APA-Biankouma - Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo a participé aux élections municipales et régionales couplées du 21 avril dernier, a estimé jeudi, le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
'' Le FPI a bel et bien participé aux élections locales du 21 avril", a déclaré M. Ouattara à Biankouma (environ 700 km à l'Ouest d'Abidjan) à l'entame d'une visite d'Etat de trois jours dans la région du Tonpki. Pour lui, le phénomène des indépendants montre ''l'émergence de la démocratie'' dans le pays.
Selon le président Ouattara, les cadres du FPI qui se sont présentés à ces élections municipales et régionales sous l'étiquette d'indépendant ont remporté 15 communes du pays.
''Ce sont de vrais démocrates, ces sont de vrais patriotes", a-t-il dit à propos de ces candidats FPI-indépendants en se félicitant du bon déroulement de ce scrutin couplé qui consacre la fin du processus électoral démarré en octobre 2010 par l'élection présidentielle.
''Nous seront fermes pour tous ceux qui seront des auteurs de trouble", a avertit Alassane Ouattara en parlant des contestations qui se sont manifestées par des troubles dans certaines circonscriptions électorales. Il a imputé ces incidents à l'apprentissage de la démocratie.
'' Les perdants devront accepter leur défaites et éviter d'occasionner des actes de violence, des heurts et des troubles'', a-t-il dit en soulignant son engagement à mettre à la disposition des nouveaux élus les ''moyens'' leur permettant de travailler.
Les candidats indépendants ont remporté les élections municipales de dimanche dernier avec 72 communes, soit 37,11% des conseils municipaux.
Les indépendants sont suivis du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir) qui a obtenu 65, soit 33,51% des Conseils municipaux contre 49, soit 25,26% pour le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex parti unique).
L'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) s'en sort avec 5 communes, soit 2,58% contre 3, soit 1,55% des conseils municipaux pour le Rassemblement des houphouëtistes pour la paix (RHDP). A l'issue de ces élections des Conseillers Municipaux, 194 Conseils ont été élus.
Les électeurs inscrits pour ces municipales étaient au nombre de 3.799.770 dont 1.384.693 ont voté avec un taux de participation de 36,44%.
S'agissant de l'élection des Conseillers Régionaux, 31 Conseils ont été élus. Le RDR remporte ladite élection avec 10 régions, soit 32,36% des Conseils Régionaux, quand le RHDP obtient 9, soit 29,03% des Conseils.
Les indépendants remportent 6, soit 19,35% contre 4, soit 12,90% pour le PDCI, suivi de l'UDPCI avec 1, soit 3,23%.
Les électeurs inscrits pour ces régionales étaient 3.876.074 dont 1.706.537 ont voté avec un taux de participation de 44,03%".
Le Front populaire ivoirien (FPI), a boycotté ces élections locales qu'il a qualifié de ‘'mascarade et de parodie électorale'' pour dénoncer le choix unilatéral de la date du 21 avril par le gouvernement.
Ce parti qui avait déjà boycotté les élections législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti du président Alassane Ouattara, estime par ailleurs que les conditions n'étaient pas réunies pour la tenue d'un ‘'scrutin juste, inclusif et transparent''.
Pour le FPI, la Commission électorale indépendante (CEI), ‘'caduque et illégale'' après les législatives de 2011, est par conséquent ‘'incompétente et illégale'' pour organiser ces élections locales.
LS/APA
'' Le FPI a bel et bien participé aux élections locales du 21 avril", a déclaré M. Ouattara à Biankouma (environ 700 km à l'Ouest d'Abidjan) à l'entame d'une visite d'Etat de trois jours dans la région du Tonpki. Pour lui, le phénomène des indépendants montre ''l'émergence de la démocratie'' dans le pays.
Selon le président Ouattara, les cadres du FPI qui se sont présentés à ces élections municipales et régionales sous l'étiquette d'indépendant ont remporté 15 communes du pays.
''Ce sont de vrais démocrates, ces sont de vrais patriotes", a-t-il dit à propos de ces candidats FPI-indépendants en se félicitant du bon déroulement de ce scrutin couplé qui consacre la fin du processus électoral démarré en octobre 2010 par l'élection présidentielle.
''Nous seront fermes pour tous ceux qui seront des auteurs de trouble", a avertit Alassane Ouattara en parlant des contestations qui se sont manifestées par des troubles dans certaines circonscriptions électorales. Il a imputé ces incidents à l'apprentissage de la démocratie.
'' Les perdants devront accepter leur défaites et éviter d'occasionner des actes de violence, des heurts et des troubles'', a-t-il dit en soulignant son engagement à mettre à la disposition des nouveaux élus les ''moyens'' leur permettant de travailler.
Les candidats indépendants ont remporté les élections municipales de dimanche dernier avec 72 communes, soit 37,11% des conseils municipaux.
Les indépendants sont suivis du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir) qui a obtenu 65, soit 33,51% des Conseils municipaux contre 49, soit 25,26% pour le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex parti unique).
L'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) s'en sort avec 5 communes, soit 2,58% contre 3, soit 1,55% des conseils municipaux pour le Rassemblement des houphouëtistes pour la paix (RHDP). A l'issue de ces élections des Conseillers Municipaux, 194 Conseils ont été élus.
Les électeurs inscrits pour ces municipales étaient au nombre de 3.799.770 dont 1.384.693 ont voté avec un taux de participation de 36,44%.
S'agissant de l'élection des Conseillers Régionaux, 31 Conseils ont été élus. Le RDR remporte ladite élection avec 10 régions, soit 32,36% des Conseils Régionaux, quand le RHDP obtient 9, soit 29,03% des Conseils.
Les indépendants remportent 6, soit 19,35% contre 4, soit 12,90% pour le PDCI, suivi de l'UDPCI avec 1, soit 3,23%.
Les électeurs inscrits pour ces régionales étaient 3.876.074 dont 1.706.537 ont voté avec un taux de participation de 44,03%".
Le Front populaire ivoirien (FPI), a boycotté ces élections locales qu'il a qualifié de ‘'mascarade et de parodie électorale'' pour dénoncer le choix unilatéral de la date du 21 avril par le gouvernement.
Ce parti qui avait déjà boycotté les élections législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti du président Alassane Ouattara, estime par ailleurs que les conditions n'étaient pas réunies pour la tenue d'un ‘'scrutin juste, inclusif et transparent''.
Pour le FPI, la Commission électorale indépendante (CEI), ‘'caduque et illégale'' après les législatives de 2011, est par conséquent ‘'incompétente et illégale'' pour organiser ces élections locales.
LS/APA
