Coronavirus (du latin, virus à couronne) est le nom d'un genre de virus de la famille des coronaviridae. Les coronavirus sont munis d'une enveloppe virale ayant un génome à ARN de sens positif et une capside (coquille)1 d'une symétrie hélicoïdale. La taille génomique du virus varie entre 26 à 32 kilobases, incroyablement grosse pour un virus à ARN. Le virus à couronne doit son nom à l'apparence des virions sous un microscope électronique, avec une frange de grandes projections bulbeuses qui ressemblent à la couronne solaire. Les coronavirus se classent parmi les Nidovirales, puisque tous les virus de cet ordre produisent un jeu imbriqué d'ARNm sous-génomique lors de l'infection. Des protéines en forme de pic, enveloppe, membrane et capside contribuent à la structure d'ensemble de tous les coronavirus.
La maladie
Les virus à couronne infectent essentiellement les voies digestives et respiratoires supérieures chez les mammifères et les oiseaux. On a identifié quatre ou cinq souches de coronavirus capables d'atteindre l'Homme, dont le plus connu étant SARS-CoV, à l'origine du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère). Ce dernier a une pathogenèse unique puisqu'il entraîne des infections des voies respiratoires inférieures et supérieures en plus de la possibilité d'une gastro-entérite. On attribue un pourcentage non négligeable de rhumes banals aux coronavirus chez les humains adultes, surtout en hiver ou au début du printemps. NCoV (ou Novel coronavirus), est le nom provisoire d'un coronavirus découvert en septembre 2012 chez un homme originaire du Qatar qui avait récemment voyagé en Arabie saoudite. Le premier cas connu était un saoudien qui est mort au début de 2012.
Nouvelles découvertes
Sept nouveaux cas, dont cinq mortels et deux patients « dans un état critique » ! L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rapporte encore une flambée d’infections par le nouveau coronavirus (nCoV). Une fois de plus, celle-ci tient son origine en Arabie Saoudite. A ce jour, l’OMS a donc recensé 30 malades, dont 18 ont succombé à ce virus proche de celui du SRAS. Soit un taux de létalité de 60%.
« Le gouvernement saoudien dirige actuellement des investigations sur cette flambée », précise l’Organisation. « Pour aucun des cas confirmés, les investigations préliminaires ne mettent en évidence d’indication d’un voyage ou d’un contact avec un animal (qui seraient) intervenus récemment. L’OMS à ce stade, « ne conseille pas de dépistage particulier aux points d’entrée et ne recommande pas non plus l’application de quelconques restrictions aux déplacements ou au commerce. » Elle « continue de suivre de près la situation » et collabore avec des « experts internationaux (ainsi qu’avec) les pays où les cas ont été notifiés ». Notamment le Royaume-Uni, la Jordanie, l’Allemagne et naturellement l’Arabie Saoudite. Rappelons qu’il existe de nombreux coronavirus. Cette famille comprend en effet des virus bénins comme ceux qui sont responsables de simples rhumes. D’autres en revanche, sont redoutables. C’est le cas de l’agent causal du syndrome respiratoire aigu sévère, le SRAS. Celui-ci a été responsable d’une pandémie en 2003, entraînant 774 décès dans le monde pour 8 096 cas observés. Apparu fin 2002 en Chine, le virus s’était rapidement propagé à trente pays avant que sa circulation ne s’interrompe en trois mois, grâce à des mesures drastiques de prévention et de contrôle. Sept cas avaient été rapportés en France, dont un mortel.
Etienne Atta (source NotreMonde.net)
La maladie
Les virus à couronne infectent essentiellement les voies digestives et respiratoires supérieures chez les mammifères et les oiseaux. On a identifié quatre ou cinq souches de coronavirus capables d'atteindre l'Homme, dont le plus connu étant SARS-CoV, à l'origine du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère). Ce dernier a une pathogenèse unique puisqu'il entraîne des infections des voies respiratoires inférieures et supérieures en plus de la possibilité d'une gastro-entérite. On attribue un pourcentage non négligeable de rhumes banals aux coronavirus chez les humains adultes, surtout en hiver ou au début du printemps. NCoV (ou Novel coronavirus), est le nom provisoire d'un coronavirus découvert en septembre 2012 chez un homme originaire du Qatar qui avait récemment voyagé en Arabie saoudite. Le premier cas connu était un saoudien qui est mort au début de 2012.
Nouvelles découvertes
Sept nouveaux cas, dont cinq mortels et deux patients « dans un état critique » ! L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rapporte encore une flambée d’infections par le nouveau coronavirus (nCoV). Une fois de plus, celle-ci tient son origine en Arabie Saoudite. A ce jour, l’OMS a donc recensé 30 malades, dont 18 ont succombé à ce virus proche de celui du SRAS. Soit un taux de létalité de 60%.
« Le gouvernement saoudien dirige actuellement des investigations sur cette flambée », précise l’Organisation. « Pour aucun des cas confirmés, les investigations préliminaires ne mettent en évidence d’indication d’un voyage ou d’un contact avec un animal (qui seraient) intervenus récemment. L’OMS à ce stade, « ne conseille pas de dépistage particulier aux points d’entrée et ne recommande pas non plus l’application de quelconques restrictions aux déplacements ou au commerce. » Elle « continue de suivre de près la situation » et collabore avec des « experts internationaux (ainsi qu’avec) les pays où les cas ont été notifiés ». Notamment le Royaume-Uni, la Jordanie, l’Allemagne et naturellement l’Arabie Saoudite. Rappelons qu’il existe de nombreux coronavirus. Cette famille comprend en effet des virus bénins comme ceux qui sont responsables de simples rhumes. D’autres en revanche, sont redoutables. C’est le cas de l’agent causal du syndrome respiratoire aigu sévère, le SRAS. Celui-ci a été responsable d’une pandémie en 2003, entraînant 774 décès dans le monde pour 8 096 cas observés. Apparu fin 2002 en Chine, le virus s’était rapidement propagé à trente pays avant que sa circulation ne s’interrompe en trois mois, grâce à des mesures drastiques de prévention et de contrôle. Sept cas avaient été rapportés en France, dont un mortel.
Etienne Atta (source NotreMonde.net)