Man – Une quarantaine d’accoucheuses traditionnelles du département de Bangolo ont pris part dans la localité à une série de formations sur la santé de la reproduction et la planification familiale.
A l’initiative du groupe Tata Steel (TSCI), ces séances de formations interactives, qui se sont achevées samedi, avaient pour but principal de contribuer à augmenter le taux de fréquentation et d’utilisation des services de santé du District Sanitaire de Bangolo, a-t-on appris.
Ce groupe dans le cadre de sa politique sociale a établi une plateforme de collaboration avec le district sanitaire de Bangolo. Ensemble les deux partenaires ont fait le constat que les populations utilisent très peu les services de santé publics malgré la politique de gratuité ciblée mise en place depuis février 2012 par le gouvernement.
Le programme entendait donc appuyer les efforts entrepris par les autorités locales et nationales en vue de parvenir à des accouchements sans risques pour les femmes et les enfants.
Les taux d’utilisation et de fréquentation des centres de santé sont estimés respectivement à 20,18% et 21,34% soit environ dix points en dessous du taux national qui est de 30%.
Les accouchements sont chiffrés à 2 600 soit 35,87% des accouchements attendus. Ce taux est très faible comparé aux infrastructures sanitaires disponibles c’est-à-dire un établissement de référence (l’Hôpital Général de Bangolo) et quinze formations sanitaires périphériques de premier contact.
« 35% des naissances sont enregistrées dans les centres de santé. Le reste est aux mains des accoucheuses traditionnelles. Ce qui a pour conséquence un fort tuax de mort-nés. Ce programme de formation est donc une des initiatives les plus importantes sur lesquelles nous travaillons », a expliqué le directeur départemental de la santé, Dr Monnan Euloge.
« Vous jouez un rôle très important car la plupart des femmes accouchent entre vos mains. Nous allons renforcer vos capacités afin que vous puissiez jouer pleinement votre rôle », a-t-il poursuivi à l’endroit des matrones tout en les exhortant à référer rapidement les cas compliqués dans les centres de santé.
Le sous-préfet central de Bangolo Zemin-bi Richard a salué l’initiative de cette formation et invité les accoucheuses traditionnelles à s’ouvrir aux techniques modernes pour le bonheur de leurs parturientes.
Il a regretté la pauvreté grandissante dans le département qui pousse les populations à délaisser les centres de santé modernes et aussi la faiblesse du plateau technique de ces centres.
Tsci contribue au développement des communautés dans les zones où elle opère conformément à sa philosophie. A Bangolo le groupe organise depuis plusieurs années un tournoi de football pour sceller la réconciliation entre les populations. La formation des accoucheuses traditionnelles est une autre dimension de la contribution de cette société au bien-être des habitants de Bangolo, indique-t-on.
A l’initiative du groupe Tata Steel (TSCI), ces séances de formations interactives, qui se sont achevées samedi, avaient pour but principal de contribuer à augmenter le taux de fréquentation et d’utilisation des services de santé du District Sanitaire de Bangolo, a-t-on appris.
Ce groupe dans le cadre de sa politique sociale a établi une plateforme de collaboration avec le district sanitaire de Bangolo. Ensemble les deux partenaires ont fait le constat que les populations utilisent très peu les services de santé publics malgré la politique de gratuité ciblée mise en place depuis février 2012 par le gouvernement.
Le programme entendait donc appuyer les efforts entrepris par les autorités locales et nationales en vue de parvenir à des accouchements sans risques pour les femmes et les enfants.
Les taux d’utilisation et de fréquentation des centres de santé sont estimés respectivement à 20,18% et 21,34% soit environ dix points en dessous du taux national qui est de 30%.
Les accouchements sont chiffrés à 2 600 soit 35,87% des accouchements attendus. Ce taux est très faible comparé aux infrastructures sanitaires disponibles c’est-à-dire un établissement de référence (l’Hôpital Général de Bangolo) et quinze formations sanitaires périphériques de premier contact.
« 35% des naissances sont enregistrées dans les centres de santé. Le reste est aux mains des accoucheuses traditionnelles. Ce qui a pour conséquence un fort tuax de mort-nés. Ce programme de formation est donc une des initiatives les plus importantes sur lesquelles nous travaillons », a expliqué le directeur départemental de la santé, Dr Monnan Euloge.
« Vous jouez un rôle très important car la plupart des femmes accouchent entre vos mains. Nous allons renforcer vos capacités afin que vous puissiez jouer pleinement votre rôle », a-t-il poursuivi à l’endroit des matrones tout en les exhortant à référer rapidement les cas compliqués dans les centres de santé.
Le sous-préfet central de Bangolo Zemin-bi Richard a salué l’initiative de cette formation et invité les accoucheuses traditionnelles à s’ouvrir aux techniques modernes pour le bonheur de leurs parturientes.
Il a regretté la pauvreté grandissante dans le département qui pousse les populations à délaisser les centres de santé modernes et aussi la faiblesse du plateau technique de ces centres.
Tsci contribue au développement des communautés dans les zones où elle opère conformément à sa philosophie. A Bangolo le groupe organise depuis plusieurs années un tournoi de football pour sceller la réconciliation entre les populations. La formation des accoucheuses traditionnelles est une autre dimension de la contribution de cette société au bien-être des habitants de Bangolo, indique-t-on.
