ABIDJAN, Les stratégies de développement de la riziculture se succèdent en Côte d'Ivoire dans l'optique de parvenir à l'autosuffisance.
Du côté des autorités comme du côté des riziculteurs, l'offensive est lancée avec l'appui des partenaires à travers des actions tous azimuts pour relever le défi.
Le gouvernement ivoirien, à travers l'Office national de développement du riz, a élaboré une stratégie nationale de développement de la riziculture sur la période 2012-2020, en vue de satisfaire, dès 2016, l'ensemble des besoins de consommation nationale en riz blanchi de bonne qualité, avec une production locale de 1,9 millions de T qui devra être portée à l'horizon 2018 à environ 2,1 millions de T.
Le coût total du projet s'élève à 672 milliards de FCFA à mobiliser sur la période 2012-2016 à travers le Fonds de développement de la riziculture, les apports des partenaires au développement et ceux du secteur privé.
Selon le président de l'Association nationale des riziculteurs de Côte d'ivoire (ANARIZCI) Thomas Kouadio-Tiacoh, la Côte d'Ivoire peut atteindre l'autosuffisance en riz si une politiquer de production est bien menée.
"En Côte d'Ivoire, on peut produire du riz en quantité et en qualité. Nous avons un potentiel de production qui tourne autour de 3 millions de tonnes avec de paddy sur un million d'hectare avec un cycle de trois tonnes à l'hectare. Après transformation à 100%, nous avons 1,8 million de tonnes. Avec cette quantité, nous couvrons nos besoins de consommation par an. Si nous avons un million d'hectare avec un rendement de trois tonnes, nous avons six millions de tonnes de riz paddy pour un seul cycle", a indiqué M. Kouadio-Tiacoh.
"Nous pouvons être autosuffisants et exportateurs en tenant compte du potentiel national avec une productivité qui va de 3 à 10 tonnes à l'hectare et en fonction des cycles. L'importation du riz à grande échelle doit nous interpeller", a-t-il ajouté, relevant l'utilité de cette filière pourvoyeuse d'emplois et créatrice de richesse.
L'OUEST IVOIRIEN, UN GRENIER RIZICOLE ?
Le riz constitue une céréale de grande consommation dans le pays, notamment dans la région ouest du pays où il occupe une place de choix dans les habitudes alimentaires.
En vue de dynamiser la production dans cette région du pays et d'en faire un véritable grenier rizicole, la Banque ouest africaine de développement (BOAD) s'est impliquée dans la relance rizicole à travers un soutien à des projets d'envergure.
La Banque a ainsi octroyé un appui substantiel aux agriculteurs de la région dans le cadre d'un projet de renforcement du secteur rizicole de ce vaste espace qui a subi les affres de la guerre.
Selon le chef de la mission BOAD en Côte d'Ivoire, M. Lossou Galé Djibom, le projet va contribuer à la consolidation de la paix et la cohésion sociale avec la mise en valeur de 3000 ha de bas- fonds rizicoles dont 1000 ha à réhabiliter.
L'APPUI SUBSTANTIEL DE LA CHINE
Pour la réussite de sa politique d'autosuffisance en riz, la Côte d'Ivoire compte sur l'appui de plusieurs pays amis, en particulier la Chine qui a fait ses preuves dans le monde en matière de production rizicole.
A la faveur d'une récente visite en Côte d'Ivoire, le vic- ministre chinois du Commerce Li Jinzao a annoncé la création par la République populaire de Chine à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan), la capitale politique et administrative ivoirienne, d'un centre pilote d'agriculture qui va se spécialiser dans la production de riz.
"Le gouvernement chinois voudrait développer des projets avec Yamoussoukro, tel que le centre pilote d'agriculture", a déclaré le vice-ministre du Commerce non sans insister sur la volonté de la Chine de "planter ou d'aider les Ivoiriens à faire des plantations de riz".
Bien avant cette visite du vice-ministre, la Chine avait posé des actes forts au profit de la Côte d'Ivoire en matière de riziculture, à l'exemple d'un important don d'engrais, de motoculteurs, de faucheuses, de batteuses et de décortiqueuses fait aux autorités agricoles ivoiriennes, le tout d'une valeur marchande d'environ 1,5 milliard F CFA.
Les autorités ivoiriennes s'étaient ainsi réjouies de ce que ce don composé de produits et de matériel mécanique pour la relance de la riziculture est « un signe fort qui témoigne du soutien indéfectible de la Chine, grand producteur de riz, au peuple de Côte d'Ivoire".
DE BONNES PERSPECTIVES
Le riz est la première céréale consommée en Côte d'Ivoire, un pays qui ne produit annuellement que 600 000 tonnes de riz blanchi pour des besoins estimés à 1 500 000 tonnes, l'obligeant à une importation massive.
Le gouvernement ivoirien a élaboré une stratégie nationale de développement de la filière riz qui envisage de porter la production ivoirienne à 1 800 000 tonnes de riz blanchi en 2015, puis à 2 100 000 tonnes en 2018 pour satisfaire totalement la consommation ivoirienne.
Pour des observateurs, les perspectives sont bonnes eu égard à la mobilisation des acteurs de l'agriculture et au déploiement tant par l'Etat que par ses partenaires de moyens conséquents pour permettre à la Côte d'Ivoire de relever le noble défi de l'autosuffisance en riz et par ricochet celui de la sécurité alimentaire.
Du côté des autorités comme du côté des riziculteurs, l'offensive est lancée avec l'appui des partenaires à travers des actions tous azimuts pour relever le défi.
Le gouvernement ivoirien, à travers l'Office national de développement du riz, a élaboré une stratégie nationale de développement de la riziculture sur la période 2012-2020, en vue de satisfaire, dès 2016, l'ensemble des besoins de consommation nationale en riz blanchi de bonne qualité, avec une production locale de 1,9 millions de T qui devra être portée à l'horizon 2018 à environ 2,1 millions de T.
Le coût total du projet s'élève à 672 milliards de FCFA à mobiliser sur la période 2012-2016 à travers le Fonds de développement de la riziculture, les apports des partenaires au développement et ceux du secteur privé.
Selon le président de l'Association nationale des riziculteurs de Côte d'ivoire (ANARIZCI) Thomas Kouadio-Tiacoh, la Côte d'Ivoire peut atteindre l'autosuffisance en riz si une politiquer de production est bien menée.
"En Côte d'Ivoire, on peut produire du riz en quantité et en qualité. Nous avons un potentiel de production qui tourne autour de 3 millions de tonnes avec de paddy sur un million d'hectare avec un cycle de trois tonnes à l'hectare. Après transformation à 100%, nous avons 1,8 million de tonnes. Avec cette quantité, nous couvrons nos besoins de consommation par an. Si nous avons un million d'hectare avec un rendement de trois tonnes, nous avons six millions de tonnes de riz paddy pour un seul cycle", a indiqué M. Kouadio-Tiacoh.
"Nous pouvons être autosuffisants et exportateurs en tenant compte du potentiel national avec une productivité qui va de 3 à 10 tonnes à l'hectare et en fonction des cycles. L'importation du riz à grande échelle doit nous interpeller", a-t-il ajouté, relevant l'utilité de cette filière pourvoyeuse d'emplois et créatrice de richesse.
L'OUEST IVOIRIEN, UN GRENIER RIZICOLE ?
Le riz constitue une céréale de grande consommation dans le pays, notamment dans la région ouest du pays où il occupe une place de choix dans les habitudes alimentaires.
En vue de dynamiser la production dans cette région du pays et d'en faire un véritable grenier rizicole, la Banque ouest africaine de développement (BOAD) s'est impliquée dans la relance rizicole à travers un soutien à des projets d'envergure.
La Banque a ainsi octroyé un appui substantiel aux agriculteurs de la région dans le cadre d'un projet de renforcement du secteur rizicole de ce vaste espace qui a subi les affres de la guerre.
Selon le chef de la mission BOAD en Côte d'Ivoire, M. Lossou Galé Djibom, le projet va contribuer à la consolidation de la paix et la cohésion sociale avec la mise en valeur de 3000 ha de bas- fonds rizicoles dont 1000 ha à réhabiliter.
L'APPUI SUBSTANTIEL DE LA CHINE
Pour la réussite de sa politique d'autosuffisance en riz, la Côte d'Ivoire compte sur l'appui de plusieurs pays amis, en particulier la Chine qui a fait ses preuves dans le monde en matière de production rizicole.
A la faveur d'une récente visite en Côte d'Ivoire, le vic- ministre chinois du Commerce Li Jinzao a annoncé la création par la République populaire de Chine à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan), la capitale politique et administrative ivoirienne, d'un centre pilote d'agriculture qui va se spécialiser dans la production de riz.
"Le gouvernement chinois voudrait développer des projets avec Yamoussoukro, tel que le centre pilote d'agriculture", a déclaré le vice-ministre du Commerce non sans insister sur la volonté de la Chine de "planter ou d'aider les Ivoiriens à faire des plantations de riz".
Bien avant cette visite du vice-ministre, la Chine avait posé des actes forts au profit de la Côte d'Ivoire en matière de riziculture, à l'exemple d'un important don d'engrais, de motoculteurs, de faucheuses, de batteuses et de décortiqueuses fait aux autorités agricoles ivoiriennes, le tout d'une valeur marchande d'environ 1,5 milliard F CFA.
Les autorités ivoiriennes s'étaient ainsi réjouies de ce que ce don composé de produits et de matériel mécanique pour la relance de la riziculture est « un signe fort qui témoigne du soutien indéfectible de la Chine, grand producteur de riz, au peuple de Côte d'Ivoire".
DE BONNES PERSPECTIVES
Le riz est la première céréale consommée en Côte d'Ivoire, un pays qui ne produit annuellement que 600 000 tonnes de riz blanchi pour des besoins estimés à 1 500 000 tonnes, l'obligeant à une importation massive.
Le gouvernement ivoirien a élaboré une stratégie nationale de développement de la filière riz qui envisage de porter la production ivoirienne à 1 800 000 tonnes de riz blanchi en 2015, puis à 2 100 000 tonnes en 2018 pour satisfaire totalement la consommation ivoirienne.
Pour des observateurs, les perspectives sont bonnes eu égard à la mobilisation des acteurs de l'agriculture et au déploiement tant par l'Etat que par ses partenaires de moyens conséquents pour permettre à la Côte d'Ivoire de relever le noble défi de l'autosuffisance en riz et par ricochet celui de la sécurité alimentaire.