Exceptionnelle, la mobilisation l’a été hier à Zouan-Hounien, seconde ville à recevoir le président de la République, Alassane Ouattara, à l’occasion de la visite d’Etat qu’il effectue dans la région du Tonkpi. Arrivé aux environs de 10h 30mn à bord d’un hélicoptère, le chef de l’Etat est reçu quelques minutes après dans une ambiance des grands jours de fête au niveau de l’arc de triomphe dressé au quartier Boribana. Les honneurs militaires lui sont rendus par deux pelotons de l’Ecole de gendarmerie de Toroguhé ainsi que trois sections du bataillon de sécurisation de l’ouest (BSO) au son de la musique de la gendarmerie. Des échanges de civilités s’ensuivent avec les officiers supérieurs de l’armée, les cadres et élus du département. Le long cortège dans lequel se perd le véhicule de commandement de l’illustre hôte s’immobilise dans les environs de la grande mosquée de la ville. Le chef de l’Etat marque ainsi une halte pour inaugurer la rue qui porte son nom : l’avenue Alassane Ouattara. Le cap est ensuite remis sur le lycée moderne de Zouan-Hounien où doit se dérouler la cérémonie officielle. En dépit de la perspicacité des services de sécurité, les véhicules du cortège présidentiel ont du mal à avancer au milieu de la marée humaine qui déferle sur la place aménagée pour la circonstance. Sur le site, il n’y a plus de place sur les nombreuses bâches dressées par le comité d’organisation. Les alentours de l’espace préparé sont noirs de monde. A son arrivée, le président Ouattara qui a à ses côtés son épouse, Dominique Ouattara, est accueilli dans une liesse populaire. Sous l’?il vigilant de sa garde rapprochée, il fait le tour pour saluer les cadres, chefs coutumiers, leaders communautaires, venus l’écouter. La cérémonie démarre avec la libation faite par le notable Doha Gbain. Vient ensuite le moment des allocutions. Le ton est donné par le maire, Yomi Nicolas. Il exprime sa reconnaissance au chef de l’Etat pour les actions menées en faveur du bien-être des siens. Toutefois, fait-il remarquer, beaucoup reste à faire. Dans cette logique, il a plaidé entre autres pour l’électrification, le bitumage des routes de la ville, l’amélioration du plateau technique en matière de santé, la construction d’un château d’eau de grande capacité, l’ouverture d’un commissariat de police. A sa suite, le député Dion Félix, porte-parole des populations, a traduit au président de la République la gratitude de la région. Occasion de réaffirmer l’attachement des peuples Dan, Mahou et Malinké au président Alassane Ouattara. Il a présenté les problèmes du département et émis des doléances. Il a plaidé pour que les sous préfets affectés dans les nouvelles sous-préfectures puissent effectivement prendre fonction. L’élu du peuple a demandé l’érection de certains villages en sous-préfectures. Relativement aux infrastructures, il a expliqué que depuis 2006, certains bureaux dont ceux de la perception du Trésor et de la poste n’ont plus ouvert.
Dion Félix a souhaité le désenclavement du département par la réfection de la voirie. Il a en plus demandé la mise en place des services départementaux des différents ministères, la réhabilitation et construction de collèges dans chaque chef-lieu de sous-préfecture, la réhabilitation des infrastructures sanitaires et l’amélioration du plateau technique des centres de santé.
COULIBALY Zoumana Envoyé spécial
Dion Félix a souhaité le désenclavement du département par la réfection de la voirie. Il a en plus demandé la mise en place des services départementaux des différents ministères, la réhabilitation et construction de collèges dans chaque chef-lieu de sous-préfecture, la réhabilitation des infrastructures sanitaires et l’amélioration du plateau technique des centres de santé.
COULIBALY Zoumana Envoyé spécial
