Abidjan - El Hadj Fofana Ladji a animé un point de presse ce mercredi 22 mai 2013, à la mosquée d’Aghien, à Cocody-les-Deux Plateaux. Il s’agissait pour lui d’éclairer l’opinion publique sur la nature d’un conflit opposant la communauté musulmane (Comudep) aux populations d’Adjamé Village. Le terrain litigieux appartiendrait effectivement au Comudep qui veut y construire un lieu de culte. Aux dires du conférencier, l’autorité avait demandé à chaque partie de les documents en sa possession concernant ce terrain de 4.550 m2 et situé au quartier Tiagba derrière le Sococé.
Aux dires de El Hadj Fofana: ’’Nous avons envoyé toutes les preuves jusqu’au titre de propriété. Mais, nos frères Ebriés s’y opposent. Comme si cela ne suffisait pas, Mgr Jean-Pierre Kutwa affirme de son côté que le même terrain appartient à la communauté catholique... Nous sommes dans un contexte de réconciliation. Et nous rappelons à nos frères chrétiens de ne pas oublier ce processus. Nous invitons nos frères Ebriés à respecter la loi, les institutions et les autorités ivoiriennes. Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale. Nous réaffirmons toute notre détermination à exercer tous nos droits, sans concession aucune, sur ce terrain acquis après combien de sacrifices’’. Pour terminer, il a précisé que, après avoir décidé d’y officier les prières de vendredi, à compter du vendredi 10 mai, le vendredi suivant, soit le 17 mai, les fidèles en ont été empêchés par les jeunes Ebriés, sous les yeux de la police, et malgré la présentation du titre de propriété. Une situation inadmissible, car la communauté Musulmane n’entend pas se laisser spolier de ses droits.
FN
Aux dires de El Hadj Fofana: ’’Nous avons envoyé toutes les preuves jusqu’au titre de propriété. Mais, nos frères Ebriés s’y opposent. Comme si cela ne suffisait pas, Mgr Jean-Pierre Kutwa affirme de son côté que le même terrain appartient à la communauté catholique... Nous sommes dans un contexte de réconciliation. Et nous rappelons à nos frères chrétiens de ne pas oublier ce processus. Nous invitons nos frères Ebriés à respecter la loi, les institutions et les autorités ivoiriennes. Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale. Nous réaffirmons toute notre détermination à exercer tous nos droits, sans concession aucune, sur ce terrain acquis après combien de sacrifices’’. Pour terminer, il a précisé que, après avoir décidé d’y officier les prières de vendredi, à compter du vendredi 10 mai, le vendredi suivant, soit le 17 mai, les fidèles en ont été empêchés par les jeunes Ebriés, sous les yeux de la police, et malgré la présentation du titre de propriété. Une situation inadmissible, car la communauté Musulmane n’entend pas se laisser spolier de ses droits.
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