Abidjan - L’expert indépendant de l’ONU, Doudou Diène, a au cours d’un point de presse animé vendredi, au siège de l’Onuci, fait le bilan de sa mission en côte d’Ivoire en vue d’informer les ivoiriens sur le contenu du rapport qu’il doit remettre aux Nations unies, portant sur la situation des droits de l’homme dans le pâys.
" J’ai rencontré toutes les composantes de la société ivoirienne prenant en compte les membres du gouvernement, la société civile, (…)les généraux de l’armée, les chefs coutumiers, certaines victimes de la crise post électorale (…), quelques prisonniers pro-Gbagbo, les différents partis politiques, pour m’enquérir de la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Beaucoup a été fait, et beaucoup reste encore à faire pour le respect des droits de l’homme", a affirmé Doudou Diène.
"Nous avons passé en revue les manifestations de l’impunité depuis 1990 jusqu’à aujourd’hui, y compris la crise postélectorale et analysé les réponses apportées par le gouvernement et d’autre part mis en lumière les principes et les actions juridiques les plus appropriées pour combattre l’impunité et promouvoir une justice équitable sur la base du droit ivoirien et du droit international, et suite à tous ces échanges, des recommandations ont été faites", a poursuivi l’expert.
"Au titre de ces recommandations nous avons demandé aux autorités ivoiriennes d’engager des poursuites contre tous les auteurs de crimes graves, quel que soit leur statut ou leur appartenance politique, ethnique ou religieuse,", a-t-il exhorté.
"Des réponses encourageantes ont été données par le gouvernement allant dans le sens de la lutte contre l’impunité pour que tous les ivoiriens se reconnaissent dans la réconciliation engagée par la Commission dialogue, vérité et réconciliation", a renchéri, l’expert indépendant.
Plusieurs autres recommandations ont été faîtes pour une paix durable en Côte d’Ivoire et pour terminer son propos, l’expert de la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire a mentionné le fait "que le peuple ivoirien a une humanité, une pratique du vivre ensemble qui existe car si ce sous-bassement n’existait pas la crise post électorale aurait basculé dans un génocide", a-t-il mentionné, tirant le chapeau pour la maturité et l’amour reconnu des ivoiriens.
Le rapport de l’expert indépendant de l’Onu sera remis en juin à Genève, au siège du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, a-t-on appris.
Amak/kkp/kam
" J’ai rencontré toutes les composantes de la société ivoirienne prenant en compte les membres du gouvernement, la société civile, (…)les généraux de l’armée, les chefs coutumiers, certaines victimes de la crise post électorale (…), quelques prisonniers pro-Gbagbo, les différents partis politiques, pour m’enquérir de la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Beaucoup a été fait, et beaucoup reste encore à faire pour le respect des droits de l’homme", a affirmé Doudou Diène.
"Nous avons passé en revue les manifestations de l’impunité depuis 1990 jusqu’à aujourd’hui, y compris la crise postélectorale et analysé les réponses apportées par le gouvernement et d’autre part mis en lumière les principes et les actions juridiques les plus appropriées pour combattre l’impunité et promouvoir une justice équitable sur la base du droit ivoirien et du droit international, et suite à tous ces échanges, des recommandations ont été faites", a poursuivi l’expert.
"Au titre de ces recommandations nous avons demandé aux autorités ivoiriennes d’engager des poursuites contre tous les auteurs de crimes graves, quel que soit leur statut ou leur appartenance politique, ethnique ou religieuse,", a-t-il exhorté.
"Des réponses encourageantes ont été données par le gouvernement allant dans le sens de la lutte contre l’impunité pour que tous les ivoiriens se reconnaissent dans la réconciliation engagée par la Commission dialogue, vérité et réconciliation", a renchéri, l’expert indépendant.
Plusieurs autres recommandations ont été faîtes pour une paix durable en Côte d’Ivoire et pour terminer son propos, l’expert de la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire a mentionné le fait "que le peuple ivoirien a une humanité, une pratique du vivre ensemble qui existe car si ce sous-bassement n’existait pas la crise post électorale aurait basculé dans un génocide", a-t-il mentionné, tirant le chapeau pour la maturité et l’amour reconnu des ivoiriens.
Le rapport de l’expert indépendant de l’Onu sera remis en juin à Genève, au siège du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, a-t-on appris.
Amak/kkp/kam