L’ancienne ministre nigérienne, Aïchatou Mindaoudou, a été nommée, samedi 18 mai, représentante spéciale de l’ONU en Côte d’Ivoire. Elle succède au néerlandais Albert Gerard Koenders.
Depuis la création de l’ONUCI en 2004, c’est la deuxième fois qu’une africaine en prend la tête. L’ancienne ministre nigérienne, Aïchatou Mindaoudou, 53 ans, est la nouvelle représentante spéciale de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci). Elle succède au néerlandais Albert Gerard Koenders nommé à la tête de la Minusma (Mission intégrée des Nations unies pour le Mali).
Née en 1959 au Niger, Mindaoudou était depuis août 2012 la représentante spéciale adjointe de l’opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (Minuad). « Mme Mindaoudou apporte avec elle plus de 20 années d’expérience et une carrière remarquable dans le Gouvernement du Niger », explique l’ONU dans un communiqué.
Parcours sans faute
Femme de dossiers au parcours sans faute – récompensé en 2006 par une légion d’honneur pour « son engagement dans la résolution des crises en Afrique », Mindaoudou est devenue un personnage clé de la diplomatie sous régionale. Après avoir été ministre du Développement social en 1995, elle occupera le ministère des Affaires étrangères sous la présidence de Mamadou Tandja pendant près de 10 ans (de 1999 à 2000, puis de 2001 à 2010).
En 2005 à Accra, lorsque le chef de l’État nigérien, dont elle a l’oreille, est élu à la présidence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Aïchatou Mindaoudou prend la tête du Conseil des ministres pour la médiation et la paix. Pendant deux ans (Tandja est réélu en 2006), elle suit tous les sujets importants et conduit les missions de l’organisation en Guinée-Bissau et au Togo, au lendemain de la mort du Général Gnassigbé Eyadema.
Son activité régionale la mènera également en Côte d’Ivoire - un pays que cette diplomée de droit international connaît bien pour y avoir fait une partie de ses études. Ainsi, elle est présente lors du sommet extraordinaire de la Cedeao consacré au dossier ivoirien organisé à Abuja en octobre 2006. Un sommet crucial, qui restera dans l’histoire pour avoir sonner le glas de la tentaive du président français, Jacques Chirac, de mettre à l’écart Laurent Gbagbo. C’est peu dire que Aïchatou Mindaoudou sait où elle met les pieds.
Depuis la création de l’ONUCI en 2004, c’est la deuxième fois qu’une africaine en prend la tête. L’ancienne ministre nigérienne, Aïchatou Mindaoudou, 53 ans, est la nouvelle représentante spéciale de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci). Elle succède au néerlandais Albert Gerard Koenders nommé à la tête de la Minusma (Mission intégrée des Nations unies pour le Mali).
Née en 1959 au Niger, Mindaoudou était depuis août 2012 la représentante spéciale adjointe de l’opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (Minuad). « Mme Mindaoudou apporte avec elle plus de 20 années d’expérience et une carrière remarquable dans le Gouvernement du Niger », explique l’ONU dans un communiqué.
Parcours sans faute
Femme de dossiers au parcours sans faute – récompensé en 2006 par une légion d’honneur pour « son engagement dans la résolution des crises en Afrique », Mindaoudou est devenue un personnage clé de la diplomatie sous régionale. Après avoir été ministre du Développement social en 1995, elle occupera le ministère des Affaires étrangères sous la présidence de Mamadou Tandja pendant près de 10 ans (de 1999 à 2000, puis de 2001 à 2010).
En 2005 à Accra, lorsque le chef de l’État nigérien, dont elle a l’oreille, est élu à la présidence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Aïchatou Mindaoudou prend la tête du Conseil des ministres pour la médiation et la paix. Pendant deux ans (Tandja est réélu en 2006), elle suit tous les sujets importants et conduit les missions de l’organisation en Guinée-Bissau et au Togo, au lendemain de la mort du Général Gnassigbé Eyadema.
Son activité régionale la mènera également en Côte d’Ivoire - un pays que cette diplomée de droit international connaît bien pour y avoir fait une partie de ses études. Ainsi, elle est présente lors du sommet extraordinaire de la Cedeao consacré au dossier ivoirien organisé à Abuja en octobre 2006. Un sommet crucial, qui restera dans l’histoire pour avoir sonner le glas de la tentaive du président français, Jacques Chirac, de mettre à l’écart Laurent Gbagbo. C’est peu dire que Aïchatou Mindaoudou sait où elle met les pieds.