Placée sous le sceau de l’excellence, la fête du 1er mai, consacrée à la célébration des travailleurs, a été chaleureusement célébrée à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. A cette occasion, des prix ont été décernés aux meilleurs agents et au meilleur service de l'Université Alassane Ouattara en présence du représentant de Monsieur le Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du représentant du Préfet de région.
Ainsi, le Prix du Meilleur Agent des services financiers a été attribué à Mme Kouadio Jeanne, en service à la Direction des Affaires Financières et des Moyens Généraux et le Prix du Meilleur Agent des services non financiers, à M. Soro Raymond, en service à la Scolarité.
Quant au Prix du Meilleur service de l'Université, il a été décerné à Mme Eveline BOA, Directeur des Affaires Financières et des Moyens Généraux (DAF MG). Pour clore la manifestation en beauté et sportivement, un match de football a opposé l’équipe des Enseignants-Chercheurs à celle du personnel administratif et technique. Il s’est soldé par un score de 1 à 0, en faveur des Enseignements-Chercheurs.
Au cours de cette journée, le Président de l’Université Alassane Ouattara, le Professeur Lazare POAME, Philosophe-Bioéthicien et premier Africain noir élu à l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, a salué magistralement les efforts consentis par l’ensemble des travailleurs de l’Université. Nous vous proposons en intégralité son intervention.
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Monsieur le Préfet de Région,
Mesdames et Messieurs les élus
Madame la Directrice générale du CROU,
Monsieur le Président du Comité d’Organisation
Messieurs les Directeurs régionaux,
Messieurs les Officiers supérieurs,
Messieurs les Dirigeants syndicaux,
Messieurs les Chefs coutumiers et religieux,
Chers collaborateurs du personnel administratif et technique,
Chers collègues Enseignants-Chercheurs,
Chers étudiants (travailleurs théorétiques),
Chers amis de la presse,
Chers invités,
Mesdames et Messieurs,
Qu’il nous soit permis, avant tout propos, d’adresser, au nom de l’équipe dirigeante de l’Université, au nom de Madame la Directrice du Centre Régional des Œuvres Universitaires de Bouaké, nos sincères remerciements à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a accepté de présider cette cérémonie.
Nos remerciements vont également aux autorités de la ville de Bouaké qui ont pris l’option de répondre à notre invitation, tiraillées qu’elles étaient, entre deux manifestations prévues ce jour à Bouaké.
Nos remerciements vont enfin au Comité d’organisation de la cérémonie, présidé par le 1er Vice-Président de l’Université, le Professeur Michel Kodo, à tous les travailleurs de l’Université Alassane Ouattara et à toute la presse, venue couvrir cette manifestation, la première du genre depuis le retour de notre institution sur son site originel.
Mesdames et Messieurs, nous accordons une importance toute particulière à cette cérémonie pour deux raisons :
Nos séjours à l’Université de Francfort, de 1990 à 1998, nous ont permis de prendre la pleine mesure de ce que représente la Fête du travail. En effet, c’est à ce point du globe que nous avons expérimenté cette phrase pleine de sens qui est de Voltaire : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Nous rappelons, pour mémoire, que c’est pendant l’occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai a été officiellement institué comme fête du travail et de la concorde sociale pour rallier les ouvriers au régime de Vichy.
La seconde raison est relative au parcours exemplaire des acteurs de l’Université (le personnel administratif et technique, les enseignants et même les étudiants) qui n’ont cessé de travailler, de se battre loyalement, de jour comme de nuit, pendant et après la crise post-électorale, nonobstant les obstacles rédhibitoires liés à la délocalisation et à la relocalisation de l’institution, pour que celle-ci fonctionne vaille que vaille.
C’est le lieu de remercier très sincèrement le Président de la République et son gouvernement pour tous les efforts déployés aux fins de doter l’Université Alassane Ouattara du minimum requis.
Mesdames et Messieurs, nous avons la ferme conviction que le travail est l’activité qui élève véritablement l’homme vers la liberté la plus haute. Et c’est pourquoi, sans donner dans un particularisme triomphant, nous pouvons dire que l’une des particularités de l’Université Alassane Ouattara est l’incitation à l’excellence.
En effet, pour motiver ses acteurs et partenaires à l’excellence, excellence pluridimensionnelle et pluridirectionnelle, l’Université Alassane Ouattara a institué divers prix :
- Le Prix récompensant les meilleurs traducteurs de la Déclaration de l’UNESCO sur la Bioéthique et les Droits de l’Homme en langues locales (baoulé, bété, dioula...) ;
- Le Prix de la Chaire UNESCO de Bioéthique, décerné aux meilleurs étudiants en Médecine. Ce prix récompense non seulement des performances scientifiques, mais aussi des modèles axiologiques et psychologiques ;
- Le Prix de la pacification de l’espace universitaire ;
- Le Prix du meilleur agent et du meilleur service de l’UAO ;
- Le Prix de la meilleure visibilité de l’Université Alassane Ouattara dans la presse.
A cela, il convient d’ajouter, à l’initiative de Madame la Directrice du CROU, le diplôme d’honneur destiné à accompagner honorablement les collaborateurs les plus anciens du CROU et de l’Université, appelés à faire valoir leur droit à la retraite.
Mesdames et messieurs, c’est aujourd’hui, 1er mai, fête du travail, date symbolique, que Madame la Directrice du CROU et moi-même avons choisie pour décerner des Prix aux meilleurs travailleurs de l’Université.
Nous voulons, par ce geste, montrer l’importance que nous accordons aux efforts déployés et aux sacrifices consentis par les travailleurs de ces deux institutions. Plus encore, nous voulons les inciter à intérioriser le principe méritocratique qui doit structurer la gouvernance universitaire dans l’Afrique du 21è siècle.
Nous voulons enfin, par ce geste, amener la nation ivoirienne et les décideurs à vous regarder comme vous le souhaitez, c’est-à-dire, vous regarder autrement.
C’est le lieu de rappeler que l’Université Alassane Ouattara est une Université dont l’objectif primordial est de garantir les conditions optimales d’une gouvernance exemplaire et d’un rayonnement durable par des actions propres à promouvoir l’excellence irénologique, pédagogique, scientifique, technocratique et éthicologique.
Excellente fête du travail.
Je vous remercie.
Professeur LAZARE POAME
Président de l’Université
Ainsi, le Prix du Meilleur Agent des services financiers a été attribué à Mme Kouadio Jeanne, en service à la Direction des Affaires Financières et des Moyens Généraux et le Prix du Meilleur Agent des services non financiers, à M. Soro Raymond, en service à la Scolarité.
Quant au Prix du Meilleur service de l'Université, il a été décerné à Mme Eveline BOA, Directeur des Affaires Financières et des Moyens Généraux (DAF MG). Pour clore la manifestation en beauté et sportivement, un match de football a opposé l’équipe des Enseignants-Chercheurs à celle du personnel administratif et technique. Il s’est soldé par un score de 1 à 0, en faveur des Enseignements-Chercheurs.
Au cours de cette journée, le Président de l’Université Alassane Ouattara, le Professeur Lazare POAME, Philosophe-Bioéthicien et premier Africain noir élu à l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, a salué magistralement les efforts consentis par l’ensemble des travailleurs de l’Université. Nous vous proposons en intégralité son intervention.
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Monsieur le Préfet de Région,
Mesdames et Messieurs les élus
Madame la Directrice générale du CROU,
Monsieur le Président du Comité d’Organisation
Messieurs les Directeurs régionaux,
Messieurs les Officiers supérieurs,
Messieurs les Dirigeants syndicaux,
Messieurs les Chefs coutumiers et religieux,
Chers collaborateurs du personnel administratif et technique,
Chers collègues Enseignants-Chercheurs,
Chers étudiants (travailleurs théorétiques),
Chers amis de la presse,
Chers invités,
Mesdames et Messieurs,
Qu’il nous soit permis, avant tout propos, d’adresser, au nom de l’équipe dirigeante de l’Université, au nom de Madame la Directrice du Centre Régional des Œuvres Universitaires de Bouaké, nos sincères remerciements à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a accepté de présider cette cérémonie.
Nos remerciements vont également aux autorités de la ville de Bouaké qui ont pris l’option de répondre à notre invitation, tiraillées qu’elles étaient, entre deux manifestations prévues ce jour à Bouaké.
Nos remerciements vont enfin au Comité d’organisation de la cérémonie, présidé par le 1er Vice-Président de l’Université, le Professeur Michel Kodo, à tous les travailleurs de l’Université Alassane Ouattara et à toute la presse, venue couvrir cette manifestation, la première du genre depuis le retour de notre institution sur son site originel.
Mesdames et Messieurs, nous accordons une importance toute particulière à cette cérémonie pour deux raisons :
Nos séjours à l’Université de Francfort, de 1990 à 1998, nous ont permis de prendre la pleine mesure de ce que représente la Fête du travail. En effet, c’est à ce point du globe que nous avons expérimenté cette phrase pleine de sens qui est de Voltaire : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Nous rappelons, pour mémoire, que c’est pendant l’occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai a été officiellement institué comme fête du travail et de la concorde sociale pour rallier les ouvriers au régime de Vichy.
La seconde raison est relative au parcours exemplaire des acteurs de l’Université (le personnel administratif et technique, les enseignants et même les étudiants) qui n’ont cessé de travailler, de se battre loyalement, de jour comme de nuit, pendant et après la crise post-électorale, nonobstant les obstacles rédhibitoires liés à la délocalisation et à la relocalisation de l’institution, pour que celle-ci fonctionne vaille que vaille.
C’est le lieu de remercier très sincèrement le Président de la République et son gouvernement pour tous les efforts déployés aux fins de doter l’Université Alassane Ouattara du minimum requis.
Mesdames et Messieurs, nous avons la ferme conviction que le travail est l’activité qui élève véritablement l’homme vers la liberté la plus haute. Et c’est pourquoi, sans donner dans un particularisme triomphant, nous pouvons dire que l’une des particularités de l’Université Alassane Ouattara est l’incitation à l’excellence.
En effet, pour motiver ses acteurs et partenaires à l’excellence, excellence pluridimensionnelle et pluridirectionnelle, l’Université Alassane Ouattara a institué divers prix :
- Le Prix récompensant les meilleurs traducteurs de la Déclaration de l’UNESCO sur la Bioéthique et les Droits de l’Homme en langues locales (baoulé, bété, dioula...) ;
- Le Prix de la Chaire UNESCO de Bioéthique, décerné aux meilleurs étudiants en Médecine. Ce prix récompense non seulement des performances scientifiques, mais aussi des modèles axiologiques et psychologiques ;
- Le Prix de la pacification de l’espace universitaire ;
- Le Prix du meilleur agent et du meilleur service de l’UAO ;
- Le Prix de la meilleure visibilité de l’Université Alassane Ouattara dans la presse.
A cela, il convient d’ajouter, à l’initiative de Madame la Directrice du CROU, le diplôme d’honneur destiné à accompagner honorablement les collaborateurs les plus anciens du CROU et de l’Université, appelés à faire valoir leur droit à la retraite.
Mesdames et messieurs, c’est aujourd’hui, 1er mai, fête du travail, date symbolique, que Madame la Directrice du CROU et moi-même avons choisie pour décerner des Prix aux meilleurs travailleurs de l’Université.
Nous voulons, par ce geste, montrer l’importance que nous accordons aux efforts déployés et aux sacrifices consentis par les travailleurs de ces deux institutions. Plus encore, nous voulons les inciter à intérioriser le principe méritocratique qui doit structurer la gouvernance universitaire dans l’Afrique du 21è siècle.
Nous voulons enfin, par ce geste, amener la nation ivoirienne et les décideurs à vous regarder comme vous le souhaitez, c’est-à-dire, vous regarder autrement.
C’est le lieu de rappeler que l’Université Alassane Ouattara est une Université dont l’objectif primordial est de garantir les conditions optimales d’une gouvernance exemplaire et d’un rayonnement durable par des actions propres à promouvoir l’excellence irénologique, pédagogique, scientifique, technocratique et éthicologique.
Excellente fête du travail.
Je vous remercie.
Professeur LAZARE POAME
Président de l’Université