Abidjan – A quelques jours de son départ pour Stockholm (Suède), où il va participer du 28 au 31 mai à un sommet sur la paix et la sécurité internationale, le président de l’Organisation des fils des anciens combattants de Côte d’Ivoire (OFAC-CI), Al Hassann Demba, se réjouit de l’honneur qui lui est fait à travers une invitation à participer à ces assises.
"Le pays nous ignore, le monde nous attend", a lancé M. Demba, lors d’une conférence de presse organisée vendredi au siège de l’OFAC-CI, au Plateau, pour annoncer sa participation à ce sommet sur l’invitation du président de la Fédération internationale des anciens combattants, Datuk Abdul Hamid Ibrahim.
Tout en attirant l’attention sur la « marginalisation » des anciens combattants et leurs ayants-droit dans le débat national relatif à la recherche de la paix, il a toutefois annoncé qu’il va porter haut la voix de la société civile ivoirienne à Stockholm.
Pour Al Hassann Demba, nul n’est mieux placé pour œuvrer à la paix, la réconciliation et la cohésion dans leur pays que ceux qui ont fait la guerre, en l’occurrence les anciens combattants, ces « Tirailleurs sénégalais » qui ont combattu, au péril de leur vie, « pour la liberté du monde entier ».
Le président de l’OFAC-CI a souligné qu’il va s’inspirer de l’expérience du sommet de Suède pour organiser à Abidjan, à l’occasion de la 2ème édition du "Déjeuner du combattant" -désormais institutionnalisé-, une conférence sur la contribution des anciens combattants et leurs ayants-droit à la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire.
Indiquant attendre du sommet de l’Etat, incarné par le Président de la République, Alassane Ouattara, « tout son appui », le président de l’OFAC-CI souhaite en outre qu’il « pèse de tout son poids pour une reconnaissance nationale des fils des anciens combattants de Côte d’Ivoire ».
Al Hassann Demba espère également que les anciens combattants, du moins ceux qui sont encore en vie et qui, dit-il, croulent sous le poids des ans, ne soient pas rangés aux oubliettes quant à leur contribution au débat national, notamment.
En termes de perspectives, le premier responsable de l’OFAC-CI, forte de plus de 2.500 membres, annonce la mise sur pied d’une organisation panafricaine des fils d’anciens combattants, l’invitation de responsables de la Fédération internationale des anciens combattants à la 2ème édition du "Déjeuner du combattant", initiée pour rendre hommage à ces héros méconnus.
Appelant toutes les forces vives de la nation à compter sur l’OFAC-CI pour porter haut la voix de la Côte d’Ivoire à Stockholm et partout ailleurs, M. Demba a lancé un appel au chef de l’Etat afin qu’il accorde une oreille attentive aux fils des anciens combattants dont la plupart traversent des moments difficiles.
(AIP)
cmas
"Le pays nous ignore, le monde nous attend", a lancé M. Demba, lors d’une conférence de presse organisée vendredi au siège de l’OFAC-CI, au Plateau, pour annoncer sa participation à ce sommet sur l’invitation du président de la Fédération internationale des anciens combattants, Datuk Abdul Hamid Ibrahim.
Tout en attirant l’attention sur la « marginalisation » des anciens combattants et leurs ayants-droit dans le débat national relatif à la recherche de la paix, il a toutefois annoncé qu’il va porter haut la voix de la société civile ivoirienne à Stockholm.
Pour Al Hassann Demba, nul n’est mieux placé pour œuvrer à la paix, la réconciliation et la cohésion dans leur pays que ceux qui ont fait la guerre, en l’occurrence les anciens combattants, ces « Tirailleurs sénégalais » qui ont combattu, au péril de leur vie, « pour la liberté du monde entier ».
Le président de l’OFAC-CI a souligné qu’il va s’inspirer de l’expérience du sommet de Suède pour organiser à Abidjan, à l’occasion de la 2ème édition du "Déjeuner du combattant" -désormais institutionnalisé-, une conférence sur la contribution des anciens combattants et leurs ayants-droit à la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire.
Indiquant attendre du sommet de l’Etat, incarné par le Président de la République, Alassane Ouattara, « tout son appui », le président de l’OFAC-CI souhaite en outre qu’il « pèse de tout son poids pour une reconnaissance nationale des fils des anciens combattants de Côte d’Ivoire ».
Al Hassann Demba espère également que les anciens combattants, du moins ceux qui sont encore en vie et qui, dit-il, croulent sous le poids des ans, ne soient pas rangés aux oubliettes quant à leur contribution au débat national, notamment.
En termes de perspectives, le premier responsable de l’OFAC-CI, forte de plus de 2.500 membres, annonce la mise sur pied d’une organisation panafricaine des fils d’anciens combattants, l’invitation de responsables de la Fédération internationale des anciens combattants à la 2ème édition du "Déjeuner du combattant", initiée pour rendre hommage à ces héros méconnus.
Appelant toutes les forces vives de la nation à compter sur l’OFAC-CI pour porter haut la voix de la Côte d’Ivoire à Stockholm et partout ailleurs, M. Demba a lancé un appel au chef de l’Etat afin qu’il accorde une oreille attentive aux fils des anciens combattants dont la plupart traversent des moments difficiles.
(AIP)
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