Stéphane Konan, directeur de la DITT (direction informatique et des traces technologiques) représentant le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, Amani N’Guessan Michel, secrétaire en charge des questions sécuritaires au FPI, Guy Komenan, directeur général de la société de sécurité Brinks West Africa, secrétaire exécutif du Syndicat professionnel des entreprises de sécurité, Dr Christophe Kouamé, Coordonnateur national de la Csci (Convention de la société civile ivoirienne) étaient les invités d’Alain Foka sur Rfi, le dimanche 26 mai 2013. Ils ont passé au peigne fin, l’actualité sécuritaire en Côte d’Ivoire.
Pour Dr Christophe Kouamé, si la sécurité nationale s’est améliorée, le problème de la sécurité individuelle n’est toujours pas réglé. «Les bureaux, les sièges, par exemple, la Csci a vu son siège envahi par la Police nationale», a regretté Dr Christophe Kouamé. Selon Stéphane Konan, point n’est besoin de se faire du mauvais sang. La situation sécuritaire s’est d’avantage améliorée et il partage l’analyse du défenseur des droits de l’Homme. A en croire, Michel Amani N’Guessan, le mal est plus profond qu’on veut le faire croire. C’est pourquoi, pense-t-il, un diagnostic sérieux s’impose. «C’est tout le système de défense et de sécurité qui a été désorganisé depuis le 19 septembre 2002. Il est donc question de restaurer la sécurité.
Alors, la question fondamentale qui se pose en Côte d’Ivoire, est de savoir est-ce que ce système de sécurité a été restauré ?», non, répondra-t-il. Pis, poursuit-il, dans l’état de nos connaissances, le système de sécurité ne peut pas être restauré et ne peut pas être restauré par le pouvoir actuel. Car, ce qui est à l’origine de cette désorganisation, c’est une horde de soldats non formés, des mercenaires à la solde de quelqu’un. Qui ont «un dû à réclamer à la fin de la guerre à l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce dû n’étant pas payé, ils se payent cash sur le terrain». Puis de proposer à cette «désorganisation» que le Président Ouattara et le gouvernement payent ce qu’ils doivent à ces soldats. Faux, rétorquera Stéphane Konan, qui s’est désolé de ce qu’on l’on fasse «de la politique avec la sécurité». «Aujourd’hui, il suffit de regarder le retour de la Banque Africaine de développement pour le savoir. Les indices de sécurité en Côte d’Ivoire au niveau du système des Nations unies, au niveau des pays occidentaux ont tous été ramenés quasiment à la normale», a renchéri le directeur de la DITT aux propos de l’ancien ministre de la Défense, Michel Amani N’guessan. Pour le représentant d’Hamed Bakayoko, la Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays victime d’insécurité. Concernant les ‘’dozos’’ (chasseurs traditionnels) Stéphane Konan a rassuré qu’ils sont retournés à leurs occupations premières. Pour se rapprocher des souffrances de ses concitoyens, a-t-il noté, le ministre Hamed Bakayoko a mis en place «le centre d’écoute de la population», qui reçoit aujourd’hui 5.000 appels/jour. «On est soucieux d’écouter les populations et d’apporter les réponses», a-t-il renchéri. Également au centre du débat, la prolifération des entreprises de sécurité en Côte d’Ivoire après la crise. Défaillance de la police pour certains, milices au service d’une force politique pour d’autres, les avis étaient partagés sur les raisons de ce foisonnement d’entreprises de sécurité qui sont d’environ 500.
A.Dedi
Pour Dr Christophe Kouamé, si la sécurité nationale s’est améliorée, le problème de la sécurité individuelle n’est toujours pas réglé. «Les bureaux, les sièges, par exemple, la Csci a vu son siège envahi par la Police nationale», a regretté Dr Christophe Kouamé. Selon Stéphane Konan, point n’est besoin de se faire du mauvais sang. La situation sécuritaire s’est d’avantage améliorée et il partage l’analyse du défenseur des droits de l’Homme. A en croire, Michel Amani N’Guessan, le mal est plus profond qu’on veut le faire croire. C’est pourquoi, pense-t-il, un diagnostic sérieux s’impose. «C’est tout le système de défense et de sécurité qui a été désorganisé depuis le 19 septembre 2002. Il est donc question de restaurer la sécurité.
Alors, la question fondamentale qui se pose en Côte d’Ivoire, est de savoir est-ce que ce système de sécurité a été restauré ?», non, répondra-t-il. Pis, poursuit-il, dans l’état de nos connaissances, le système de sécurité ne peut pas être restauré et ne peut pas être restauré par le pouvoir actuel. Car, ce qui est à l’origine de cette désorganisation, c’est une horde de soldats non formés, des mercenaires à la solde de quelqu’un. Qui ont «un dû à réclamer à la fin de la guerre à l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce dû n’étant pas payé, ils se payent cash sur le terrain». Puis de proposer à cette «désorganisation» que le Président Ouattara et le gouvernement payent ce qu’ils doivent à ces soldats. Faux, rétorquera Stéphane Konan, qui s’est désolé de ce qu’on l’on fasse «de la politique avec la sécurité». «Aujourd’hui, il suffit de regarder le retour de la Banque Africaine de développement pour le savoir. Les indices de sécurité en Côte d’Ivoire au niveau du système des Nations unies, au niveau des pays occidentaux ont tous été ramenés quasiment à la normale», a renchéri le directeur de la DITT aux propos de l’ancien ministre de la Défense, Michel Amani N’guessan. Pour le représentant d’Hamed Bakayoko, la Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays victime d’insécurité. Concernant les ‘’dozos’’ (chasseurs traditionnels) Stéphane Konan a rassuré qu’ils sont retournés à leurs occupations premières. Pour se rapprocher des souffrances de ses concitoyens, a-t-il noté, le ministre Hamed Bakayoko a mis en place «le centre d’écoute de la population», qui reçoit aujourd’hui 5.000 appels/jour. «On est soucieux d’écouter les populations et d’apporter les réponses», a-t-il renchéri. Également au centre du débat, la prolifération des entreprises de sécurité en Côte d’Ivoire après la crise. Défaillance de la police pour certains, milices au service d’une force politique pour d’autres, les avis étaient partagés sur les raisons de ce foisonnement d’entreprises de sécurité qui sont d’environ 500.
A.Dedi