Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’UNESCO, caravane de la réconciliation avec les méga stars de la musique ivoirienne, Salon international du livre d’Abidjan, Festival National Vacance Culture, colloque international sur «La renaissance africaine et les leçons de la crise ivoirienne », festival des arts sacrés de Korhogo, festival du Zanzan, réhabilitation du musée de civilisation d’Abidjan, du Palais de la Culture d’Abidjan… la liste est longue.
Et pourtant, il y a peu, c’était le crépuscule pour le monde de la culture en Côte d’Ivoire. Les piliers de l’action culturelle en Côte d’Ivoire s’étaient effrités par des années de longues crises. Les arts visuels par exemple étaient laissés en bordure de route et réduits au silence. Les "grapholies" avaient été supprimées, les galeries étaient mal en point, le musée des civilisations avait fait l’objet d’un saccage et d’un pillage systématique. Une bonne partie de ses pièces importantes, emportée. Le bâtiment, lui-même, tombait en ruine. Les arts de la scène, notamment le théâtre, était au point mort. Plus que tout, les signaux étaient au point mort au niveau des arts de la parole et de l’écrit. Le secteur du livre était sinistré avec à la clé la fermeture de nombreuses librairies. Le signe patent de cette détérioration de l’univers du livre est l’état de dégradation de la Bibliothèque nationale qui s’écroulait faute d’entretien, sans oublier le saccage du Palais de la culture et du Centre culturel Jacques Aka de Bouaké. Les crises intempestives au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) n’ont pas permis également une protection littéraire et artistique efficiente.
Abidjan plaque tournante de la culture et des arts
Face à cette décrépitude du monde des arts et de la culture, le Gouvernement du président Alassane Ouattara pour favoriser un nouveau soleil des arts et de la culture élabore une matrice d’actions pour rebâtir les piliers des arts et de la culture en Côte d’Ivoire. Ce qui se traduit par la structuration et la réglementation du secteur des arts et de la culture avec l’élaboration de textes efficients : la loi portant développement des industries culturelles, le projet de loi dite 1% artiste, la loi portant copie privée et les textes de loi portant réforme du Burida, du Palais de la culture, etc. sont sur le bureau des députés.
La réforme du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), avec les autorités actuelles, a permis, de verser aux auteurs, à mi-parcours de l’exercice 2012, la somme de 99.509.755 FCFA. Aussi, la mise en ?uvre d’un important programme de construction, à travers le Plan national de développement (Pnd), pour de nouveaux édifices dédiés à l’art, notamment «12 centres culturels intégrés dans diverses régions, 9 centres des arts appliqués». Mais, la grande victoire ou la cerise sur le gâteau est l’inscription de la première capitale de la Côte d’Ivoire coloniale au titre de ville porteuse de vestige digne de concurrencer les plus beaux, grands et riches sites du patrimoine de l’organisation onusienne de l’éducation et la culture. La ville de Grand-Bassam a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco lors de la session de juin 2012 rejoignant le Mont Nimba, le parc de Taï et le parc de Comoé, les trois premiers sites ivoiriens faisant déjà partie de ce patrimoine. ?uvre du gouvernement ivoirien, conduite par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman. Avec tac et professionnalisme, la dream team du président Alassane Ouattara a introduit de nouvelles pièces au dossier de candidature. Il s’agit entre autres de l’inclusion du village N’zima en entier dans le bien proposé pour son inscription, de l’extension de la zone tampon afin d’en faire un territoire unique, du renforcement de la dimension pratique et opérationnelle du plan de conservation et de gestion du bien et la définition des indicateurs opérationnels ainsi que de la présence de personnel qualifié pour les mettre en œuvre. Beaucoup d’efforts ont été fournis pour en arriver à ce résultat. L’érection de Grand-Bassam à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco signifie des visites de touristes du monde entier avec à la clé une redynamisation des secteurs de l’artisanat, de l’hôtellerie, de la restauration et du transport. Côte d’Ivoire locomotive des arts et de la culture, pas un mythe mais une réalité sous l’ère Alassane Ouattara.
Moussa Keita
Et pourtant, il y a peu, c’était le crépuscule pour le monde de la culture en Côte d’Ivoire. Les piliers de l’action culturelle en Côte d’Ivoire s’étaient effrités par des années de longues crises. Les arts visuels par exemple étaient laissés en bordure de route et réduits au silence. Les "grapholies" avaient été supprimées, les galeries étaient mal en point, le musée des civilisations avait fait l’objet d’un saccage et d’un pillage systématique. Une bonne partie de ses pièces importantes, emportée. Le bâtiment, lui-même, tombait en ruine. Les arts de la scène, notamment le théâtre, était au point mort. Plus que tout, les signaux étaient au point mort au niveau des arts de la parole et de l’écrit. Le secteur du livre était sinistré avec à la clé la fermeture de nombreuses librairies. Le signe patent de cette détérioration de l’univers du livre est l’état de dégradation de la Bibliothèque nationale qui s’écroulait faute d’entretien, sans oublier le saccage du Palais de la culture et du Centre culturel Jacques Aka de Bouaké. Les crises intempestives au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) n’ont pas permis également une protection littéraire et artistique efficiente.
Abidjan plaque tournante de la culture et des arts
Face à cette décrépitude du monde des arts et de la culture, le Gouvernement du président Alassane Ouattara pour favoriser un nouveau soleil des arts et de la culture élabore une matrice d’actions pour rebâtir les piliers des arts et de la culture en Côte d’Ivoire. Ce qui se traduit par la structuration et la réglementation du secteur des arts et de la culture avec l’élaboration de textes efficients : la loi portant développement des industries culturelles, le projet de loi dite 1% artiste, la loi portant copie privée et les textes de loi portant réforme du Burida, du Palais de la culture, etc. sont sur le bureau des députés.
La réforme du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), avec les autorités actuelles, a permis, de verser aux auteurs, à mi-parcours de l’exercice 2012, la somme de 99.509.755 FCFA. Aussi, la mise en ?uvre d’un important programme de construction, à travers le Plan national de développement (Pnd), pour de nouveaux édifices dédiés à l’art, notamment «12 centres culturels intégrés dans diverses régions, 9 centres des arts appliqués». Mais, la grande victoire ou la cerise sur le gâteau est l’inscription de la première capitale de la Côte d’Ivoire coloniale au titre de ville porteuse de vestige digne de concurrencer les plus beaux, grands et riches sites du patrimoine de l’organisation onusienne de l’éducation et la culture. La ville de Grand-Bassam a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco lors de la session de juin 2012 rejoignant le Mont Nimba, le parc de Taï et le parc de Comoé, les trois premiers sites ivoiriens faisant déjà partie de ce patrimoine. ?uvre du gouvernement ivoirien, conduite par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman. Avec tac et professionnalisme, la dream team du président Alassane Ouattara a introduit de nouvelles pièces au dossier de candidature. Il s’agit entre autres de l’inclusion du village N’zima en entier dans le bien proposé pour son inscription, de l’extension de la zone tampon afin d’en faire un territoire unique, du renforcement de la dimension pratique et opérationnelle du plan de conservation et de gestion du bien et la définition des indicateurs opérationnels ainsi que de la présence de personnel qualifié pour les mettre en œuvre. Beaucoup d’efforts ont été fournis pour en arriver à ce résultat. L’érection de Grand-Bassam à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco signifie des visites de touristes du monde entier avec à la clé une redynamisation des secteurs de l’artisanat, de l’hôtellerie, de la restauration et du transport. Côte d’Ivoire locomotive des arts et de la culture, pas un mythe mais une réalité sous l’ère Alassane Ouattara.
Moussa Keita