C’est une lapalissade de dire qu’avec l’avènement du Président Alassane Ouattara à la magistrature suprême, la Côte d’Ivoire est redevenue la plaque tournante de la Culture. En réalité, le pays est de nouveau ouvert sur le monde entier. La Côte d’Ivoire est sortie du cocon du repli identitaire dans lequel il a été enfermé par le défunt régime des refondateurs, pour emprunter le chemin de l’universel où prime "le donner et le recevoir". En témoignent les événements culturels majeurs qui, durant ces deux dernières années, ont rythmé le quotidien des Ivoiriens.
Au nombre de ces événements, vient en tête le récent Colloque international en hommage à Henriette Dagri-Diabaté qui s’est tenu les 13, 14 et 15 mai derniers. Avec pour thème :"la question du leadership féminin : histoire et actualité", cette assise a vu la venue en Côte d’Ivoire de tout un large éventail d’intellectuels et érudits du monde des Arts et de la Culture d’Afrique. A l’Université Félix Houphouët- Boigny de Cocody où se sont déroulés les travaux, Pr Albert Tévoédjré, Médiateur de la République du Bénin, par ailleurs ancien Représentant du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire ; Penda M’Bow, ancienne ministre de la Culture du Sénégal et bien d’autres illustres figures du monde de la culture africaine ont conclu qu’il faut faire entrer Henriette Diabaté au panthéon mondial des figures de proue. Ce qui lui permettra d’user de ses immenses qualités de femme intellectuelle et politique pour « influer sur, entre autres, l’affirmation du leadership féminin et ?uvrer pour la réconciliation en Côte d’Ivoire et en Afrique».
L’autre événement qui conforte le retour du pays d’Alassane Ouattara sur l’échiquier international est, sans nul doute, la grande exposition d’?uvres d’artistes chinois qui a cours en ce moment à la Rotonde des Arts contemporains logée au sein de la Galerie Nour Al Hayat au Plateau. Le vernissage de cette exposition a été, une fois de plus, l’occasion pour le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman et l’Ambassadeur de Chine près la Côte d’Ivoire de réaffirmer l’excellence des relations sino- ivoiriennes. Cet échange culturel matérialisé déjà par la construction, en 1990, du Palais de la Culture à Treichville par la Chine.
Outre cette exposition, toujours dans le domaine des arts visuels, il faut noter que pour la première fois, des artistes majeurs tels que Bruly Bouabré, James Kokobi, Tamsir Dia et Franck Fanny représenteront la Côte d’Ivoire à la Biennale de Venise ( Italie) qui débute le 1er juin prochain. Laquelle est, dans le milieu des arts plastiques, ce que la Coupe du monde est pour le football. C’est-à-dire une rencontre réservée aux meilleurs du monde. Pour le Pr Yacouba Konaté, éminent critique d’Art, « c’est un insigne honneur pour tout pays de participer à cette biennale».
Les dividendes de la politique d’ouverture
A cela il faut ajouter les voyages d’échanges, de découvertes et d’immersion culturelle effectués par de nombreux artistes ivoiriens en Chine, en France et dans presque toutes les capitales africaines depuis un moment ou encore la participation de la Côte d’Ivoire au Salon International du livre de Paris en 2012 et 2013.
L’autre manifestation qui illustre l’ouverture et la vitalité culturelle de la Côte d’Ivoire est, on peut le dire clairement, le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Selon les observateurs du monde culturel, ce festival est véritablement monté d’un cran comparativement aux éditions antérieures. Beaucoup de participants ont jugé les 5ème et 6ème éditions (l’an dernier et cette année) comme celles de la maturité. Surtout qu’elles ont permis à certaines sommités de la musique africaine et française de communier avec leurs fans d’Abidjan. Werrasson (Le lion de la forêt kinoise), l’une des plus belles voix de la République démocratique du Congo (RDC), X-Maléa (des Franco-camerounais), le Camerounais Sam Fan Thomas Sexion d’Assaut (France) etc., toutes ces stars ont afflué en Côte d’Ivoire.
On le voit, en attendant la remise d’aplomb du Marché des Arts du Spectacle Africain (MASA) qui reprendra ses droits bientôt, il faut noter que deux années seulement après l’avènement d’Alassane Ouattara au pouvoir, l’activité culturelle, sous toutes ses formes, connaît un véritable regain d’intensité. Et la Côte d’Ivoire culturelle est largement ouverte sur l’international. Il ne se passe pas de semaine sans qu’il ne se tienne une activité culturelle majeure au bord de la Lagune Ebrié. Ce qui induit, indubitablement, la venue massive d’artistes et autres icônes de la Culture dans le pays. Dans la même veine, que dire des innombrables missions et voyages que des acteurs culturels effectuent, chaque jour que Dieu fait, à destination d’autres horizons, pour vendre la Côte d’Ivoire !
Au-delà de cela, des chantiers tels que l’érection de Grand-Bassam en patrimoine culturel de l’UNESCO, la rénovation du Palais de la Culture, l’introduction des Technologies de la Communication (TIC) dans les célébrations culturelles telles que l’Abissa, le Popo Carnaval etc., constituent des attractions qui ouvrent la Côte d’Ivoire sur l’extérieur.
Au final, en deux années, la Côte d’Ivoire culturelle est parvenue à réintégrer le gotha de la sphère culturelle par plusieurs événements majeurs. Si en si peu de temps la Côte d’Ivoire a pu ouvrir ses bras au monde entier par d’aussi importantes célébrations culturelles et artistiques, les acteurs de ce secteur parient déjà pour dire que le meilleur reste à venir. Indubitablement.
Jean- Antoine Doudou
Au nombre de ces événements, vient en tête le récent Colloque international en hommage à Henriette Dagri-Diabaté qui s’est tenu les 13, 14 et 15 mai derniers. Avec pour thème :"la question du leadership féminin : histoire et actualité", cette assise a vu la venue en Côte d’Ivoire de tout un large éventail d’intellectuels et érudits du monde des Arts et de la Culture d’Afrique. A l’Université Félix Houphouët- Boigny de Cocody où se sont déroulés les travaux, Pr Albert Tévoédjré, Médiateur de la République du Bénin, par ailleurs ancien Représentant du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire ; Penda M’Bow, ancienne ministre de la Culture du Sénégal et bien d’autres illustres figures du monde de la culture africaine ont conclu qu’il faut faire entrer Henriette Diabaté au panthéon mondial des figures de proue. Ce qui lui permettra d’user de ses immenses qualités de femme intellectuelle et politique pour « influer sur, entre autres, l’affirmation du leadership féminin et ?uvrer pour la réconciliation en Côte d’Ivoire et en Afrique».
L’autre événement qui conforte le retour du pays d’Alassane Ouattara sur l’échiquier international est, sans nul doute, la grande exposition d’?uvres d’artistes chinois qui a cours en ce moment à la Rotonde des Arts contemporains logée au sein de la Galerie Nour Al Hayat au Plateau. Le vernissage de cette exposition a été, une fois de plus, l’occasion pour le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman et l’Ambassadeur de Chine près la Côte d’Ivoire de réaffirmer l’excellence des relations sino- ivoiriennes. Cet échange culturel matérialisé déjà par la construction, en 1990, du Palais de la Culture à Treichville par la Chine.
Outre cette exposition, toujours dans le domaine des arts visuels, il faut noter que pour la première fois, des artistes majeurs tels que Bruly Bouabré, James Kokobi, Tamsir Dia et Franck Fanny représenteront la Côte d’Ivoire à la Biennale de Venise ( Italie) qui débute le 1er juin prochain. Laquelle est, dans le milieu des arts plastiques, ce que la Coupe du monde est pour le football. C’est-à-dire une rencontre réservée aux meilleurs du monde. Pour le Pr Yacouba Konaté, éminent critique d’Art, « c’est un insigne honneur pour tout pays de participer à cette biennale».
Les dividendes de la politique d’ouverture
A cela il faut ajouter les voyages d’échanges, de découvertes et d’immersion culturelle effectués par de nombreux artistes ivoiriens en Chine, en France et dans presque toutes les capitales africaines depuis un moment ou encore la participation de la Côte d’Ivoire au Salon International du livre de Paris en 2012 et 2013.
L’autre manifestation qui illustre l’ouverture et la vitalité culturelle de la Côte d’Ivoire est, on peut le dire clairement, le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Selon les observateurs du monde culturel, ce festival est véritablement monté d’un cran comparativement aux éditions antérieures. Beaucoup de participants ont jugé les 5ème et 6ème éditions (l’an dernier et cette année) comme celles de la maturité. Surtout qu’elles ont permis à certaines sommités de la musique africaine et française de communier avec leurs fans d’Abidjan. Werrasson (Le lion de la forêt kinoise), l’une des plus belles voix de la République démocratique du Congo (RDC), X-Maléa (des Franco-camerounais), le Camerounais Sam Fan Thomas Sexion d’Assaut (France) etc., toutes ces stars ont afflué en Côte d’Ivoire.
On le voit, en attendant la remise d’aplomb du Marché des Arts du Spectacle Africain (MASA) qui reprendra ses droits bientôt, il faut noter que deux années seulement après l’avènement d’Alassane Ouattara au pouvoir, l’activité culturelle, sous toutes ses formes, connaît un véritable regain d’intensité. Et la Côte d’Ivoire culturelle est largement ouverte sur l’international. Il ne se passe pas de semaine sans qu’il ne se tienne une activité culturelle majeure au bord de la Lagune Ebrié. Ce qui induit, indubitablement, la venue massive d’artistes et autres icônes de la Culture dans le pays. Dans la même veine, que dire des innombrables missions et voyages que des acteurs culturels effectuent, chaque jour que Dieu fait, à destination d’autres horizons, pour vendre la Côte d’Ivoire !
Au-delà de cela, des chantiers tels que l’érection de Grand-Bassam en patrimoine culturel de l’UNESCO, la rénovation du Palais de la Culture, l’introduction des Technologies de la Communication (TIC) dans les célébrations culturelles telles que l’Abissa, le Popo Carnaval etc., constituent des attractions qui ouvrent la Côte d’Ivoire sur l’extérieur.
Au final, en deux années, la Côte d’Ivoire culturelle est parvenue à réintégrer le gotha de la sphère culturelle par plusieurs événements majeurs. Si en si peu de temps la Côte d’Ivoire a pu ouvrir ses bras au monde entier par d’aussi importantes célébrations culturelles et artistiques, les acteurs de ce secteur parient déjà pour dire que le meilleur reste à venir. Indubitablement.
Jean- Antoine Doudou
