuivre les auteurs des faits incriminés ou lorsque les Etats sont dans l’incapacité de poursuivre.
« Or, le fonctionnement des juridictions ivoiriennes est aujourd’hui à un très bon niveau deux ans après la crise post-électorale », a expliqué le ministre Mamadou Gnénéma Coulibaly, précisant que le gouvernement est en train de réfléchir à la réponse officielle qu’il va donner à la CPI.
« Quand on aura fini de réfléchir, on dira à la CPI ce qu’on entend faire. Plus on prend de temps, plus la réflexion se bonifie. C’est pour cela qu’il ne faut pas se précipiter. La réflexion, ce n’est pas facile parce que ce sont des enjeux importants. Le gouvernement actuel n’a vraiment aucune animosité particulière contre qui que ce soit. Les jours à venir vous le démontreront », a-t-il ajouté.
Ce qui pourrait signifier que des libérations provisoires pourraient intervenir dans les prochains jours parmi les détenus pro-Gbagbo. Quant à la dénonciation d’une justice qui ne vise qu’un seul camp depuis le début de la crise, Mamadou Gnénéma Coulibaly a rétorqué que les preuves ne sont pas documentées pour les pro-Ouattara susceptibles d’être poursuivis.