Région du Gbèkè - Les travailleurs plaident pour de meilleurs traitements

A l’instar des villes du pays, Bouake a célébré la fête du 1er mai. C’est la place du carnaval qui a été le théâtre privilégié de cette fête.Ce rendez-vous a été l’occasion pour les forces vives de la cité de Nanan Gbèkè d’échanger en toute franchise avec l’autorité. Après l’hymne national, les représentants des différents syndicats ou groupements ont fait cas de leur condition de vie et de travail à travers la lecture de 11 motions. Saisissant cette occasion, les travailleurs de Sodeci-Cie ont, par la voix de Kouamé Tanoh N’go, traduit leurs difficultés qui se résument au vol de câbles et de compteurs sur les installations des 02 structures public. Il a donc souhaité que l’autorité prenne des mesures afin de pallier cette situation qui entrave le bon fonctionnement du travail dans la région du Gbèkè. Autre fait, les travailleurs de la mairie ont "lancé leur cri du cœur", en direction du Chef de l’État.En effet, depuis septembre 2002, ils vivent dans des conditions déplorables. Ils ont vécu 85 mois sans salaire.Ainsi, 200 agents retraités n’ont pu avoir leur indemnité de retraite. Chose grave, les proches des 80 Agents décédés n’ont pu bénéficier des indemnités de décès."Nous sommes des travailleurs au cœur meurtri. Dites au Président de nous aider.Nous avons des familles», ont-ils dit en chœur.Prenant la parole, le Préfet de la région du Gbèkè, Konin Aka a salué toutes les forces vives et a rassuré ceux-ci en ces termes : "je vous donne la ferme assurance que vos différentes motions seront acheminées vers qui de droit. Vous savez que le Président est un homme de confiance. Sa seule préoccupation est l’amélioration de vos conditions de vie.Il a trouvé un pays dans une situation misérable. Soyez un peu patient. Je vous invite au travail, la Côte d’ivoire a besoin de nous. Grâce aux efforts de tous, le pays va refaire son retard" a-t-il indiqué. Interrogé en fin de cérémonie, Maurice Yao Konan, Directeur des programmes à la radio Bouaké a invité les jeunes sans emplois au changement de mentalité.

E.K à Bouaké