Le ministre de la Justice, Gnénéma Coulibaly a remis officiellement les corps des victimes de la crise postélectorale aux parents, hier, à Ivosep.
Deux années sont écoulées, mais la douleur est encore vive. C’est une mère inconsolable, dame Gisèle Deth Abi, étreinte par la douleur qui a reçu le drapeau tricolore ivoirien des mains du ministre de la Justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly, hier à Ivosep, à Treichville. Elle a perdu son fils, Gervais Kouassi Kouassi pendant la crise postélectorale. Il fait partie des vingt-deux premiers corps et restes de victimes de la crise postélectorale, identifiés sur les quarante corps exhumés dans le cadre de l’opération d’exhumation, lancée le 4 avril dernier (dix-huit corps restent encore à identifier). Le ministre a procédé à la présentation officielle des condoléances du gouvernement et du Président Alassane Ouattara aux parents des victimes. Cinq corps, de manière symbolique, ont été restitués à leurs parents lors de cette cérémonie chargée de souvenirs douloureux et d’émotion. En effet, a expliqué M. Coulibaly, la situation sécuritaire qui prévalait à cette époque, n’avait pas permis de procéder à l’ensevelissement décent de toutes les personnes décédées. Près de deux ans après la tragédie, a regretté le ministre, de nombreux corps et restes humains reposent encore dans des espaces publics et autres lieux non appropriés à des inhumations. En attendant la fin des opérations d’exhumations prévues pour durer plus de douze mois, l’Etat a décidé de remettre les corps et les restes humains identifiés aux familles, même si cela ne se fait pas sans raviver leurs douleurs. « Cette situation ne pouvait s’éterniser », a dit Mamadou Coulibaly Gnénéma, « pour permettre aux familles de faire leur deuil et à la Justice de faire son travail en vue de la manifestation de la vérité et à l’Etat de recréer un cadre environnemental sain ».
Notons que pour ces victimes, l’Etat prend en charge le transfert des dépouilles, les frais de conservation à Ivosep, la délivrance de certains documents administratifs et l’inhumation.
Danielle Tagro
Deux années sont écoulées, mais la douleur est encore vive. C’est une mère inconsolable, dame Gisèle Deth Abi, étreinte par la douleur qui a reçu le drapeau tricolore ivoirien des mains du ministre de la Justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly, hier à Ivosep, à Treichville. Elle a perdu son fils, Gervais Kouassi Kouassi pendant la crise postélectorale. Il fait partie des vingt-deux premiers corps et restes de victimes de la crise postélectorale, identifiés sur les quarante corps exhumés dans le cadre de l’opération d’exhumation, lancée le 4 avril dernier (dix-huit corps restent encore à identifier). Le ministre a procédé à la présentation officielle des condoléances du gouvernement et du Président Alassane Ouattara aux parents des victimes. Cinq corps, de manière symbolique, ont été restitués à leurs parents lors de cette cérémonie chargée de souvenirs douloureux et d’émotion. En effet, a expliqué M. Coulibaly, la situation sécuritaire qui prévalait à cette époque, n’avait pas permis de procéder à l’ensevelissement décent de toutes les personnes décédées. Près de deux ans après la tragédie, a regretté le ministre, de nombreux corps et restes humains reposent encore dans des espaces publics et autres lieux non appropriés à des inhumations. En attendant la fin des opérations d’exhumations prévues pour durer plus de douze mois, l’Etat a décidé de remettre les corps et les restes humains identifiés aux familles, même si cela ne se fait pas sans raviver leurs douleurs. « Cette situation ne pouvait s’éterniser », a dit Mamadou Coulibaly Gnénéma, « pour permettre aux familles de faire leur deuil et à la Justice de faire son travail en vue de la manifestation de la vérité et à l’Etat de recréer un cadre environnemental sain ».
Notons que pour ces victimes, l’Etat prend en charge le transfert des dépouilles, les frais de conservation à Ivosep, la délivrance de certains documents administratifs et l’inhumation.
Danielle Tagro