Agboville - Le régisseur de la prison civile d'Agboville, Ouattara Pinguessié, a évoqué mercredi la défection de la toiture et l'absence de mirador comme les raisons essentielles de l'évasion de prisonniers constatée dans la nuit de dimanche à lundi dans ce centre carcéral.
"L'établissement ne disposant pas de mirador de surveillance, les gardes n'étaient malheureusement pas en mesure d'assurer la protection sous la pluie", a regretté le régisseur, lors d'un entretien avec l'AIP.
M. Ouattara Pinguessié a expliqué que, c'est depuis l'intérieur de leur cellule, que trois malfrats ont pu organiser leur évasion, à partir d'une corde constituée à l'aide de morceaux de draps, noués les uns aux autres, et accrochés au chevron du toit.
"Ils n'ont eu qu'à soulever la toiture défectueuse", a ajouté M. Ouattara, déplorant que les travaux de réfection longtemps réclamés demeurent toujours dans l'attente.
Les évadés ont d'abord eu accès à la cour avant d'escalader la clôture haute de sept mètres, selon le régisseur de la Maison d'arrêt et de correction d'Agboville qui soutient que les évadés ne sont nullement de grands braqueurs.
Tanoé Angaman, Malan Brice, tous deux condamnés à trois ans de prison ferme, et Kamenan Armand, purgeant une peine d'un an ferme, sont les trois évadés de la prison civile d'Agboville qui a une capacité d'accueil de 200 personnes, a appris l'AIP auprès de l'administration pénitentiaire.
En mai 2012, quelque 84 prisonniers s'étaient évadés déjà de cette prison. Une cinquantaine a toutefois pu être reprise après un contrôle strict des forces de l'ordre aidées des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire(FRCI) déployés dans la localité, rappelle-t-on.
(AIP)
Dd/kkp/kp
"L'établissement ne disposant pas de mirador de surveillance, les gardes n'étaient malheureusement pas en mesure d'assurer la protection sous la pluie", a regretté le régisseur, lors d'un entretien avec l'AIP.
M. Ouattara Pinguessié a expliqué que, c'est depuis l'intérieur de leur cellule, que trois malfrats ont pu organiser leur évasion, à partir d'une corde constituée à l'aide de morceaux de draps, noués les uns aux autres, et accrochés au chevron du toit.
"Ils n'ont eu qu'à soulever la toiture défectueuse", a ajouté M. Ouattara, déplorant que les travaux de réfection longtemps réclamés demeurent toujours dans l'attente.
Les évadés ont d'abord eu accès à la cour avant d'escalader la clôture haute de sept mètres, selon le régisseur de la Maison d'arrêt et de correction d'Agboville qui soutient que les évadés ne sont nullement de grands braqueurs.
Tanoé Angaman, Malan Brice, tous deux condamnés à trois ans de prison ferme, et Kamenan Armand, purgeant une peine d'un an ferme, sont les trois évadés de la prison civile d'Agboville qui a une capacité d'accueil de 200 personnes, a appris l'AIP auprès de l'administration pénitentiaire.
En mai 2012, quelque 84 prisonniers s'étaient évadés déjà de cette prison. Une cinquantaine a toutefois pu être reprise après un contrôle strict des forces de l'ordre aidées des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire(FRCI) déployés dans la localité, rappelle-t-on.
(AIP)
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