La problématique de l’effacement de la souveraineté des Etats du tiers monde nous conduit à nous interroger sur le sens des dynamiques internationales contemporaines, notamment la mondialisation, l’interdépendance croissante des sociétés, la crise économique et financière, les conflits apparemment insolubles, la perte de maîtrise des Etats sur les problèmes internationaux voire sur eux-mêmes ou tout ce qui semble constituer le pain quotidien des relations internationales. La souveraineté est le droit absolu, exclusif et permanent de disposer librement de son présent et de son futur. Elle affirme une identité et une volonté créatrices de droits et d’obligations. En matière de politique, la souveraineté est le droit absolu d'exercer une autorité législative, judiciaire et/ou exécutive sur une région, un pays ou sur un peuple.
La souveraineté nationale caractérise l'indépendance de l'Etat-nation par rapport à d'autres Etats ou à des instances internationales, hormis pour les autorités que cet état a librement accepté de céder.
Pour tout Etat ou Peuple, la souveraineté est l’expression concrète et visible de plusieurs droits fondamentaux dont le droit de disposer d’eux-mêmes, le droit d’avoir sa propre histoire, et le droit à la différence et à l’originalité.
En pratique, le mot de souveraineté est donc étroitement associé à ceux de Liberté et d’Indépendance. La souveraineté s’oppose donc à l’autonomie qui est une fausse indépendance ou une liberté conditionnelle puisqu’elle s’exerce dans un espace délimité et contrôlé par une autorité extérieure. L’autonomie ici s’entend au plan politique, économique, social et sécuritaire.
En réalité, l’expression ou l’application de ce principe passe par la pleine possession de ses moyens d’actions des ressources propres. Or dans nos pays, la précarité économique et financière de certains états, qualifiés à juste titre de pays pauvres ou pays en développement, oblige leurs gouvernements à tendre la main pour survivre. Or le plus souvent, l’octroi de ces aides est assujetti aux conditionnalités au plan politique, économique et social. Dans de telle situation, peut-on parler encore de souveraineté de pays pauvres ou pays en voie de développement?
En effet, ces pays cités plus haut, sont confrontés à des entraves réelles à leur souveraineté. Ainsi, nous avons l’économie extravertie, la soumission à la loi du marché, la trop grande dépendance vis-à-vis de l’extérieur, l’endettement trop lourd, la soumission aux mesures de redressement économique et ingérence des bailleurs de fonds dans la gestion des affaires d’états.
Fort de tout cela, on peut observer que la souveraineté des Etats est aujourd'hui soumise à diverses tribulations, souvent spectaculaires et parfois dangereuses. Les pays sont assez souvent soumis à la manipulation de pays amis ou d’operateurs économique en raison de leur forte dépendance vis-à-vis de ceux-ci.
Dans ces conditions, comment protéger la souveraineté des états faibles ? Contrairement à l'idée d'effacement, on doit constater que la souveraineté des Etats est aujourd'hui, spécialement avec la Charte des Nations Unies, beaucoup mieux protégée qu'auparavant. C'est ainsi que l'annexion d'un Etat par suite d'une guerre est interdite, que l'emploi de la force armée contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique d'un Etat est prohibée.
Par DENIS ZODO
La souveraineté nationale caractérise l'indépendance de l'Etat-nation par rapport à d'autres Etats ou à des instances internationales, hormis pour les autorités que cet état a librement accepté de céder.
Pour tout Etat ou Peuple, la souveraineté est l’expression concrète et visible de plusieurs droits fondamentaux dont le droit de disposer d’eux-mêmes, le droit d’avoir sa propre histoire, et le droit à la différence et à l’originalité.
En pratique, le mot de souveraineté est donc étroitement associé à ceux de Liberté et d’Indépendance. La souveraineté s’oppose donc à l’autonomie qui est une fausse indépendance ou une liberté conditionnelle puisqu’elle s’exerce dans un espace délimité et contrôlé par une autorité extérieure. L’autonomie ici s’entend au plan politique, économique, social et sécuritaire.
En réalité, l’expression ou l’application de ce principe passe par la pleine possession de ses moyens d’actions des ressources propres. Or dans nos pays, la précarité économique et financière de certains états, qualifiés à juste titre de pays pauvres ou pays en développement, oblige leurs gouvernements à tendre la main pour survivre. Or le plus souvent, l’octroi de ces aides est assujetti aux conditionnalités au plan politique, économique et social. Dans de telle situation, peut-on parler encore de souveraineté de pays pauvres ou pays en voie de développement?
En effet, ces pays cités plus haut, sont confrontés à des entraves réelles à leur souveraineté. Ainsi, nous avons l’économie extravertie, la soumission à la loi du marché, la trop grande dépendance vis-à-vis de l’extérieur, l’endettement trop lourd, la soumission aux mesures de redressement économique et ingérence des bailleurs de fonds dans la gestion des affaires d’états.
Fort de tout cela, on peut observer que la souveraineté des Etats est aujourd'hui soumise à diverses tribulations, souvent spectaculaires et parfois dangereuses. Les pays sont assez souvent soumis à la manipulation de pays amis ou d’operateurs économique en raison de leur forte dépendance vis-à-vis de ceux-ci.
Dans ces conditions, comment protéger la souveraineté des états faibles ? Contrairement à l'idée d'effacement, on doit constater que la souveraineté des Etats est aujourd'hui, spécialement avec la Charte des Nations Unies, beaucoup mieux protégée qu'auparavant. C'est ainsi que l'annexion d'un Etat par suite d'une guerre est interdite, que l'emploi de la force armée contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique d'un Etat est prohibée.
Par DENIS ZODO