Hier, après la mort d’un des leurs, tous les pensionnaires de la prison civile d’Adzopé ont été transférés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan.
Il n’y a plus de prisonniers à la Maison d’arrêt et de correction d’Adzopé. Tous les 171 pensionnaires de cet établissement pénitentiaire ont été transférés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, après un soulèvement qui a entraîné la mort d’un des leurs. C’est donc un total de 171 personnes qui a été convoyé, sous une bonne escorte militaire, d’Adzopé, à Abidjan. De bonne source, c’est aux alentours de neuf heures du matin, hier, que les prisonniers ont provoqué un vent de panique dans la prison. Ils ont, toujours selon nos sources, profité de la visite d’une bonne volonté, venue faire des dons, pour prendre en otage, deux gardes-pénitentiaires. In fine, les prisonniers entendaient mettre à profit cette situation, pour se faire la belle. Craignant pour la vie de ses hommes, aux mains des prisonniers, le régisseur, très vite, a pris langue avec les insurgés, après avoir informé le procureur de la République près le tribunal d’Adzopé. Tout en négociant avec les prisonniers, preneurs d’otage, le responsable de la prison et le procureur de la République, par le truchement de leur hiérarchie, appellent les responsables de la sécurité. Dans l’attente de l’arrivée de renforts, en provenance d’Abidjan et des soldats de l’Opération des Nations unies (Onuci). Une fois sur les lieux, ceux-ci engagent une négociation pour la libération des gardes pris en otage. Les choses n’aboutissent pas quand, arrivent les soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), appuyés, apprend-on par quelques gendarmes.
Face à l’intransigeance des prisonniers, preneurs d’otages les soldats décident d’engager l’offensive sur la prison. Elle est fatale à l’un des pensionnaires du pénitencier. Quant aux gardes et autres otages, ils s’en sortent sains et saufs. Sur instruction du Garde des sceaux, les forces de l’ordre décident d’embarquer tous les prisonniers en direction de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), à bord du fourgon de cet établissement pénitentiaire. Les 171 pensionnaires de la prison d’Adzopé ont donc passé hier, leur première nuits à la Maca où, ils réfléchiront par deux fois, avant de tenter une autre aventure du genre.
Marc Dossa
Il n’y a plus de prisonniers à la Maison d’arrêt et de correction d’Adzopé. Tous les 171 pensionnaires de cet établissement pénitentiaire ont été transférés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, après un soulèvement qui a entraîné la mort d’un des leurs. C’est donc un total de 171 personnes qui a été convoyé, sous une bonne escorte militaire, d’Adzopé, à Abidjan. De bonne source, c’est aux alentours de neuf heures du matin, hier, que les prisonniers ont provoqué un vent de panique dans la prison. Ils ont, toujours selon nos sources, profité de la visite d’une bonne volonté, venue faire des dons, pour prendre en otage, deux gardes-pénitentiaires. In fine, les prisonniers entendaient mettre à profit cette situation, pour se faire la belle. Craignant pour la vie de ses hommes, aux mains des prisonniers, le régisseur, très vite, a pris langue avec les insurgés, après avoir informé le procureur de la République près le tribunal d’Adzopé. Tout en négociant avec les prisonniers, preneurs d’otage, le responsable de la prison et le procureur de la République, par le truchement de leur hiérarchie, appellent les responsables de la sécurité. Dans l’attente de l’arrivée de renforts, en provenance d’Abidjan et des soldats de l’Opération des Nations unies (Onuci). Une fois sur les lieux, ceux-ci engagent une négociation pour la libération des gardes pris en otage. Les choses n’aboutissent pas quand, arrivent les soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), appuyés, apprend-on par quelques gendarmes.
Face à l’intransigeance des prisonniers, preneurs d’otages les soldats décident d’engager l’offensive sur la prison. Elle est fatale à l’un des pensionnaires du pénitencier. Quant aux gardes et autres otages, ils s’en sortent sains et saufs. Sur instruction du Garde des sceaux, les forces de l’ordre décident d’embarquer tous les prisonniers en direction de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), à bord du fourgon de cet établissement pénitentiaire. Les 171 pensionnaires de la prison d’Adzopé ont donc passé hier, leur première nuits à la Maca où, ils réfléchiront par deux fois, avant de tenter une autre aventure du genre.
Marc Dossa