La crise au sein du Conseil d’Administration n’est pas sans conséquences sur le déroulement du championnat national de Ligue 1. Après le match ajourné de la 21e journée devant opposé le Sporting et l’Africa à Gagnoa, le 11 mai dernier, la fédération ivoirienne de football (FIF) a été contrainte de remporter une seconde fois, le samedi 25 mai 2013. Tout simplement parce que les dirigeants de l’Africa, en conflit ouvert, ne garantissaient pas l’organisation de la partie.
Surtout que les positions tranchées présageaient du grabuge entre partisans du PCA Koné Cheick Oumar et ses opposants conduits par Vagba Alexis. Craignant donc de graves incidents, la FIF a pris la sage décision d’ajourner cette rencontre le temps d’y trouver une solution. Mais la médiation de bon office de l’instance fédérale n’a pu ramener la paix dans la maison vert et rouge. «Les efforts du Comité d’Urgence de la FIF n’ont pas encore permis de vaincre ces dissensions afin d’aboutir à un accord sur la présidence et les règles d’une gestion collégiale du club jusqu’au 31 août 2013», a fait remarqué la fédération dans un communiqué rendu public, le dimanche 26 mai dernier. Face à cette situation de blocage, le président de la FIF a enjoint la Ligue professionnelle aux fins de programmer les matchs de la 22e journée. Non sans manquer de mettre en garde les différents protagonistes dans la crise vert et rouge. «Le Comité d’Urgence rappelle aux membres du Conseil d’Administration de l’Africa Sports que les différents championnats nationaux, qui avaient été interrompus sont de nouveau programmés et met en garde l’ensemble des parties concernées contre toute entrave ou toute tentative de violence lors des matchs de l’Africa Sports organisés par la FIF», a mentionné le communiqué.
C’est à ce niveau que l’instance fédérale veut prendre ses responsabilités. La crise à l’Africa ne saurait entraver la marche du football national surtout que la fédération est soumise à certaines contraintes au niveau international. Mais aussi dans son fonctionnement, elle a des mécanismes pour résorber ce conflit. En décidant de programmer le match de la 22e journée de l’Africa contre le Séwé Sport de San-Pedro, match prévu le lundi 3 juin prochain au stade Robert Champroux, la fédération fait ainsi un choix courageux. Si l’Africa, du fait de sa crise, n’est pas venu disputer son match, le forfait ne saurait être imputé à la fédération. Surtout que l’article 18 mentionne «l’obligation des membres actifs de participer effectivement aux compétitions organisées par la FIF.» Si tel n’est pas le cas, l’article 77 fait cas des mesures disciplinaires contre les personnes morales. Ces mesures indiquent entre autres de «l’obligation de jouer à huis clos, l’obligation de jouer en terrain neutre, la déduction de points et la relégation forcée dans une catégorie inférieure». En optant pour la programmation des matchs de l’Africa, la Fédération va faire valoir la réglementation en vigueur. Reste maintenant aux dirigeants qui se battent, pour disent-ils l’intérêt de leur club, à accorder leurs violons pour sauver ce qui peut l’être encore. Ils se sont accordés à aller en assemblée générale, le 31 août 2013. Ils ont tous intérêt à respecter leurs paroles et leurs signatures pour éviter la chicotte légale de la fédération.
OG
Surtout que les positions tranchées présageaient du grabuge entre partisans du PCA Koné Cheick Oumar et ses opposants conduits par Vagba Alexis. Craignant donc de graves incidents, la FIF a pris la sage décision d’ajourner cette rencontre le temps d’y trouver une solution. Mais la médiation de bon office de l’instance fédérale n’a pu ramener la paix dans la maison vert et rouge. «Les efforts du Comité d’Urgence de la FIF n’ont pas encore permis de vaincre ces dissensions afin d’aboutir à un accord sur la présidence et les règles d’une gestion collégiale du club jusqu’au 31 août 2013», a fait remarqué la fédération dans un communiqué rendu public, le dimanche 26 mai dernier. Face à cette situation de blocage, le président de la FIF a enjoint la Ligue professionnelle aux fins de programmer les matchs de la 22e journée. Non sans manquer de mettre en garde les différents protagonistes dans la crise vert et rouge. «Le Comité d’Urgence rappelle aux membres du Conseil d’Administration de l’Africa Sports que les différents championnats nationaux, qui avaient été interrompus sont de nouveau programmés et met en garde l’ensemble des parties concernées contre toute entrave ou toute tentative de violence lors des matchs de l’Africa Sports organisés par la FIF», a mentionné le communiqué.
C’est à ce niveau que l’instance fédérale veut prendre ses responsabilités. La crise à l’Africa ne saurait entraver la marche du football national surtout que la fédération est soumise à certaines contraintes au niveau international. Mais aussi dans son fonctionnement, elle a des mécanismes pour résorber ce conflit. En décidant de programmer le match de la 22e journée de l’Africa contre le Séwé Sport de San-Pedro, match prévu le lundi 3 juin prochain au stade Robert Champroux, la fédération fait ainsi un choix courageux. Si l’Africa, du fait de sa crise, n’est pas venu disputer son match, le forfait ne saurait être imputé à la fédération. Surtout que l’article 18 mentionne «l’obligation des membres actifs de participer effectivement aux compétitions organisées par la FIF.» Si tel n’est pas le cas, l’article 77 fait cas des mesures disciplinaires contre les personnes morales. Ces mesures indiquent entre autres de «l’obligation de jouer à huis clos, l’obligation de jouer en terrain neutre, la déduction de points et la relégation forcée dans une catégorie inférieure». En optant pour la programmation des matchs de l’Africa, la Fédération va faire valoir la réglementation en vigueur. Reste maintenant aux dirigeants qui se battent, pour disent-ils l’intérêt de leur club, à accorder leurs violons pour sauver ce qui peut l’être encore. Ils se sont accordés à aller en assemblée générale, le 31 août 2013. Ils ont tous intérêt à respecter leurs paroles et leurs signatures pour éviter la chicotte légale de la fédération.
OG
