Abidjan, 3 juin (AIP)- Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont ajourné, lundi, la décision de confirmation ou non des charges de crimes contre l’humanité contre l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, demandant au procureur de fournir des "preuves additionnelles ou de conduire des enquêtes supplémentaires" au plus tard le 15 novembre.
"La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI), a décidé d’ajourner l’audience et de demander au Bureau du procureur de soumettre des preuves additionnelles ou de conduire des enquêtes supplémentaires sur un certain nombre de points", note un communiqué de ladite Cour dont l’AIP a reçu copie.
"Les juges ont considéré, à la majorité, que les éléments présentés par le procureur dans cette affaire ne permettent pas de décider s’il y a des motifs substantiels de croire que M. Gbagbo a commis les crimes qui lui sont reprochés", ajoute le document.
Agé de 68 ans, Laurent Gbagbo est soupçonné "de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences postélectorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011" ayant fait plus de 3000 morts.
(AIP)
jbk/kkp/tm
"La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI), a décidé d’ajourner l’audience et de demander au Bureau du procureur de soumettre des preuves additionnelles ou de conduire des enquêtes supplémentaires sur un certain nombre de points", note un communiqué de ladite Cour dont l’AIP a reçu copie.
"Les juges ont considéré, à la majorité, que les éléments présentés par le procureur dans cette affaire ne permettent pas de décider s’il y a des motifs substantiels de croire que M. Gbagbo a commis les crimes qui lui sont reprochés", ajoute le document.
Agé de 68 ans, Laurent Gbagbo est soupçonné "de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences postélectorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011" ayant fait plus de 3000 morts.
(AIP)
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