Les campagnes des Municipales et des Régionales 2013 sont finies. La population a choisi ses élus dans les urnes. Les résultats ont été proclamés. Les résultats ont été contestés. Même le taux de participation est sujet à controverse. Bourrages d’urnes, trafic d’influence, achat de conscience, PV falsifiés, absences d’isoloirs, modification des spécimens de bulletin de votes sont autant de problèmes évoqués.
Il faut avouer que les protestations se sont élevées sans grande surprise. Il y avait comme un air de déjà vu. En effet, les mauvais perdants foisonnent et les gagnants à la victoire douteuse également. De plus, les conférences de presse tenues régulièrement par les candidats annonçaient déjà les couleurs. Personne n’était prêt à se laisser « voler » sa victoire, à croire que l’échec n’était pas une solution satisfaisante à leur équation électorale. A telle enseigne que l’étonnement est plutôt venu de ceux qui ont reconnu systématiquement leur défaite et félicité spontanément le vainqueur.
Les mouvements de colère et de violence ont faibli. Mais il y a peut-être autre chose qui exacerbe la douleur des vaincus et leurs partisans : les affiches qui continuent de joncher les rues. Hormis ceux qui continuent à déambuler fièrement dans les T-Shirts à l’effigie de leurs candidats, ces photos rappellent les espoirs perdus, les rêves interrompus, les symphonies inachevées des uns et des autres.
Elles sont partout ou presque : voitures, panneaux géants, panneaux miniatures, poteaux électriques, poteaux en bois, feux tricolores, portails des cités, murs des écoles, des églises, des hôpitaux, des domiciles...parfois sans autorisation préalable. En période de campagne, pas de quartier, tout espace est bon à prendre. Quelqu’un disait « si tu t’endors dehors pendant la période de campagne, tu risques de te réveiller avec une affiche sur le visage. »
Cependant, la promptitude et la célérité avec laquelle les dynamiques équipes de campagne, repèrent les espaces et métamorphosent la ville aux couleurs et au slogan de leurs poulains, disparaissent une fois les résultats proclamés. Trop occupés à festoyer ou à contester les résultats du scrutin, elles trainent les pieds pour nettoyer. Alors pendant de longues semaines, on continue de subir des sourires obséquieux, des postures de circonstances, des slogans redondants, des abus de Photoshop.
Les candidats et leurs supporters laissent le paysage déjà insalubre, encore plus souillé, en contradiction avec leurs merveilleuses promesses de campagne sur l’environnement. Il reviendra au nouveau maire d’assumer la gestion de ces déchets, en guise de bizutage peut-être, s’il ne clame pas, une fois assis dans le fauteuil, que cette tâche incombe au ministère en charge de l’Environnement et de la Salubrité urbaine et du Développement durable.
Il faut avouer que les protestations se sont élevées sans grande surprise. Il y avait comme un air de déjà vu. En effet, les mauvais perdants foisonnent et les gagnants à la victoire douteuse également. De plus, les conférences de presse tenues régulièrement par les candidats annonçaient déjà les couleurs. Personne n’était prêt à se laisser « voler » sa victoire, à croire que l’échec n’était pas une solution satisfaisante à leur équation électorale. A telle enseigne que l’étonnement est plutôt venu de ceux qui ont reconnu systématiquement leur défaite et félicité spontanément le vainqueur.
Les mouvements de colère et de violence ont faibli. Mais il y a peut-être autre chose qui exacerbe la douleur des vaincus et leurs partisans : les affiches qui continuent de joncher les rues. Hormis ceux qui continuent à déambuler fièrement dans les T-Shirts à l’effigie de leurs candidats, ces photos rappellent les espoirs perdus, les rêves interrompus, les symphonies inachevées des uns et des autres.
Elles sont partout ou presque : voitures, panneaux géants, panneaux miniatures, poteaux électriques, poteaux en bois, feux tricolores, portails des cités, murs des écoles, des églises, des hôpitaux, des domiciles...parfois sans autorisation préalable. En période de campagne, pas de quartier, tout espace est bon à prendre. Quelqu’un disait « si tu t’endors dehors pendant la période de campagne, tu risques de te réveiller avec une affiche sur le visage. »
Cependant, la promptitude et la célérité avec laquelle les dynamiques équipes de campagne, repèrent les espaces et métamorphosent la ville aux couleurs et au slogan de leurs poulains, disparaissent une fois les résultats proclamés. Trop occupés à festoyer ou à contester les résultats du scrutin, elles trainent les pieds pour nettoyer. Alors pendant de longues semaines, on continue de subir des sourires obséquieux, des postures de circonstances, des slogans redondants, des abus de Photoshop.
Les candidats et leurs supporters laissent le paysage déjà insalubre, encore plus souillé, en contradiction avec leurs merveilleuses promesses de campagne sur l’environnement. Il reviendra au nouveau maire d’assumer la gestion de ces déchets, en guise de bizutage peut-être, s’il ne clame pas, une fois assis dans le fauteuil, que cette tâche incombe au ministère en charge de l’Environnement et de la Salubrité urbaine et du Développement durable.