Cela fait environ deux mois et trois jours que le Centre de Coordination des Décisions Opérationelles (Ccdo) a été mis en place. Afin de permettre à la population de mieux connaitre cette unité d’élite de l’armée, le coordonnateur de ce centre, le commissaire divisionnaire de police Youssouf Kouyaté a, au cours d’un entretien accordé à la radio des Nations Unies en Côte d’Ivoire, expliqué les missions et profité de l’occasion pour faire le bilan des actions sur le terrain du Ccdo en seulement deux mois d’existence.
CCDO, qui ya –t-il derrière ces quatre lettres
C’est le Centre de Coordinnation des Décisions Opérationelles qui regroupe toutes les forces sécuritaires du pays. La police, la gendarmerie et les Frci. En un mot, la force publique.
La mission précise de ce centre ?
Nous avons six (6) missions. La première est la sécurisation des sites stratégiques. Le centre Azito est un centre stratégique, la Sir est un centre névralgique. Nous avons la responsabilité de sécuriser ces sites. La deuxième mission, est celle d’apporter notre concours à la lutte contre le grand banditisme à Abidjan. Troisième mission, nous avons à lutter contre le térrorisme sur toutes ses formes. La quatrième mission est de freiner toute atteinte à la sureté de l’Etat. La cinquième mission est d’apporter notre concours à la gestion des grands évènements à travers nos renseignements et la sixième et dernière mission, c’est d’apporter notre concours lors des catastrophes sur la ville d’Abidjan.
De quels moyens disposez-vous ?
Nous avons les moyens appropriés. Le chef de l’Etat, appuyé du Premier ministre et des ministres en charge de la sécurité et de la défense et tous nos grands chefs ont tout mis en œuvre pour que nous soyons à mesure d’assumer nos missions et atteindre nos objectifs.
En terme d’objectifs, que dites -vous en ce qui concerne votre bilan ?
Nous continuons notre petit bonhomme de chemin. L’un des meilleurs bilans que nous avons réussi à faire, est de lever tous les barrages sauvages qui naissaient partout sur les artères d’Abidjan. Aujourd’hui, on est capable de quitter Port-Bouët et se retrouver au fin fond d’Abobo sans barrage. Nous avons donc la responsabilité de concilier la liberté de la circulation des biens et des personnes et d’assurer la sécurité d’une grande ville comme Abidjan.
Pensez-vous avoir réussi?
Nous avons réussi eu égard aux statistiques. D’autres vous le diront, tout comme les services de la préfecture de police.
A vous entendre parler, on a l’impression que pour vous l’indice de sécurité s’est nettement amélioré sur le district d’Abidjan ?
Il s’est effectivement nettement amélioré. Les services de la préfecture de police vous le diront. Un, deux, trois mois en arrière, on avait par jour quatre, cinq, six et même dix braquages. Eu égard aux statistiques, les braquages ont diminué, tout comme les attaques de domiciles. Je ne dis pas que c’est le CCDO, mais je le relève. C’est un travail de coordination, d’ensemble avec les autres forces de sécurité de la ville d’Abidjan.
Un message à la population du district d’Abidjan ?
Nous disons à cette population que dans un premier temps, pour atteindre nos objectifs, nous avons divisé Abidjan en cinq zones qui sont, Abobo, Adjamé, Cocody et toute la zone Sud avec des hommes, polices, militaires et gendarmes, des véhicules avec des moyens de communication pour mener à bien nos objectifs. Nous prépositionnons des véhicules à des passages obligés, des carrefours obligés… pour réduire le temps d’intervention quand nous sommes saisis pour une affaire criminelle. De deux, nous avons des circuits de parouille avec nos véhicules pour rassurer les populations. En revanche, nous dissuadons tous les bandits.
Nous avons deux numéros verts : Le 100 et le 111 qui marchent 24H/ 24 et 7 Jour / 7. Vous appélez, les cinq minutes qui suivent, vous avez un équipage du CCDO devant votre porte.
Quel peut être la contribution de la population dans la conduite de votre mission ?
Nous sommes avant tout, un service de police. Les grandes écoles de police enseignent que, tout policier sans informations est comme un oiseau qui n’a pas d’aile. Il ne peut pas aller loin. Nous nous nourissons de cet enseignement capital mis à notre disposition par la population. Nous nous disons que c’est pour cette population que nous travaillons. Je suis convaicu que lorque nous aurons l’assentiment de la population, c’est à ce seul moment là que nous aurons la confiance de nos chefs, à commencer par le chef de l’Etat, suivi par le ministre de l’Etat, ministre de l’intérieur.
Comment cette population peut vous accueillir ?
Par les renseignements. Renseignez nous car c’est une police à votre disposition. Nous travaillons sans discrimination, nous travaillons pour tous ceux qui vivent sur le territoire d’Abidjan et de la Côte d’Ivoire en apppelant au 100 ou au 111.
Propos receuillis sur Onuci Fm par Etienne Atta
CCDO, qui ya –t-il derrière ces quatre lettres
C’est le Centre de Coordinnation des Décisions Opérationelles qui regroupe toutes les forces sécuritaires du pays. La police, la gendarmerie et les Frci. En un mot, la force publique.
La mission précise de ce centre ?
Nous avons six (6) missions. La première est la sécurisation des sites stratégiques. Le centre Azito est un centre stratégique, la Sir est un centre névralgique. Nous avons la responsabilité de sécuriser ces sites. La deuxième mission, est celle d’apporter notre concours à la lutte contre le grand banditisme à Abidjan. Troisième mission, nous avons à lutter contre le térrorisme sur toutes ses formes. La quatrième mission est de freiner toute atteinte à la sureté de l’Etat. La cinquième mission est d’apporter notre concours à la gestion des grands évènements à travers nos renseignements et la sixième et dernière mission, c’est d’apporter notre concours lors des catastrophes sur la ville d’Abidjan.
De quels moyens disposez-vous ?
Nous avons les moyens appropriés. Le chef de l’Etat, appuyé du Premier ministre et des ministres en charge de la sécurité et de la défense et tous nos grands chefs ont tout mis en œuvre pour que nous soyons à mesure d’assumer nos missions et atteindre nos objectifs.
En terme d’objectifs, que dites -vous en ce qui concerne votre bilan ?
Nous continuons notre petit bonhomme de chemin. L’un des meilleurs bilans que nous avons réussi à faire, est de lever tous les barrages sauvages qui naissaient partout sur les artères d’Abidjan. Aujourd’hui, on est capable de quitter Port-Bouët et se retrouver au fin fond d’Abobo sans barrage. Nous avons donc la responsabilité de concilier la liberté de la circulation des biens et des personnes et d’assurer la sécurité d’une grande ville comme Abidjan.
Pensez-vous avoir réussi?
Nous avons réussi eu égard aux statistiques. D’autres vous le diront, tout comme les services de la préfecture de police.
A vous entendre parler, on a l’impression que pour vous l’indice de sécurité s’est nettement amélioré sur le district d’Abidjan ?
Il s’est effectivement nettement amélioré. Les services de la préfecture de police vous le diront. Un, deux, trois mois en arrière, on avait par jour quatre, cinq, six et même dix braquages. Eu égard aux statistiques, les braquages ont diminué, tout comme les attaques de domiciles. Je ne dis pas que c’est le CCDO, mais je le relève. C’est un travail de coordination, d’ensemble avec les autres forces de sécurité de la ville d’Abidjan.
Un message à la population du district d’Abidjan ?
Nous disons à cette population que dans un premier temps, pour atteindre nos objectifs, nous avons divisé Abidjan en cinq zones qui sont, Abobo, Adjamé, Cocody et toute la zone Sud avec des hommes, polices, militaires et gendarmes, des véhicules avec des moyens de communication pour mener à bien nos objectifs. Nous prépositionnons des véhicules à des passages obligés, des carrefours obligés… pour réduire le temps d’intervention quand nous sommes saisis pour une affaire criminelle. De deux, nous avons des circuits de parouille avec nos véhicules pour rassurer les populations. En revanche, nous dissuadons tous les bandits.
Nous avons deux numéros verts : Le 100 et le 111 qui marchent 24H/ 24 et 7 Jour / 7. Vous appélez, les cinq minutes qui suivent, vous avez un équipage du CCDO devant votre porte.
Quel peut être la contribution de la population dans la conduite de votre mission ?
Nous sommes avant tout, un service de police. Les grandes écoles de police enseignent que, tout policier sans informations est comme un oiseau qui n’a pas d’aile. Il ne peut pas aller loin. Nous nous nourissons de cet enseignement capital mis à notre disposition par la population. Nous nous disons que c’est pour cette population que nous travaillons. Je suis convaicu que lorque nous aurons l’assentiment de la population, c’est à ce seul moment là que nous aurons la confiance de nos chefs, à commencer par le chef de l’Etat, suivi par le ministre de l’Etat, ministre de l’intérieur.
Comment cette population peut vous accueillir ?
Par les renseignements. Renseignez nous car c’est une police à votre disposition. Nous travaillons sans discrimination, nous travaillons pour tous ceux qui vivent sur le territoire d’Abidjan et de la Côte d’Ivoire en apppelant au 100 ou au 111.
Propos receuillis sur Onuci Fm par Etienne Atta