Abidjan – La Délégation de l’Union européenne (DUE) en Côte d’Ivoire, par la voix notamment de son conseiller politique, Bruno Pozzi, exhorte la Côte d’Ivoire à opérer un choix clair et en toute souveraineté, quant à la ratification ou non des Accords de partenariat économique (APE) paraphés entre les deux parties depuis 2007.
A l’occasion d’un petit-déjeuner de presse qu’elle veut bimestriel, les représentants de la délégation de l’UE, à savoir MM. Pozzi, le chef des opérations de coopération, Geza Strammer, et l’attaché commercial, Section économie, gouvernance et secteurs sociaux, Juan Otamendi Garcia Jalon, ont tour à tour invité la Côte d’Ivoire à opérer un choix avant le 1er octobre 2014, afin d’être situé sur le régime qui va désormais régir les relations commerciales entre les deux parties.
M. Pozzi a rappelé que n’ayant pu aboutir à un accord cadre légal avec les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP), l’UE a pris le 20 décembre 2007 un règlement d’accès au marché qui a permis de continuer avec ces pays le système d’avantage commercial.
Ainsi, la Côte d’Ivoire a négocié un APE intérimaire direct avec l’UE, paraphé en 2008 et qui permet à l’Union d’avoir une relation avantageuse, même si les règles d’accès au marché venaient à disparaître, comme prévu, le 1eroctobre 2014.
Espérant que les APE vont aboutir après une quinzaine d’années pour régir le système commercial et économique UE-ACP, Bruno Pozzi a souhaité que pour maintenir ou renforcer les relations privilégiées avec l’Afrique, la mise en place des APE se fasse « rapidement ».
Quant à l’attaché commercial, Juan Jalon, il a précisé que si au-delà de la date susmentionnée l’accord n’est pas ratifié par l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, le pays va passer sous le régime du Système de préférence généralisé (SPG), comme l’a décidé le Nigeria, en toute souveraineté.
L’économiste de la DUE a noté que l’avantage est plus grand pour le pays de ratifier cet accord car l’UE représente le premier partenaire économique et commercial de la Côte d’Ivoire avec 35% des exportations, contre environ 0,2% dans le sens contraire (CI-UE).
Il a donc réitéré l’invitation au pays de faire « un choix : signer ou pas signer, mais ne pas rester dans cette "indéfinition" », ajoutant qu’un calendrier de libéralisation de certains produits, exonérés de taxes sur le marché européen, court jusqu’en 2022.
Le chef des opérations de coopération, Geza Strammer, a pour sa part renchéri qu’en fin de compte, il pense que la Côte d’Ivoire va ratifier l’APE parce qu’elle ne voudra pas « souffrir » d’attendre de le faire dans le cadre d’un accord régional (CEDEAO) et ne peut pas se permettre non plus d’attendre indéfiniment.
Les APE découlent de l’Accord de Cotonou signé en juin 2000, dans la capitale béninoise. Ils induisent un accord non réciproque UE-ACP et surtout un régime préférentiel commercial pour les pays moins avancés (PMA). La Côte d’Ivoire et le Ghana qui ne sont pas des PMA ont donc plus d’intérêt à signer cet accord pour ne pas se retrouver dans une « situation plus difficile dans la sous-région », a prévenu M. Pozzi.
La rencontre d’échanges entre la DUE et la presse ivoirienne a été également l’occasion pour Bruno Pozzi d’annoncer la commémoration, mercredi à Abidjan, de la "Journée de l’Europe", en présence des autorités nationales et de la communauté diplomatique en Côte d’Ivoire. La Déclaration du 09 mai 1950, base du projet de paix de l’Europe, devrait inspirer notamment la sous-région ouest africaine dans son besoin de réconciliation et de démocratie, a souhaité M. Pozzi.
A l’occasion d’un petit-déjeuner de presse qu’elle veut bimestriel, les représentants de la délégation de l’UE, à savoir MM. Pozzi, le chef des opérations de coopération, Geza Strammer, et l’attaché commercial, Section économie, gouvernance et secteurs sociaux, Juan Otamendi Garcia Jalon, ont tour à tour invité la Côte d’Ivoire à opérer un choix avant le 1er octobre 2014, afin d’être situé sur le régime qui va désormais régir les relations commerciales entre les deux parties.
M. Pozzi a rappelé que n’ayant pu aboutir à un accord cadre légal avec les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP), l’UE a pris le 20 décembre 2007 un règlement d’accès au marché qui a permis de continuer avec ces pays le système d’avantage commercial.
Ainsi, la Côte d’Ivoire a négocié un APE intérimaire direct avec l’UE, paraphé en 2008 et qui permet à l’Union d’avoir une relation avantageuse, même si les règles d’accès au marché venaient à disparaître, comme prévu, le 1eroctobre 2014.
Espérant que les APE vont aboutir après une quinzaine d’années pour régir le système commercial et économique UE-ACP, Bruno Pozzi a souhaité que pour maintenir ou renforcer les relations privilégiées avec l’Afrique, la mise en place des APE se fasse « rapidement ».
Quant à l’attaché commercial, Juan Jalon, il a précisé que si au-delà de la date susmentionnée l’accord n’est pas ratifié par l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, le pays va passer sous le régime du Système de préférence généralisé (SPG), comme l’a décidé le Nigeria, en toute souveraineté.
L’économiste de la DUE a noté que l’avantage est plus grand pour le pays de ratifier cet accord car l’UE représente le premier partenaire économique et commercial de la Côte d’Ivoire avec 35% des exportations, contre environ 0,2% dans le sens contraire (CI-UE).
Il a donc réitéré l’invitation au pays de faire « un choix : signer ou pas signer, mais ne pas rester dans cette "indéfinition" », ajoutant qu’un calendrier de libéralisation de certains produits, exonérés de taxes sur le marché européen, court jusqu’en 2022.
Le chef des opérations de coopération, Geza Strammer, a pour sa part renchéri qu’en fin de compte, il pense que la Côte d’Ivoire va ratifier l’APE parce qu’elle ne voudra pas « souffrir » d’attendre de le faire dans le cadre d’un accord régional (CEDEAO) et ne peut pas se permettre non plus d’attendre indéfiniment.
Les APE découlent de l’Accord de Cotonou signé en juin 2000, dans la capitale béninoise. Ils induisent un accord non réciproque UE-ACP et surtout un régime préférentiel commercial pour les pays moins avancés (PMA). La Côte d’Ivoire et le Ghana qui ne sont pas des PMA ont donc plus d’intérêt à signer cet accord pour ne pas se retrouver dans une « situation plus difficile dans la sous-région », a prévenu M. Pozzi.
La rencontre d’échanges entre la DUE et la presse ivoirienne a été également l’occasion pour Bruno Pozzi d’annoncer la commémoration, mercredi à Abidjan, de la "Journée de l’Europe", en présence des autorités nationales et de la communauté diplomatique en Côte d’Ivoire. La Déclaration du 09 mai 1950, base du projet de paix de l’Europe, devrait inspirer notamment la sous-région ouest africaine dans son besoin de réconciliation et de démocratie, a souhaité M. Pozzi.