Abidjan - Reconnus coupables du meurtre de cinq civils, en décembre 2011 à Vavoua (centre-ouest, région du Haut-Sassandra), deux soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont été condamnés jeudi par le tribunal militaire d'Abidjan (TMA) respectivement à dix et sept ans de prison ferme.
Doumbia Amara, alors chef de sécurité dans la ville de Vavoua, et Daouda Bazémon, présumé co-auteur des crimes de meurtres et de tentatives de meurtres, ont été reconnus coupables d’exactions et violations graves des droits humains sur la population civile, par le juge du tribunal militaire d’Abidjan, tandis que cinq autres également poursuivis ont été acquittés.
Ouvert le 11 avril, ce procès était une occasion pour le commissaire du gouvernement, Ange Kessi Kouamé, de montrer à l’opinion nationale et internationale qu’il "n'y a plus d'impunité'' en Côte d’Ivoire, notamment au sein de l’armée ivoirienne.
En effet, des rapports d’organisations non gouvernementales ont reproché aux pouvoirs publics de n'avoir pas encore honoré leur promesse de réclamer des comptes de manière impartiale pour les crimes graves commis lors des violences postélectorales de décembre 2010 à avril 2011 et qui ont fait au moins 3.000 morts.
"Tous les faits constituant des délits, crimes et contraventions à la loi pénale seront poursuivis, leurs auteurs recherchés et jugés conformément à la loi'', avait averti le procureur militaire, lors de l’ouverture de ce procès tout en invitant à "la patience car, nous sommes en matière judiciaire'', a-t-il conclu.
Doumbia Amara, alors chef de sécurité dans la ville de Vavoua, et Daouda Bazémon, présumé co-auteur des crimes de meurtres et de tentatives de meurtres, ont été reconnus coupables d’exactions et violations graves des droits humains sur la population civile, par le juge du tribunal militaire d’Abidjan, tandis que cinq autres également poursuivis ont été acquittés.
Ouvert le 11 avril, ce procès était une occasion pour le commissaire du gouvernement, Ange Kessi Kouamé, de montrer à l’opinion nationale et internationale qu’il "n'y a plus d'impunité'' en Côte d’Ivoire, notamment au sein de l’armée ivoirienne.
En effet, des rapports d’organisations non gouvernementales ont reproché aux pouvoirs publics de n'avoir pas encore honoré leur promesse de réclamer des comptes de manière impartiale pour les crimes graves commis lors des violences postélectorales de décembre 2010 à avril 2011 et qui ont fait au moins 3.000 morts.
"Tous les faits constituant des délits, crimes et contraventions à la loi pénale seront poursuivis, leurs auteurs recherchés et jugés conformément à la loi'', avait averti le procureur militaire, lors de l’ouverture de ce procès tout en invitant à "la patience car, nous sommes en matière judiciaire'', a-t-il conclu.