Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Front Populaire Ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a accusé vendredi, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara de concentrer à lui seul les compétences de l’Exécutif et du Législatif, dénonçant une ‘’complicité’’ de l’Assemblée nationale et une ‘’dictature’’ qui se ‘’renforce’’ sous le nouveau régime.
‘'Le chef de l'Etat concentre à lui seul les compétences de l'Exécutif et du Législatif'', écrit le FPI dans un communiqué transmis à APA dans la capitale économique ivoirienne, estimant que l'Assemblée nationale actuelle est ‘'illégitime et illégale'' eu égard aux conditions de sa mise en place.
‘'En abandonnant ses prérogatives au profit de l'Exécutif, l'Assemblée nationale consacre le pouvoir personnel'', ajoute le communiqué signé par le Secrétaire général par intérim, Richard Kodjo, condamnant ‘'fermement la dictature qui se renforce sous le régime Ouattara''.
Les Députés ivoiriens ont voté, le mercredi 10 avril dernier, une loi portant habilitation du Président de la République, à prendre par ordonnance, pendant l'exercice 2013, pour l'exécution de son programme en matière économique et sociale, les mesures relevant du domaine de la loi.
Le FPI ‘'dénonce l'établissement d'un pouvoir qui s'affranchit des règles de fonctionnement normal des institutions de la République''.
‘'Cette situation donne raison à ceux qui dès le départ ont soutenu que monsieur Ouattara est un dictateur'', poursuit le communiqué en invitant les militants du FPI, sympathisants et démocrates de ‘'tous bords de demeurer vigilants''.
Pour le parti de Laurent Gbagbo, la stabilité d'un régime n'exige pas la suppression des droits et devoirs des représentants du peuple.
Par conséquent, il ‘'blâme les députés de la législature actuelle et les tient pour responsables devant l'histoire de la dictature'' en Côte d'Ivoire.
‘'Le Front Populaire Ivoirien invite le Peuple de Côte d'Ivoire à la vigilance afin de ne pas se laisser abuser par ces institutions vidées de leurs substances et à la solde de ce régime anti- démocratique'', conclu le texte.
Cette loi adoptée par les parlementaires a suscité beaucoup de commentaires au sein de la classe politique et de la société civile, en dépit de sa conformité avec la constitution ivoirienne.
Le Président Alassane Ouattara avait estimé que cette loi, lui permettra d'aller vite dans l'exécution de son programme présidentiel d'urgence pour le bonheur des populations.
‘'Le chef de l'Etat concentre à lui seul les compétences de l'Exécutif et du Législatif'', écrit le FPI dans un communiqué transmis à APA dans la capitale économique ivoirienne, estimant que l'Assemblée nationale actuelle est ‘'illégitime et illégale'' eu égard aux conditions de sa mise en place.
‘'En abandonnant ses prérogatives au profit de l'Exécutif, l'Assemblée nationale consacre le pouvoir personnel'', ajoute le communiqué signé par le Secrétaire général par intérim, Richard Kodjo, condamnant ‘'fermement la dictature qui se renforce sous le régime Ouattara''.
Les Députés ivoiriens ont voté, le mercredi 10 avril dernier, une loi portant habilitation du Président de la République, à prendre par ordonnance, pendant l'exercice 2013, pour l'exécution de son programme en matière économique et sociale, les mesures relevant du domaine de la loi.
Le FPI ‘'dénonce l'établissement d'un pouvoir qui s'affranchit des règles de fonctionnement normal des institutions de la République''.
‘'Cette situation donne raison à ceux qui dès le départ ont soutenu que monsieur Ouattara est un dictateur'', poursuit le communiqué en invitant les militants du FPI, sympathisants et démocrates de ‘'tous bords de demeurer vigilants''.
Pour le parti de Laurent Gbagbo, la stabilité d'un régime n'exige pas la suppression des droits et devoirs des représentants du peuple.
Par conséquent, il ‘'blâme les députés de la législature actuelle et les tient pour responsables devant l'histoire de la dictature'' en Côte d'Ivoire.
‘'Le Front Populaire Ivoirien invite le Peuple de Côte d'Ivoire à la vigilance afin de ne pas se laisser abuser par ces institutions vidées de leurs substances et à la solde de ce régime anti- démocratique'', conclu le texte.
Cette loi adoptée par les parlementaires a suscité beaucoup de commentaires au sein de la classe politique et de la société civile, en dépit de sa conformité avec la constitution ivoirienne.
Le Président Alassane Ouattara avait estimé que cette loi, lui permettra d'aller vite dans l'exécution de son programme présidentiel d'urgence pour le bonheur des populations.