Man -Le président Alassane Ouattara, qui effectue depuis mercredi une visite d’Etat dans la région du Tonkpi, dans le district des Montagnes (ouest du pays), a annoncé la participation du Front populaire ivoirien (FPI) de l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, aux dernières élections couplées municipales et régionales du 21 avril.
"Le FPI a bel et bien pris part à ces élections, à travers des candidats indépendants, selon les informations qui m’ont été communiquées", a-t-il déclaré, lors de son meeting, jeudi, à Biankouma, première étape de son périple dans la région, mettant ainsi fin à la polémique sur la participation du FPI au jeu électoral local, contrairement à la position officielle de ses dirigeants.
Les dernières élections couplées, municipales et régionales, ont presque confirmé, devant les grandes formations, le RDR, le PDCI-RDA et l’UDPCI, le règne des candidats indépendants dont 72 ont pu se faire élire dont "15 issus du FPI", a affirmé le chef de l’Etat.
Comme aux élections législatives, le Front populaire ivoirien, dirigé par Miaka Ouréto, s’est à nouveau abstenu de prendre part aux élections des conseillers régionaux et municipaux, appelant même à un boycott du scrutin par le peuple ivoirien.
Selon les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI), le taux de participation était de 44,03% pour les régionales et de 36,44% pour les municipales. Des taux bien meilleurs que ceux des précédentes joutes électorales, a soutenu M. Ouattara, sans nuance.
La CEI a reçu à ce propos 175 requêtes en annulation, 152 pour les municipales et 23 requêtes portant sur les régionales. Outre ces réclamations, la situation des circonscriptions de Bettié (Est, région de l’Indénié-Djuablin) et Doropo (nord-est, région du Bounkani) dont les résultats, à ce jour, n’ont pas encore été proclamés par la CEI. A Bettié, les élections municipales n’ont pu se tenir, en raison de troubles et de blocages orchestrés par des délégués de candidats.
A Doropo, les procès-verbaux du dépouillement des votes furent, en grande partie, détruits.
Cette situation devrait être clarifiée, sous peu, avec la reprise des scrutins, si l’on en croit le président Youssouf Bakayoko, lors d’une intervention-express, le 26 avril. "La CEI portera prochainement à la connaissance des populations concernées, les mesures qu’elle aura prises, en accord avec le gouvernement, pour la tenue du scrutin", a-t-il annoncé.
(AIP)
NF/kp
"Le FPI a bel et bien pris part à ces élections, à travers des candidats indépendants, selon les informations qui m’ont été communiquées", a-t-il déclaré, lors de son meeting, jeudi, à Biankouma, première étape de son périple dans la région, mettant ainsi fin à la polémique sur la participation du FPI au jeu électoral local, contrairement à la position officielle de ses dirigeants.
Les dernières élections couplées, municipales et régionales, ont presque confirmé, devant les grandes formations, le RDR, le PDCI-RDA et l’UDPCI, le règne des candidats indépendants dont 72 ont pu se faire élire dont "15 issus du FPI", a affirmé le chef de l’Etat.
Comme aux élections législatives, le Front populaire ivoirien, dirigé par Miaka Ouréto, s’est à nouveau abstenu de prendre part aux élections des conseillers régionaux et municipaux, appelant même à un boycott du scrutin par le peuple ivoirien.
Selon les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI), le taux de participation était de 44,03% pour les régionales et de 36,44% pour les municipales. Des taux bien meilleurs que ceux des précédentes joutes électorales, a soutenu M. Ouattara, sans nuance.
La CEI a reçu à ce propos 175 requêtes en annulation, 152 pour les municipales et 23 requêtes portant sur les régionales. Outre ces réclamations, la situation des circonscriptions de Bettié (Est, région de l’Indénié-Djuablin) et Doropo (nord-est, région du Bounkani) dont les résultats, à ce jour, n’ont pas encore été proclamés par la CEI. A Bettié, les élections municipales n’ont pu se tenir, en raison de troubles et de blocages orchestrés par des délégués de candidats.
A Doropo, les procès-verbaux du dépouillement des votes furent, en grande partie, détruits.
Cette situation devrait être clarifiée, sous peu, avec la reprise des scrutins, si l’on en croit le président Youssouf Bakayoko, lors d’une intervention-express, le 26 avril. "La CEI portera prochainement à la connaissance des populations concernées, les mesures qu’elle aura prises, en accord avec le gouvernement, pour la tenue du scrutin", a-t-il annoncé.
(AIP)
NF/kp
