Abengourou - Dr Jules N’Draman de l’ONG Ariel Glaser a révélé lors d’un atelier sur la formation des prestataires de santé dans le district d’Abengourou, que seulement 2% des hommes pratiquent le dépistage du VIH/Sida à Abengourou.
Intervenant lundi, lors de l’atelier portant sur le thème « Formation des prestataires de santé dans le district d’Abengourou sur l’engagement des hommes contre le VIH-Sida dans les centres d’offre de service », Dr N’Draman a souligné que l’implication des hommes dans la Prévention de la transmission mère-enfant du VIH (PTME) a toujours été un problème.
Pour le médecin, cette réticence des hommes à des répercussions dans la prise en charge des femmes enceintes séropositives car l’on constate que les femmes ont du mal à annoncer le résultat de leur test et celui de leur enfant à leur conjoint, entraînant ainsi la prise des médicaments ARV en cachette.
Dr Kabenan Tano Yvonne de l’ONG américaine Engenderhealth, abondant dans le même sens, a ajouté que selon des études faite par sa structure, les hommes constituent un obstacle à la PTME.
Elle a expliqué que très souvent, ces hommes découragent leur femme qui veulent se faire dépister et refusent également de se faire dépister car ils se considèrent comme des êtres forts qui ne peuvent être atteint par le VIH/Sida.
Face à constat, Dr Kabenan a précisé qu’un programme a été mis en place pour aider les hommes à s’impliquer dans la PTME par des campagnes de sensibilisation (spot et émissions radio) en collaboration avec le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sport engagés dans la lutte contre le Sida et les autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI).
Le directeur départemental de la Santé d’Abengourou, Mme Kouakou Affoué Elisabeth, jugeant cet atelier opportun, a pour sa part ajouté qu’aucune femme ne peut mener une action jusqu’au bout sans l’implication de son conjoint.
Elle a souhaité que cette formation soit bien suivie afin qu’au moins, l’implication des hommes dans le dépistage du VIH/Sida passe de 2 à 10%. Le taux de prévalence du VIH/Sida à Abengourou est 3,4 %, rappelle-t-on.
L’atelier d4abengourou vise à renforcer les connaissances, les attitudes et les aptitudes des prestataires de santé sur l’engagement des hommes dans l’offre des services de santé de la reproduction.
Les participants sont des médecins, des infirmiers, des sages-femmes, des conseillers communautaires et des filles et garçons de salle.
Intervenant lundi, lors de l’atelier portant sur le thème « Formation des prestataires de santé dans le district d’Abengourou sur l’engagement des hommes contre le VIH-Sida dans les centres d’offre de service », Dr N’Draman a souligné que l’implication des hommes dans la Prévention de la transmission mère-enfant du VIH (PTME) a toujours été un problème.
Pour le médecin, cette réticence des hommes à des répercussions dans la prise en charge des femmes enceintes séropositives car l’on constate que les femmes ont du mal à annoncer le résultat de leur test et celui de leur enfant à leur conjoint, entraînant ainsi la prise des médicaments ARV en cachette.
Dr Kabenan Tano Yvonne de l’ONG américaine Engenderhealth, abondant dans le même sens, a ajouté que selon des études faite par sa structure, les hommes constituent un obstacle à la PTME.
Elle a expliqué que très souvent, ces hommes découragent leur femme qui veulent se faire dépister et refusent également de se faire dépister car ils se considèrent comme des êtres forts qui ne peuvent être atteint par le VIH/Sida.
Face à constat, Dr Kabenan a précisé qu’un programme a été mis en place pour aider les hommes à s’impliquer dans la PTME par des campagnes de sensibilisation (spot et émissions radio) en collaboration avec le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sport engagés dans la lutte contre le Sida et les autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI).
Le directeur départemental de la Santé d’Abengourou, Mme Kouakou Affoué Elisabeth, jugeant cet atelier opportun, a pour sa part ajouté qu’aucune femme ne peut mener une action jusqu’au bout sans l’implication de son conjoint.
Elle a souhaité que cette formation soit bien suivie afin qu’au moins, l’implication des hommes dans le dépistage du VIH/Sida passe de 2 à 10%. Le taux de prévalence du VIH/Sida à Abengourou est 3,4 %, rappelle-t-on.
L’atelier d4abengourou vise à renforcer les connaissances, les attitudes et les aptitudes des prestataires de santé sur l’engagement des hommes dans l’offre des services de santé de la reproduction.
Les participants sont des médecins, des infirmiers, des sages-femmes, des conseillers communautaires et des filles et garçons de salle.
