La Côte d’Ivoire a besoin de 81 milliards de fcfa pour promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre le phénomène silencieux de la corruption qui gangrène tous les secteurs du pays. « La stratégie nationale que nous allons tirer du Plan national de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption a été évaluée consensuellement par les partenaires institutionnels nationaux et internationaux », a déclaré mercredi dernier, le Secrétaire national ivoirien à la Gouvernance et aux Renforcement des Capacités, Sindou Méïté, à la fin d’un séminaire d’information sur la corruption organisé en direction des organisations de la société civile et des médias. Toutes les actions de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption ont été évaluées à 81 milliards de fcfa sur 5 ans, a-t-il ajouté. Pour lui, il faut aller au-delà des déclarations d’intention, pour mettre en place un vrai mécanisme de sanction qui fonctionne normalement. M. Méïté s’est par ailleurs, félicité des actions déjà menées par le gouvernement qui continue de mettre en place un cadre réglementaire et législatif pour la lutte contre la corruption. Des textes relatifs aux instruments d’identification de la corruption et la mise en place d’une haute autorité de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption sont quasi prêts.
La mise en place de tribunaux spéciaux, a précisé Sindou Méïté, n’a pas été retenue par le gouvernement. « Nous nous donnerons tous les moyens à reprendre les plaidoyers », a-t-il poursuivi en annonçant la mise en place prochaine d’un observatoire de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Pour le sécretaire général de SNGRC, il n’y aura pas d’émergence sans bonne gouvernance, sans transparence, sans reddition de comptes, sans contrôle, sans un mécanisme efficace de sanction des faits de corruption. Selon les études menées par les institutions financières internationales et d’autres partenaires au développement, la Côte d'Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards de fcfa du fait du racket et de la corruption. Le classement 2012 de l'Indice de Perception de la Corruption publié par Transparency International a classé notre pays au 130ème rang sur 180 pays avec un score de 29 sur 100. Ce rang est en progrès par rapport au classement de 2011 où, il occupait la 154ème place sur 182 pays avec une note de 22 sur 100. Il faut noter la présence de plus de 200 membres de la société civile ivoirienne et des médias à ce séminaire qui était organisé par le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités, avec le soutien du PNUD à travers le Programme d'appui à la gouvernance (PAG) et de Transparency International. Pendant deux jours, ils ont travaillé autour du thème « surveiller et rapporter la corruption: outils et méthodes participatives pour les organisations de la société civile et les médias »
Evidal K (Stagiaire)
La mise en place de tribunaux spéciaux, a précisé Sindou Méïté, n’a pas été retenue par le gouvernement. « Nous nous donnerons tous les moyens à reprendre les plaidoyers », a-t-il poursuivi en annonçant la mise en place prochaine d’un observatoire de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Pour le sécretaire général de SNGRC, il n’y aura pas d’émergence sans bonne gouvernance, sans transparence, sans reddition de comptes, sans contrôle, sans un mécanisme efficace de sanction des faits de corruption. Selon les études menées par les institutions financières internationales et d’autres partenaires au développement, la Côte d'Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards de fcfa du fait du racket et de la corruption. Le classement 2012 de l'Indice de Perception de la Corruption publié par Transparency International a classé notre pays au 130ème rang sur 180 pays avec un score de 29 sur 100. Ce rang est en progrès par rapport au classement de 2011 où, il occupait la 154ème place sur 182 pays avec une note de 22 sur 100. Il faut noter la présence de plus de 200 membres de la société civile ivoirienne et des médias à ce séminaire qui était organisé par le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités, avec le soutien du PNUD à travers le Programme d'appui à la gouvernance (PAG) et de Transparency International. Pendant deux jours, ils ont travaillé autour du thème « surveiller et rapporter la corruption: outils et méthodes participatives pour les organisations de la société civile et les médias »
Evidal K (Stagiaire)