Découverte en 1905 par James Eric et publiée en 1910, la drépanocytose n’a fait que gagner du terrain jusqu’à être reconnue par l’OMS comme problème de santé publique jusqu’en 2005. C’est donc ce mal que le Rotary club Abidjan lagune a décidé de combattre. Pour ce faire, une conférence de presse a été organisée dans un hôtel de la place, le vendredi 10 mai 2013. Il s’agissait pour les organisateurs, d’évoquer une double cérémonie qui se tiendra le 29 juin 2013, à savoir un gala de bienfaisance et la passation de charges entre le président sortant, Ozein Gafarou et la présidente élue, Assé Caroline. Qui a placé son mandat (2013-2014) sous le signe de la lutte acharnée contre ce fléau. D’un coût global de 168.380.015 F Cfa, c’est à travers des levées de fonds, gala de bienfaisances et des ventes aux enchères que le Rotary entend collecter l’argent qui servira à la réalisation de ce centre spécialisé de prise en charges. Pour Emelienne Anikpo, responsable du projet Drépanocytose au sein du club, l’objectif principal du Rotary est de servir autrui et ceux qui sont dans le besoin. «La drépanocytose est une maladie injustement négligée et pourtant, il n’y a pas de centre de prise en charges, or, 14% des Ivoiriens sont touchés par le mal», a-t-elle déploré. Il est revenu au Dr Gustave Koffi, de faire un exposé sur les dangers de cette maladie. Il a fait remarquer qu’il s’agit d’une maladie très handicapante qui atteint les globules rouge. Ces causes, dira-t-il, sont génétiques. Elle se manifeste par une anémie chronique dès l’âge de 6 mois. A l’en croire, vu que cette maladie reste une énigme même pour les médecins, il y a lieu de construire en Côte d’Ivoire, un centre spécialisé de prise en charges pour améliorer la qualité et l’espérance de vie des drépanocytaires.
A.Dedi
A.Dedi