Ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays sous la présidence de monsieur Alassane Dramane Ouattara dépasse l’entendement. Que se passe-t-il dans cette Côte-d’Ivoire que la communauté dite internationale magnifie depuis le 11 avril 2011 ? Ce pays est-il vraiment démocratique comme le laissent croire les alliés internationaux de Ouattara ? Ces derniers sont-ils conscients des atteintes graves aux droits de l’Homme qui s’opèrent chaque jour dans ce pays défiguré?
Nous avions cru avec Julien Freud que la politique est « l’activité sociale qui se propose d’assurer par la force, généralement fondée sur le droit, la sécurité extérieure et la concorde intérieure d’une unité politique particulière en garantissant l’ordre au milieu des luttes qui naissent de la diversité et de la différence des intérêts »( Qu’est-ce-que la politique ?). Or avec ce qui se vit e n Côte-d’Ivoire sous Ouattara, Maurice Duverger semble avoir raison, quant il dit dans Introduction à la politique que : « (…) quand les luttes des classes, les disputes des races, les rivalités de provinces, les contestations entre individus se règlent par les armes à la main, dans le sang, on est hors de la politique (…) ». Et plusieurs faits attestent cette vision dans notre pays, mais nous préférons, nous attarder sur le cas des femmes qui sont humiliées.
Tous se souviennent encore que la nébuleuse appelée pompeusement Communauté Internationale, sous la dictée d’un certain Nicolas Sarkozy, s’est attaquée à la Côte d’Ivoire avec des bombes. Car, pour elle, le président Laurent Gbagbo serait un dictateur qui se maintiendrait au pouvoir par la force des armes. Et cela, au détriment du paisible, inoffensif et démocrate Ouattara qui, de surcroit, aurait gagné, soutient-elle, le second tour des élections présidentielles du 28 novembre 2010. Alors pour notre bonheur, il nous fallait un président démocrate, d’où l’installation à la tête de l'exécutif ivoirien de Monsieur Alassane Dramane Ouattara au prix de nombreux morts. Et comme le disait si bien Machiavel, la fin justifiant les moyens, le monde entier au nom de la démocratie, a applaudit cette barbarie qui ne dit pas son nom.
Diantre ! Quels sont leurs critères d’appréciation de la démocratie par ces démiurges qui se croient tout autorisé dans ce monde ? En fait pour eux, la démocratie qu’ils nous ont imposée à partir de 1990, se résume en la mise au pouvoir dans chaque Etat africain de président docile afin de préserver leurs intérêts. Et notre pays, objet de toutes sortes de convoitises, est en train d’en faire l’amère expérience.
Monsieur Ouattara, conscient de l’appui de ses soutiens extérieurs, au-delà de la souffrance des Ivoiriens, vient de franchir encore une fois le rubicond. En effet, son pouvoir par l’attitude du ministre de la justice et des droits de l’homme à l’égard de l’ex-première Dame, Simone Gbagbo, vis-à-vis des jeunes dames enlevées à Duékoué, Bloléquin et Yopougon qui croupissent à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » et bien d’autres femmes qui souffrent dans l’anonymat, nous laissent perplexes .
Pourtant le chef de l’Etat, à chacune de ses sorties à l’extérieur, fait croire à ses partenaires que la Côte d’Ivoire est un Etat de droit. Est-ce cela un Etat de droit ? Un Etat où des milliers de personnes croupissent sans motif réel à la Maca, sans oublier les prisons de l’intérieur du pays.
Peut-on parler d’un Etat de droit dans ce pays, quand la femme, la deuxième entité de l’humanité, la moitié du ciel selon Mao, et surtout la femme en tant que mère à travers Simone Gbagbo, est traitée comme un objet ? A travers ce traitement infligé à cette brave dame par le régime actuel, ce sont toutes les femmes du monde et particulièrement les femmes ivoiriennes qui se sentent meurtries dans leur âme. Par conséquent, nous, femmes de Côte-d’Ivoire, nous sommes toutes interpellées au-delà de nos clivages politiques.
Simone Gbagbo accepte sûrement son injuste incarcération en tant que femme combattante. Mais, force est de le reconnaitre, comme tout être sur cette terre, il lui faut le droit à la santé, le droit au respect de son corps, le droit à l’information.
Que le régime Ouattara se ressaisisse. Le Fpi à travers sa cellule chargée de la promotion de la femme s’indigne et s’élève contre ce traitement inhumain fait à la femme en général et en particulier à celle qui fut la première dame de ce pays.
Le FPI interpelle monsieur le ministre de la justice et des droits de l’homme contre ses agissements qui n’honorent pas notre pays.
Le Fpi estime que trop c’est trop et qu’il ne laissera pas mourir ses militantes et ses sympathisantes dans les goulags de Ouattara.
Femmes démocrates de Côte d’Ivoire, femmes apolitiques, levons-nous comme une seule personne et disons non à cette dictature qui déshonore la femme. Une fois de plus l’histoire nous invite à prendre nos responsabilités comme le firent nos mères en 1949 lors de la marche sur Grand-Bassam pour exiger la libération des prisonniers du Pdci-Rda. Oui, comme Marie Koré, Anne Marie Raggi et autres, dénonçons cette forfaiture en exigeant à notre tour, la libération de l’ex-Première dame Simone Gbagbo et des autres femmes incarcérées.
Pour le Fpi
Bamba Massany
Secrétaire général adjoint chargé de la politique de la famille, de la femme et de l’enfant
Nous avions cru avec Julien Freud que la politique est « l’activité sociale qui se propose d’assurer par la force, généralement fondée sur le droit, la sécurité extérieure et la concorde intérieure d’une unité politique particulière en garantissant l’ordre au milieu des luttes qui naissent de la diversité et de la différence des intérêts »( Qu’est-ce-que la politique ?). Or avec ce qui se vit e n Côte-d’Ivoire sous Ouattara, Maurice Duverger semble avoir raison, quant il dit dans Introduction à la politique que : « (…) quand les luttes des classes, les disputes des races, les rivalités de provinces, les contestations entre individus se règlent par les armes à la main, dans le sang, on est hors de la politique (…) ». Et plusieurs faits attestent cette vision dans notre pays, mais nous préférons, nous attarder sur le cas des femmes qui sont humiliées.
Tous se souviennent encore que la nébuleuse appelée pompeusement Communauté Internationale, sous la dictée d’un certain Nicolas Sarkozy, s’est attaquée à la Côte d’Ivoire avec des bombes. Car, pour elle, le président Laurent Gbagbo serait un dictateur qui se maintiendrait au pouvoir par la force des armes. Et cela, au détriment du paisible, inoffensif et démocrate Ouattara qui, de surcroit, aurait gagné, soutient-elle, le second tour des élections présidentielles du 28 novembre 2010. Alors pour notre bonheur, il nous fallait un président démocrate, d’où l’installation à la tête de l'exécutif ivoirien de Monsieur Alassane Dramane Ouattara au prix de nombreux morts. Et comme le disait si bien Machiavel, la fin justifiant les moyens, le monde entier au nom de la démocratie, a applaudit cette barbarie qui ne dit pas son nom.
Diantre ! Quels sont leurs critères d’appréciation de la démocratie par ces démiurges qui se croient tout autorisé dans ce monde ? En fait pour eux, la démocratie qu’ils nous ont imposée à partir de 1990, se résume en la mise au pouvoir dans chaque Etat africain de président docile afin de préserver leurs intérêts. Et notre pays, objet de toutes sortes de convoitises, est en train d’en faire l’amère expérience.
Monsieur Ouattara, conscient de l’appui de ses soutiens extérieurs, au-delà de la souffrance des Ivoiriens, vient de franchir encore une fois le rubicond. En effet, son pouvoir par l’attitude du ministre de la justice et des droits de l’homme à l’égard de l’ex-première Dame, Simone Gbagbo, vis-à-vis des jeunes dames enlevées à Duékoué, Bloléquin et Yopougon qui croupissent à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » et bien d’autres femmes qui souffrent dans l’anonymat, nous laissent perplexes .
Pourtant le chef de l’Etat, à chacune de ses sorties à l’extérieur, fait croire à ses partenaires que la Côte d’Ivoire est un Etat de droit. Est-ce cela un Etat de droit ? Un Etat où des milliers de personnes croupissent sans motif réel à la Maca, sans oublier les prisons de l’intérieur du pays.
Peut-on parler d’un Etat de droit dans ce pays, quand la femme, la deuxième entité de l’humanité, la moitié du ciel selon Mao, et surtout la femme en tant que mère à travers Simone Gbagbo, est traitée comme un objet ? A travers ce traitement infligé à cette brave dame par le régime actuel, ce sont toutes les femmes du monde et particulièrement les femmes ivoiriennes qui se sentent meurtries dans leur âme. Par conséquent, nous, femmes de Côte-d’Ivoire, nous sommes toutes interpellées au-delà de nos clivages politiques.
Simone Gbagbo accepte sûrement son injuste incarcération en tant que femme combattante. Mais, force est de le reconnaitre, comme tout être sur cette terre, il lui faut le droit à la santé, le droit au respect de son corps, le droit à l’information.
Que le régime Ouattara se ressaisisse. Le Fpi à travers sa cellule chargée de la promotion de la femme s’indigne et s’élève contre ce traitement inhumain fait à la femme en général et en particulier à celle qui fut la première dame de ce pays.
Le FPI interpelle monsieur le ministre de la justice et des droits de l’homme contre ses agissements qui n’honorent pas notre pays.
Le Fpi estime que trop c’est trop et qu’il ne laissera pas mourir ses militantes et ses sympathisantes dans les goulags de Ouattara.
Femmes démocrates de Côte d’Ivoire, femmes apolitiques, levons-nous comme une seule personne et disons non à cette dictature qui déshonore la femme. Une fois de plus l’histoire nous invite à prendre nos responsabilités comme le firent nos mères en 1949 lors de la marche sur Grand-Bassam pour exiger la libération des prisonniers du Pdci-Rda. Oui, comme Marie Koré, Anne Marie Raggi et autres, dénonçons cette forfaiture en exigeant à notre tour, la libération de l’ex-Première dame Simone Gbagbo et des autres femmes incarcérées.
Pour le Fpi
Bamba Massany
Secrétaire général adjoint chargé de la politique de la famille, de la femme et de l’enfant