x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le mardi 14 mai 2013 | Notre Voie

Bahi Antoine (Africa) face à la presse hier : « Qu’on arrête de nous entraîner sur le terrain politique »

© Notre Voie Par DR
Football : Ligue 1 (13ème journée)
Le samedi 01 octobre  2011 au stade Robert Champroux à Marcory le JCAT a rencontré STELLA un match de football
La crise qui secoue l’Africa sports d’Abidjan depuis le 3 mai 2013 s’empire avec les derniers développements qui ont obligé la Fédération ivoirienne de football à reporter le match Sporting club de Gagnoa- Africa sports comptant pour la 21ème journée de la Ligue 1. Hier, au Cercle du rail, au Plateau, Bahi Antoine et Serge Dogba se réclamant tous deux du Conseil d’administration légal de l’Africa sports d’Abidjan ont animé une conférence de presse pour dire leur part de vérité sur la question de la légalité du Conseil auquel ils appartiennent.
« Nous avons créé un monstre qui était en train de couler le navire. Et c’est parce que nous ne voulions pas aller au fond que nous avons décidé de remonter à la surface », a soutenu Bahi Antoine pour justifier le vote de défiance du Conseil d’administration du club tenu le 3 mai dernier et qui a écarté Koné Cheick Oumar de la présidence dudit Conseil au profit d’Alexis Vagba.
Il s’est ensuite employé à battre en brèche la thèse selon laquelle seul le président du Conseil d’administration est habilité à convoquer un conseil.
« Quand ça ne va pas, le Conseil se réunit et décide de la conduite à tenir. Le 1/3 des membres du Conseil d’administration peut convoquer un conseil et non forcément le PCA comme le prétend Koné Cheick Oumar… Le tableau n’était pas reluisant : les joueurs ne sont payés, les journalistes ne sont pas payés, le journal Aiglons ne sort plus et des chèques sont revenus impayés. Au vu de ce qui précède, un seul point était inscrit à l’ordre du jour du conseil du 3 mai. Il fallait lui renouveler notre confiance ou décider autrement… Tout ce que j’ai dit hier me rattrape aujourd’hui. Nous ne connaissions pas l’homme. Nous nous sommes trompés sur son compte ».
Conscient du tort qu’il a auparavant causé par des déclarations fracassantes à des personnes, il a tout simplement fait profil bas et demandé à être pardonné. « Je présente mes excuses à la FIF, au président Sidy Diallo et à tous ceux que j’ai offensés d’une façon ou d’une autre ».
Réagissant aux propos du camp adverse qui tendrait à faire passer le groupe d’Alexis Vagba pour des gens dangereux pour le pays, il a dit ceci : « Il faut recentrer le débat. Quand on entraîne les gens sur le terrain politique, c’est dangereux. Nous ne sommes pas des terroristes… L’Africa n’est pas un club de l’Ouest et n’appartient pas à un parti politique. A l’Africa, il y a des gens de toutes les ethnies et de tous les bords. Nous comptons parmi nous des responsables PDCI, RDR, UDPCI, etc… Qu’il arrête ça. Nous sommes en sport. Qu’il arrête d’intimider les gens ».
Il a invité Blé Guirao à cesser de mettre le feu aux poudres car « il a beaucoup à faire dans sa région ». Bahi Antoine s’est enfin insurgé contre la descente présumée de 15 éléments des FRCI à 1 h du matin mercredi dernier, au complexe sportif de la SOTRA, alors que l’équipe de l’Africa était au vert en vue de la rencontre devant l’opposer samedi dernier au Sporting club de Gagnoa mais finalement reportée par la FIF pour des raisons sécuritaires.
A la suite de Bahi Antoine, Serge Dogba, très amer, a dit : « Que Koné Cheick Oumar arrête de maltraiter le football ivoirien, qu’il sorte définitivement de la liste sportive. Qu’on arrête de dire que les Bété ont pris l’Africa pour déstabiliser le pouvoir en place. Nous ne sommes pas des terroristes comme il
(Koné Cheick Oumar) aime à le dire… Selon les textes de l’Africa, tous les administrateurs ont le même pouvoir et tous tirent leur légitimité de l’assemblée générale qui est l’organe suprême du club. Ce sont eux qui élisent en leur sein un président… Relativement à la décision de justice, on a engagé un collectif d’avocats pour faire casser ladite décision».
Il a conclu son propos en ces termes : « Si Koné Cheick Oumar n’a plus les joueurs, le journal et les supporters et qu’il était amené à rester à la barre par une décision de la FIF, c’est qu’il n’ya plus d’Africa. Parce que l’Africa appartient aux supporters ».

Roger Okou Vabé
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ