Après la coupure du courant du mercredi dernier : Le président Ouattara doit sanctionner

La Côte d’Ivoire est restée plongée mercredi dernier dans le noir pendant près de deux heures, suite à une panne survenue sur les installations électriques, créant la frayeur dans le pays. Toutes les communes de la capitale économique ainsi qu’une partie de l’intérieur du pays, sont restées dans le noir. A en croire le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité, la panne est survenue sur le réseau haute tension de classe D (HTD), un post de transit qui transporte le courant après la production. ‘’Nous en avons deux en Côte d’Ivoire, un à Yopougon et l’autre à Abobo’’, a-t-il ajouté en expliquant que ‘’celui d’Abobo qui transporte les 10 000 voltes était défaillant’’. ‘’Il était en réfection quand la seconde ligne est tombée en panne. Donc tout Abidjan et une partie de l’intérieur du pays ont été dans le noir’’, a poursuivit la même source en déplorant la ‘’vétusté’’ des équipements qui datent de 1960. Les deux réseaux HTD sont en toile d’araignée, de sorte que quand, l’un est défaillant, l’autre prend le relais. Le patron de cette compagnie a indiqué que cette interruption d’électricité est consécutive à un défaut sur le jeu de barre du poste 225/90 kv d’Abobo, l’un des postes de transit les plus importants d’Abidjan. Comme à leurs habitudes, les hommes du ministre des Mines et l’énergie, Adama Toungara, se réfugient derrière des défaillances techniques, pour masquer leurs propres incompétences à maitriser la question de l’électricité en Côte d’Ivoire. Car, en dépit des injonctions adressées publiquement au sieur Toungara, en plein conseil des ministres, ce dernier se refuse toujours à prendre ses responsabilités en avouant son incapacité et celle de ses collaborateurs qui, on s’en rend compte maintenant qu’ils sont nommés sur la base de la complaisance. Plonger tout un pays entier dans le noir pendant plusieurs heures, mérite d’être sanctionné dans tout Etat sérieux. Mais bien avant les sanctions, le premier responsable de très manquement, devrait lui-même prendre les devants en rendant sa démission. Mais connaissant Toungara, on est bien certain qu’il ne sera point gagné par ce courage.
Sei Brice