La Côte d’Ivoire renait. C’est indéniable. Depuis deux ans, le pays bouge et est au travail. Partout, les tracteurs, les pelleteuses et autres bulldozers montrent que quelque chose de grand est en train de se construire. Abidjan, la capitale économique, a fière allure. Plus de nids de poule, de tas d’immondices à chaque carrefour…La perle des lagunes est redevenue ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. C'est-à-dire la vitrine de la sous-région. Avec elle, les autres villes de la Côte d’Ivoire, à l’instar de Yamoussoukro, la capitale politique, retrouvent également une seconde jeunesse. Les routes se construisent. Le Programme présidentiel d’Urgence a permis à plusieurs chefs-lieux de région et de département de bénéficier de plusieurs kilomètres de bitume. Les écoles sont réhabilitées et construites. Les universités ont repris avec les normes internationales. Les centres de santé sont à nouveau fréquentables. Les infrastructures de base sont désormais perceptibles dans tous les coins et recoins de la Côte d’Ivoire. La croissance économique tend aujourd’hui vers les deux chiffres. Les activités commerciales se multiplient et connaissent un regain exponentiel. A cela, il faut ajouter l’indice de sécurité qui s’est nettement amélioré. Au point qu’aujourd’hui, les Ivoiriens ont renoué avec les sorties nocturnes comme par le passé. Bref, c’est comme si un esprit de résurrection est en train de souffler sur la terre des Ivoiriens. Pourtant, lorsque l’on jette un coup d’œil dans le rétroviseur, les choses n’étaient aussi simples que cela, il y a deux ans. A cause du travail remarquable abattu, beaucoup de personnes ont oublié à quel point la Côte d’Ivoire revient de loin. Le train a tellement atteint, en un temps record, une vitesse de croisière inespérée que d’aucuns estiment qu’il ne va pas assez vite. Mais le constat est là. La Côte d’Ivoire est en train de sortir de la nasse mortifère dans laquelle on l’avait plongée. Le linceul noir qui recouvrait sa beauté s’est déchiré. Le pays de Félix Houphouët-Boigny vit des moments historiques. Certes dans une période charnière et difficile. Mais nécessaire pour permettre aux Ivoiriens de vivre plusieurs décennies de progrès et de prospérité économiques. Pendant dix ans, la Côte d’Ivoire est restée dans un immobilisme suicidaire qui a gravement détruit les acquis obtenus pendant l’époque du miracle ivoirien et durant la décennie 90. Il n’y avait plus de routes construites.
Et celles existantes se dégradaient au fil des ans. L’Etat n’arrivait plus à réaliser les grands projets qui mènent inéluctablement un pays vers le développement. La navigation à vue était devenue la règle d’or dans un pays où la médiocrité avait pris le dessus sur l’excellence et le mérite. Les valeurs qui fondent une vraie société, telles que le travail, la discipline et la fraternité, étaient foulées aux pieds. Un système de rentes encouragé jusqu’au sommet de l’Etat a fini par faire croire à la jeunesse et à une catégorie d’Ivoiriens qu’on pouvait avoir de l’argent sans travailler. Aujourd’hui, ces rentiers qui vivaient aux frais de la princesse, ont du mal à s’adapter dans cette nouvelle Côte d’Ivoire qui a décidé de mettre à nouveau le travail et la compétence au cœur de la promotion sociale. Pour eux, l’argent ne circule plus.
Ils ont oublié que, pour voir l’argent circuler, il faut travailler. Car l’argent a décidé, sous le président Ouattara, de travailler. L’autre valeur de cette ère nouvelle dont le gouvernement Ouattara a décidé de faire la promotion et qui est extrêmement important, c’est le respect de la vie, qui est sacrée. De plus en plus, que ce soit sur les routes ou dans les quartiers, on n’ôte plus la vie à un individu. Parce qu’il a refusé d’ « obtempérer » ou parce qu’il est un soit disant « assaillant ». Aujourd’hui la règle, c’est l’interpellation et non les exécutions sommaires que l’on a connues depuis 2000. Et surtout pendant la crise postélectorale. Les Ivoiriens se réjouissent de voir leur pays quitter l’obscurantisme pour entrer dans l’ère de la renaissance. La Côte d’Ivoire des valeurs est en marche. En deux ans, le président Alassane Ouattara a montré qu’il est un grand esprit. Il est de la trempe des grands hommes d’Etat qui mettent au centre de leurs actions l’homme et sa dignité. Cette philosophie humaniste rejaillit, en ce moment, sur ce pays qui a beaucoup souffert des méchancetés et autres monstruosités gratuites. La haine, l’intolérance et l’inhumanité qui caractérisaient l’ancien régime, commencent à s’estomper. Petit à petit, les Ivoiriens réapprennent à vivre ensemble sans s’entretuer. Le débat démocratique se fait désormais dans un cadre républicain. Certes, avec des propos durs, parfois à la limite de l’injure et de la sédition. Mais sans violence. La Côte d’Ivoire change. Les mentalités aussi. Le pays, lentement mais surement, sort progressivement de l’ombre pour la lumière. Parce qu’une grande âme qui a décidé de perpétuer l’œuvre du père fondateur, est aujourd’hui à sa tête. La Côte d’Ivoire, il faut le reconnaitre sans courir le risque de se tromper, est sur la bonne voie. Car la lumière a décidé de la visiter. Et comme dit la Bible : « Là où luit la lumière, il ne saurait y avoir de ténèbres».
Jean-Claude Coulibaly
Et celles existantes se dégradaient au fil des ans. L’Etat n’arrivait plus à réaliser les grands projets qui mènent inéluctablement un pays vers le développement. La navigation à vue était devenue la règle d’or dans un pays où la médiocrité avait pris le dessus sur l’excellence et le mérite. Les valeurs qui fondent une vraie société, telles que le travail, la discipline et la fraternité, étaient foulées aux pieds. Un système de rentes encouragé jusqu’au sommet de l’Etat a fini par faire croire à la jeunesse et à une catégorie d’Ivoiriens qu’on pouvait avoir de l’argent sans travailler. Aujourd’hui, ces rentiers qui vivaient aux frais de la princesse, ont du mal à s’adapter dans cette nouvelle Côte d’Ivoire qui a décidé de mettre à nouveau le travail et la compétence au cœur de la promotion sociale. Pour eux, l’argent ne circule plus.
Ils ont oublié que, pour voir l’argent circuler, il faut travailler. Car l’argent a décidé, sous le président Ouattara, de travailler. L’autre valeur de cette ère nouvelle dont le gouvernement Ouattara a décidé de faire la promotion et qui est extrêmement important, c’est le respect de la vie, qui est sacrée. De plus en plus, que ce soit sur les routes ou dans les quartiers, on n’ôte plus la vie à un individu. Parce qu’il a refusé d’ « obtempérer » ou parce qu’il est un soit disant « assaillant ». Aujourd’hui la règle, c’est l’interpellation et non les exécutions sommaires que l’on a connues depuis 2000. Et surtout pendant la crise postélectorale. Les Ivoiriens se réjouissent de voir leur pays quitter l’obscurantisme pour entrer dans l’ère de la renaissance. La Côte d’Ivoire des valeurs est en marche. En deux ans, le président Alassane Ouattara a montré qu’il est un grand esprit. Il est de la trempe des grands hommes d’Etat qui mettent au centre de leurs actions l’homme et sa dignité. Cette philosophie humaniste rejaillit, en ce moment, sur ce pays qui a beaucoup souffert des méchancetés et autres monstruosités gratuites. La haine, l’intolérance et l’inhumanité qui caractérisaient l’ancien régime, commencent à s’estomper. Petit à petit, les Ivoiriens réapprennent à vivre ensemble sans s’entretuer. Le débat démocratique se fait désormais dans un cadre républicain. Certes, avec des propos durs, parfois à la limite de l’injure et de la sédition. Mais sans violence. La Côte d’Ivoire change. Les mentalités aussi. Le pays, lentement mais surement, sort progressivement de l’ombre pour la lumière. Parce qu’une grande âme qui a décidé de perpétuer l’œuvre du père fondateur, est aujourd’hui à sa tête. La Côte d’Ivoire, il faut le reconnaitre sans courir le risque de se tromper, est sur la bonne voie. Car la lumière a décidé de la visiter. Et comme dit la Bible : « Là où luit la lumière, il ne saurait y avoir de ténèbres».
Jean-Claude Coulibaly