Après la remise de corps et restes humains aux familles des victimes de la crise postélectorale organisée le mercredi 22 mars dernier, par le ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques, le collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI) à travers une conférence de presse organisée au foyer des jeunes de Yopougon le samedi 2 juin 2013, a dénoncé la non-assistance du gouvernement ivoirien à ces familles. Le Cvci a, par ailleurs, dressé un tableau sombre quant à la prise en charge des victimes de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Selon Diaby Issiaka, après avoir reçu les dépouilles de leurs disparus, les familles demeurent encore dans l’attente de mesures d’accompagnement de la part du gouvernement ivoirien afin de pouvoir organiser des funérailles dignes pour leurs défunts. «Le gouvernement ivoirien a l’impérieux devoir d’apporter une assistance financière aux familles de ces victimes afin que ceux-ci puissent organiser des funérailles dignes conformément à leurs coutumes et à leurs croyances religieuses, droit inaliénable qu’il doit respecter», a lancé Issiaka Diaby. Poursuivant, il a assuré que : « ni les actions du gouvernement ivoirien, ni le plan d’urgence du Président de la République ne visent le droit à une assistance sociale d’un certain nombre de victimes». Pour le président du collectif des victimes de Côte d’ivoire, dans ses actions à venir, le gouvernement ivoirien gagnerait à s’approprier les vertus de la déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, à laquelle fait référence la constitution ivoirienne. Afin de consolider l’unité du peuple ivoirien.
S.M
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