L’Apbef-Ci (Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire) a, au cours d’une rencontre initiée à son siège, remis les actes relatifs aux contributions des établissements de crédit dans le financement du logement en Côte d’Ivoire.
Au terme des journées du banquier tenues les 26 et 27 novembre 2012, l’Apbef-Ci a officiellement remis les actes retenus au ministre de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme. Au cours de cette rencontre tenue le 29 avril 2013, au siège de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers, le ministre Sanogo Mamadou est longuement revenu sur la question des logements sociaux en Côte d’Ivoire. Qui, selon lui, est très essentielle pour les populations à faibles revenus. « L’actualité que nous vivons au quotidien concerne principalement la réalisation de 60 000 logements sociaux d’ici à 2015 », a souligné le ministre. C’est à juste titre qu’il a félicité l’Apbef-Ci, dont l’esprit d’anticipation a permis au gouvernement de s’inscrire dans une dynamique d’actions concrètes dans le cadre du lancement du programme de construction de logements sociaux au profit de ménages à revenus modestes. Pour le ministre de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, le partenariat avec les banquiers s’articulera autour de la maîtrise du foncier, des nouvelles conceptions et orientations des mécanismes financiers d’accompagnement du programme. Il n’a pas manqué d’indiquer que les remarques et suggestions des banquiers seront prises en compte dans le cadre de l’harmonisation avec la réglementation bancaire de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine). Selon Sanogo Mamadou, suite à l’appel à manifestation d’intérêts lancé par son cabinet, 30 entreprises de promotion immobilières, 225 entreprises de construction et d’entrepreneurs en bâtiment ont réagi favorablement. Ces différents acteurs ont affirmé leur capacité d’autofinancement, avec à la clef, des chiffres variant entre 10 millions et 22 milliards Fcfa. « Il appartient désormais aux banquiers de les coopter et de les accompagner avec des montages financiers souples et adéquats », a-t-il conseillé. Pour sa part, Souleymane Diarrassouba a invité les promoteurs immobiliers à sortir de l’informel pour entrer dans le formel, de sorte à prendre en compte le marché de la location simple ou de la location-vente. Toute chose qui, selon le Président de l’Apbef-Ci, leur donnera l’opportunité de répercuter à l’acquéreur le bénéfice des avantages fiscaux qui leur ont été concédés, pour réduire le coût des logements. « L’heure est actuellement à l’action », a conclu le banquier.
Idrissa Konaté
Au terme des journées du banquier tenues les 26 et 27 novembre 2012, l’Apbef-Ci a officiellement remis les actes retenus au ministre de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme. Au cours de cette rencontre tenue le 29 avril 2013, au siège de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers, le ministre Sanogo Mamadou est longuement revenu sur la question des logements sociaux en Côte d’Ivoire. Qui, selon lui, est très essentielle pour les populations à faibles revenus. « L’actualité que nous vivons au quotidien concerne principalement la réalisation de 60 000 logements sociaux d’ici à 2015 », a souligné le ministre. C’est à juste titre qu’il a félicité l’Apbef-Ci, dont l’esprit d’anticipation a permis au gouvernement de s’inscrire dans une dynamique d’actions concrètes dans le cadre du lancement du programme de construction de logements sociaux au profit de ménages à revenus modestes. Pour le ministre de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, le partenariat avec les banquiers s’articulera autour de la maîtrise du foncier, des nouvelles conceptions et orientations des mécanismes financiers d’accompagnement du programme. Il n’a pas manqué d’indiquer que les remarques et suggestions des banquiers seront prises en compte dans le cadre de l’harmonisation avec la réglementation bancaire de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine). Selon Sanogo Mamadou, suite à l’appel à manifestation d’intérêts lancé par son cabinet, 30 entreprises de promotion immobilières, 225 entreprises de construction et d’entrepreneurs en bâtiment ont réagi favorablement. Ces différents acteurs ont affirmé leur capacité d’autofinancement, avec à la clef, des chiffres variant entre 10 millions et 22 milliards Fcfa. « Il appartient désormais aux banquiers de les coopter et de les accompagner avec des montages financiers souples et adéquats », a-t-il conseillé. Pour sa part, Souleymane Diarrassouba a invité les promoteurs immobiliers à sortir de l’informel pour entrer dans le formel, de sorte à prendre en compte le marché de la location simple ou de la location-vente. Toute chose qui, selon le Président de l’Apbef-Ci, leur donnera l’opportunité de répercuter à l’acquéreur le bénéfice des avantages fiscaux qui leur ont été concédés, pour réduire le coût des logements. « L’heure est actuellement à l’action », a conclu le banquier.
Idrissa Konaté