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Société Publié le vendredi 3 mai 2013 | Le Patriote

Motus - Lueur

Il y a trois jours, on a célébré la fête du travail. Pour cette année, les travailleurs étaient devant le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Les échanges ont été francs et fructueux. Comme d’ordinaire, les travailleurs, par la voix des responsables syndicaux, demandent l’amélioration de leurs conditions de vie. Prestement, ils souhaitent la revalorisation du Smig à 60000Fcfa et clament sans relâche que « les attentes ne peuvent plus attendre ». Pour le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, les perspectives sont bonnes et il l’a dit à ses interlocuteurs : « 2013 devrait confirmer le rebond économique de la Côte d’Ivoire ». Il faut le reconnaitre, les nouvelles autorités contribuent à donner des raisons d’espérer aux travailleurs ivoiriens. En deux ans de présence, l’Etat a consenti de nombreux sacrifices, passant le clair de son temps à réparer les promesses de l’ancien régime. Si Laurent Gbagbo promettait à tout va, le nouveau pouvoir analyse les situations avec lucidité et réalisme. Des hommes de parole ont remplacé des hommes à paroles. Convaincus que « gouverner c’est prévoir », Ouattara et ses collaborateurs se donnent les moyens d’apporter le bonheur aux gouvernés. C’est l’engagement pris durant la campagne électorale et il faut s’y conformer. A la vérité, la bataille que doit engager le gouvernement, c’est véritablement la lutte contre la cherté de la vie. Elle est l’épine qui se cesse de se préciser aux ménages. Tout le monde en parle et s’en plaint. Les prix des denrées alimentaires flambent, pour le malheur des familles. Au-delà des professions de foi, il est de bon aloi de prendre la question à bras-le-corps pour soulager les populations. Cette situation de vie chère qui plane sur le pays n’est pas faite pour embellir un tableau pas trop reluisant. C’est en cela que l’assurance du Premier ministre permet de garder confiance : « Beaucoup a été fait. Beaucoup reste à faire. Nous ne baissons pas les bras ». Un discours bien à propos qui doit être bien perçu par les syndicalistes. Au-delà les revendications, sachons raison garder parce que, ce n’est un secret pour personne, la Côte d’Ivoire revient de loin. De très loin même !
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