Abidjan – Le programme IGNITE qui vise à faire découvrir les bienfaits du café sur la santé s’est penché sur le thème "Café et grossesse", faisant observer que les femmes enceintes consommatrices de cette boisson bioactive ne savent pas toujours si cela est compatible avec leur nouvel état physiologique.
De nombreuses études épidémiologiques ont été faites sur ce sujet mais avec la plupart du temps des résultats divergents, souligne le texte qui ajoute que cela est dû au fait que nombre de ces études n’étaient pas standardisées et qu’il y avait beaucoup de biais et de facteurs de confusion comme la cigarette.
« Cependant, la plupart des sociétés savantes spécialisées en Gynécologie et en Nutrition considèrent qu’une consommation modérée de caféine pendant la grossesse n’est pas associée à des problèmes de fertilité ou de diminution du poids des nouveau-nés », précise le programme.
IGNITE note par ailleurs que les résultats d’une étude norvégienne de 2013 parlent d’une consommation chez la femme enceinte de moins de 200 mg de caféine par jour, soit moins de deux tasses de café par jour. « Cette même recommandation a déjà été faite en 2010 par l’American College of Obstetricians and Gynecologists », rappelle le communiqué.
La caféine traverse la barrière placentaire et sa demi-vie augmente pendant la grossesse. Elle est détectable dans le lait 15 minutes après sa consommation par la femme allaitante et la concentration maximale dans le lait est atteinte au bout d’une heure.
Après une consommation de plus de 335 mg, moins de 2 mg de caféine est consommé par l’enfant à travers le lait maternel. Bien qu’une consommation importante de caféine par la femme allaitante puisse entraîner une irritabilité et des troubles du sommeil chez l’enfant, aucun effet néfaste n’a été rapporté avec une consommation modérée de caféine de deux ou trois tasses de café par jour.
L’Académie américaine des pédiatres considère que la caféine peut être utilisée par la femme allaitante, de préférence, consommer le café après et non avant d’allaiter. Plusieurs études chez la femme enceinte n’ont pas montré de relation entre la consommation de caféine et le poids des nouveau-nés.
Des études ont aussi été menées sur la consommation de caféine et le risque d’avortement avec des résultats contradictoires.
La caféine chez l’animal est capable d’entraîner des malformations mais à des doses qui sont toxiques chez l’Homme. Cependant, beaucoup d’études épidémiologiques chez la femme enceinte n’ont pas mis en évidence une relation entre la consommation de caféine ou de café et le risque de malformation congénitale.
Il ressort de l’ensemble des nombreuses études sur la relation café et femme enceinte que le café et la caféine peuvent être consommés par la femme pendant la grossesse mais de manière modérée.
Les dernières recommandations parlent de moins de 200 mg de caféine par jour soit en pratique une tasse de café par jour. Mais la femme enceinte devra, pour ce faire, tenir compte également des diverses sources de caféine comme le café, le thé, divers sodas et le chocolat, conclut le texte.
kkp/cmas
De nombreuses études épidémiologiques ont été faites sur ce sujet mais avec la plupart du temps des résultats divergents, souligne le texte qui ajoute que cela est dû au fait que nombre de ces études n’étaient pas standardisées et qu’il y avait beaucoup de biais et de facteurs de confusion comme la cigarette.
« Cependant, la plupart des sociétés savantes spécialisées en Gynécologie et en Nutrition considèrent qu’une consommation modérée de caféine pendant la grossesse n’est pas associée à des problèmes de fertilité ou de diminution du poids des nouveau-nés », précise le programme.
IGNITE note par ailleurs que les résultats d’une étude norvégienne de 2013 parlent d’une consommation chez la femme enceinte de moins de 200 mg de caféine par jour, soit moins de deux tasses de café par jour. « Cette même recommandation a déjà été faite en 2010 par l’American College of Obstetricians and Gynecologists », rappelle le communiqué.
La caféine traverse la barrière placentaire et sa demi-vie augmente pendant la grossesse. Elle est détectable dans le lait 15 minutes après sa consommation par la femme allaitante et la concentration maximale dans le lait est atteinte au bout d’une heure.
Après une consommation de plus de 335 mg, moins de 2 mg de caféine est consommé par l’enfant à travers le lait maternel. Bien qu’une consommation importante de caféine par la femme allaitante puisse entraîner une irritabilité et des troubles du sommeil chez l’enfant, aucun effet néfaste n’a été rapporté avec une consommation modérée de caféine de deux ou trois tasses de café par jour.
L’Académie américaine des pédiatres considère que la caféine peut être utilisée par la femme allaitante, de préférence, consommer le café après et non avant d’allaiter. Plusieurs études chez la femme enceinte n’ont pas montré de relation entre la consommation de caféine et le poids des nouveau-nés.
Des études ont aussi été menées sur la consommation de caféine et le risque d’avortement avec des résultats contradictoires.
La caféine chez l’animal est capable d’entraîner des malformations mais à des doses qui sont toxiques chez l’Homme. Cependant, beaucoup d’études épidémiologiques chez la femme enceinte n’ont pas mis en évidence une relation entre la consommation de caféine ou de café et le risque de malformation congénitale.
Il ressort de l’ensemble des nombreuses études sur la relation café et femme enceinte que le café et la caféine peuvent être consommés par la femme pendant la grossesse mais de manière modérée.
Les dernières recommandations parlent de moins de 200 mg de caféine par jour soit en pratique une tasse de café par jour. Mais la femme enceinte devra, pour ce faire, tenir compte également des diverses sources de caféine comme le café, le thé, divers sodas et le chocolat, conclut le texte.
kkp/cmas
